Papi a un chibre comme ça
Avant de lire cette histoire, vous devez savoir que depuis ma dernière dépression ma famille se préoccupe beaucoup de mon bien être. Et quand je dis « ma famille » je parle principalement de mon grand-père. Parce que c’est le seul dans la bande qui essaie vraiment de me comprendre et de se mettre à ma place. Sérieusement : il porte des jeans slims. Pour pouvoir entrer en communication avec moi.
Ok alors tout commence un matin de juin, mais ça, ça n’a aucune importance. Papi passe à la maison, soit disant pour nous apporter des légumes de jardin et ok c’est vrai, je ne peux pas nier que ce jour là il nous a ramené de très belles pommes de terre, mais en l’entendant arriver j’ai bien vite compris qu’il venait surtout voir si je ne m’étais pas taillé les veines avec mes stylos bille, ou un truc dans le genre. C’est toujours pareil de toute façon, ses « visites », tout ça.
Alors Papi monte me voir. On se checke. Il tente de m’apprendre un finger trick dément et d’entrée je me dis « mais putain, jusqu’où ira-t-il ? » et en même temps je m’en veux d’infliger ça à un mec qui a bouffé des rats pendant la guerre. Merde, je dois lui faire sacrément de la peine.
On discute un peu d’Asap Rocky mais j’ai vraiment du mal à articuler. Les médocs me donnent l’impression d’avoir une langue en granite, et je finis par pleurer parce que tout bien réfléchi c’est à peu près le seul truc qu’il me reste à faire.
Sur le coup j’imagine que mon grand-père va me consoler, et je connais la chorégraphie par coeur : la main sur l’épaule, puis derrière la nuque ; son corps qui plie pour se mettre à ma hauteur, papi qui patiente jusqu’à ce que mes sanglots s’arrêtent.
Pourtant cette fois là je comprends assez rapidement que papi va tenter de la jouer autrement. Je relève la tête : il est torse-nu. Mine de rien je trouve que ça ajoute au malaise ambiant. Papi ne fait jamais ça. Pas plus qu’il ne me jette son slip au visage. Pas plus qu’il ne commence à s’astiquer sous mes yeux. À s’astiquer sous mes yeux. À s’astiquer sous mes yeux. WAW WAW WAW, ça devient sacrément bizarre, mais je n’ai pas le temps de réagir : papi a une gaule monstrueuse, et commence à me mettre des gifles avec sa bite. J’encaisse la première sans broncher, mais les suivantes font drôlement mal. J’essaie de protester mais sitôt ma bouche ouverte papi en profite pour plonger sa queue au fond de ma gorge.
« Bien, maintenant tu vas pouvoir fermer ta gueule et m’écouter. Tu vas bien m’écouter. Parce que je vais t’apprendre à bander mon ptit bonhomme : il n’y a que ça qui peut te guérir tu comprends ? Il faut que tu bandes nom de dieu ! Tu sais à quel moment j’ai le plus bandé de ma vie, moi? »
Silence.
« Non mais tu sais ou quoi ? »
« nnnnhhhhrrrrrnnnnnnn ? » parviens-je à peine à articuler.
« Et non, pas pendant les années Reagan : au début des années 2000 figure toi, lorsque j’ai découvert Sweet Piece of Ash« .
« swwwwpppppwww? »
« Oui, Sweet Piece of Ash. Enfin des photos de Sweet Piece of Ash. »
« Car en vérité je te parle là d’une époque où les tubes n’existaient pas. Pour visionner des vidéos pornos gratuitement, il fallait télécharger des scènes sur eMule ou Kazaa, ou se contenter de quelques teasers sur les sites spécialisés. Et avec un modem 56k, crois-moi, ce n’était pas de la tarte. Du coup, j’étais souvent obligé de me rabattre sur des images, et je passais des journées entières, la main dans le slip, à guetter une belle paire de loches sur le site Freeones – une sorte d’album panini dans lequel Sylvain Kastendeuch aurait une queue de cheval et un appareil dentaire – pour pouvoir me soulager le chibre.
C’est comme ça que je suis tombé sur elle »
À ce moment là papi a fait une pause, et j’ai vraiment eu hyper peur qu’il éjacule.
« Je ne saurais pas te dire à quel point j’ai aimé cette femme. Je peux juste te dire que j’ai été prêt à attendre deux mois et un bon millier de requêtes google pour voir ses tétons. Rien que ses tétons. Et un an pour apercevoir sa chatte. Et que ça valait le coup. Et que pendant tout ce temps pourtant, jamais elle n’a pris la peine de faire un peu plus que m’allumer. Il faut t’imaginer que la simple vue de ses yeux, ses yeux dans les miens, ses lèvres sur ma bite dans ma tête, des scènes folles bon dieu, imagine toi que rien que ça putain de sa race… »
Papi continuait à remuer les lèvres mais sans émettre un son. J’étais très pâle.
