Sexode, l’exode du porn

Le magazine américain Time titrait le 13 septembre sur le Sexode. Avec la contrainte de filmer avec préservatif dans le comté de Los Angeles, le mouvement d’exode dans l’industrie pornographique commence à faire parler de lui. Même si le terme est un peu fort pour décrire des millionnaires qui se barrent pour conserver leurs revenus, de plus en plus de tournages sont délocalisés dans les comtés avoisinants pour contrer la Mesure B.

Dans l’article de Josh Sanburn, plusieurs responsables de studios pornographiques confirment l’exode ou du moins la sérieuse envie d’installer leurs bureaux ailleurs, où la loi n’interdit pas de filmer du sexe sans protection.

Des procès sont en cours, ce qui fait que les décisions de déménagement définitif ne sont pas encore prises. Même de gros acteurs du milieu comme Vivid n’hésiteront pas à trouver refuge à Miami, Las Vegas, Phoenix ou le Nevada. Ces endroits attirent les pornographes, en plus de ne pas être soumis à la Mesure B, car il n’est nul besoin de demander de permis pour filmer en intérieur. Une liberté de plus.

Le Sexode pourrait coûter cher à Los Angeles et à la Porn Valley de San Fernando. L’industrie offre du travail, environ 10 000 emplois, et génère, selon les estimations, 5 milliards de dollars à l’année. Certes, Hollywood fonctionne toujours, mais le porno qui taille sa route, c’est un peu du rêve américain qui s’effrite. Les pornstars de nos fantasmes, elles sont californiennes quand même.

Vraie porn star de style californien

Vraie porn star de style californien

Manuel Ferrara le rappelait sur son blog, c’est en Californie que sa carrière a pris un tournant décisif. Quand les Françaises partent se faire un nom, c’est à L.A. qu’elles vont. C’est à L.A. que le succès est associé. Personne n’a envie de débarquer à Phoenix pour faire du porn !

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