Obligé d’arrêter le X à cause de son traitement contre l’impuissance
Danny Wylde vient de raccrocher. L’acteur porno prolifique, né à Los Angeles, arrête le X à l’âge de 27 ans. Dans un article publié samedi dernier sur son blog, Danny explique qu’il doit quitter la scène pour des raisons médicales. En effet, l’abus de médicaments contre les troubles de l’érection lui promettrait des problèmes de santé sur le long terme.
Danny Wylde a donc annoncé sa mort professionnelle avec un RIP gravé sur une croix. L’amateur de vampires, que son dernier roman met en vedette, aime jouer avec le macabre. Pour un fan de métal, rien de plus normal. Sa carrière a débuté en 2006 et il comptait bien la continuer pour une dizaine d’années. Très impliqué dans son milieu, Danny militait contre la Mesure B, agissait pour une sexualité libérée des tabous (lui qui tournait pour des productions gay). Et, il faisait entendre sa voix au PASS, le comité qui veille sur la santé des acteurs.
En commençant dans le BDSM pour Kink, il fut cantonné à l’alternative porn. C’est grâce à Dana DeArmond, son ancienne petite amie, que Danny a pu tourner dans le mainstream porn. Depuis, il a participé à presque 300 scènes. Il portait également ses propres projets en compagnie de Lily LaBeau.
Post-death self portrait. « figuring it out » – C Zeischegg pic.twitter.com/9fdVjZ9JFm
— Danny Wylde (@dannywylde) October 14, 2013
En arrêtant ainsi le porno, Danny Wylde nous permet d’entrevoir un des secrets de fabrication de l’industrie. Les acteurs ne bandent pas tous sans aides médicamenteuses. Le Français Phil Holliday jure ses grands dieux qu’il n’a jamais eu recours au Viagra et autres dérivés, nous le croyons volontiers. Mais quand on voit les chibres en béton armé de quelques-uns, défier le soleil sans sourciller, nous, garçons sensibles et un peu mous, sommes rassurés d’entendre la confession de l’ami Danny.
Pour la suite, on ne s’inquiète pas trop. Débordant d’activités, le jeune retraité écrit, fait de la musique, sait utiliser une caméra, donc il ne devrait pas tomber dans la dépression du chômage. De plus, Future Sex Shock, sa boutique de films, continuera d’être alimentée.
Il est certain que Danny va vite rebondir ; par contre, son profil LinkedIn, pas sûr qu’il serve à quelque chose.
Oh 🙁 Zut, je le voulais…