« Des litres de foutre » finit-il par conclure, en relachant la pression de sa main sur mes cheveux, pour m’indiquer que la leçon était terminée. « Alors tu vois mon ptit mimi, tu peux rester dans ta chambre de merde à lire tes livres à la con, ou tu peux choisir de bander pour de vrai. Tu peux trouver un cul qui te plaise, un cul jpeg, avi ou en hologramme, peu importe. Et tu peux l’aimer. Et t’en sortir la bite à la main, te trouver une raison de vivre. »
J’avais repris mon souffle. « Mais elle, qu’est ce qu’elle est devenue ? »
« Oh elle… Elle a disparu, presque du jour au lendemain. Peu de temps après un message à commencer à circuler sur les forums: la police canadienne avait retrouvé des photos d’elle nue du temps où elle était mineure, et l’avait obligée à fermer son site. C’était fini.
Je suis passé à autre chose. Nous sommes tous passés à autre chose. De temps à autres j’effectuais tout de même une recherche, par sécurité: quelques threads lui rendaient hommage, quelques photos perdues refaisaient surface, mais c’était… oui, c’était bel et bien fini.
Une vidéo a commencé à circuler, une séance de baise ambiance fin de petit-déjeuner filmée par un trépied. Mais c’était comme écouter Islands après avoir été fan des Unicorns. Et puis le porno avait changé. »
La vidéo qu’on aurait aimé ne jamais voir
Papi a remis ses vêtements. « Mais ce n’est pas parce que le porno a changé que tout est foutu. De l’imprévu il en reste plein la toile, et même si tu as honte parfois des choses qui te font du bien, l’important petit c’est que tu trouves ta voie ».
Quand il quitta la pièce, je réalisai que le chibre de ce type était bien plus gros que celui de mon grand-père, et compris que je venais de tailler une pipe à un parfait inconnu. Bref, il fallait vraiment que j’arrête le lithium.
Voilà. C’était donc l’histoire de comment j’ai arrêté de prendre du lithium.
En vous remerciant.
Le coup du papi qui met sa bite dans la gorge de son petit fils c’est vraiment pas drôle
On le répétera jamais assez, mais l’inceste était la norme dans le porn 80s Taboo
Au contraire, moi ça m’a fait hurler de rire l’incongruité d’une telle scène : Papi te fait la leçon en t’obligeant à lui tailler une pipe.
Mon grand père ne m’a jamais raconté d’aussi belles histoires…
Les sites de thumbnails. Le porn d’avant les tubes. KATE’S PLAYGROUND ET SON PUTAIN DE PIED CHELOU.
NEXT DOOR NIKKI CHEZ JERRY SPRINGER
Oui ça j’men rappelle! J’ai du mal mater mille fois cette scène. Enfin, ses nipples tant imaginés étaient là.
C’est avec une émotion mal contenue que j’ai lu cet article (pour lequel d’ailleurs je vous remercie).
De doux souvenirs me reviennent peu à peu : l’été, les cerises dérobées dans les arbres, le bourdonnement des abeilles et l’odeur de l’herbe fraîchement coupée…
La lueur si particulière des rayons de soleil qui traversaient les vitres poussiéreuses de la cave, Papi et sa « sucette », Papi qui me fait découvrir mon point G…
OK, c’est pas parce que c’est un site qui parle de cul qu’il faut « glorifier » l’inceste, sérieusement vous allez pas bien ou quoi?
ça va être quoi après? ah non en faite on y est déjà!
c’est dégoûtant
Révise tes classiques du porno 80s avant de sortir ça, ou va faire un tour sur revebebe.free.fr.
C’est étrange c’est beau et c’est crue ….
c’est une belle leçon de vie quoi que capillotracté
En tout cas cette histoire m’as émue et envie de te dire je t’aime.
Chère Audrey,
Quand tu vas au cinéma voir un film qui aborde la pédophilie est-ce que tu deviens pédophile ? Non… Est-ce que le film en devient « dégueulasse » ? Non
Donc ton « c’est dégoûtant », va l’étrenner ailleurs 🙂
Puis, à la fin de l’article, on voit bien que personne n’a sucé grand-père… mais bon, l’envie de critiquer est plus forte que celle de lire jusqu’au bout.
Et même si c’était le cas, parler de quelque chose sans le critiquer ouvertement ce n’est en rien en faire son apologie.
Bref…
Article étrange en tout cas, que j’ai plus lu comme une nouvelle que comme un sujet du Tag.
Notre liberté éditoriale est totale, c’est la vertu de l’indépendance.
« toujours le poing levé », entre autres.
La chute est très drôle.
Remarque: en définitive, il ne s’agit pas d’inceste.
J’ai beaucoup ri, merci.