Wasteland, deux Lily à L.A.
Baptiser un porno Wasteland alors que son histoire prend place à Los Angeles, ça frôle le génie. Terre de l’abandon, terre de l’abandon de soi. Dès le titre, le nouveau film de Graham Travis (le mec qui a reçu cette année l’AVN Award et le XBIZ Award du meilleur réalisateur pour son Portrait of a Call Girl – qui n’avait hélas pas emballé la rédaction du Tag –, produit par Elegant Angel, sonne comme une belle promesse
Lily Carter (Anna) et Lily LaBeau (Jacky) sont dans le même bateau. Vieilles amies d’école, elles se retrouvent au ♥ de la ville des possibles le temps d’une aventure sexuelle et nocturne. À leurs côtés : Liza Del Sierra, Manuel Ferrara, Xander Corvus, Karlo Karrera, Alec Knight, Eric John, Sarah Shevon, Tiffany Doll et Brian Street Team. Le ton est donné.
Derrière la (bonne) caméra, Alex Ladd, le directeur de la photo du précédent Graham Travis. Lumières urbaines et incandescentes, il nous invite autour d’un feu de joie sur le sable californien. Et puis il y a les compositions aériennes de Bruce Carter pour porter ces douces images irréelles. La première partie du trailer fraîchement dévoilé vendrait presque un amour tragique aux faux airs de rêve, un long-métrage indé US, un truc sur-mesure pour Sundance.
C’est un peu long, un peu plan-plan, mais beau (et ce qui est beau m’intrigue). La seconde nous entraîne sur le terrain du latex, des tits et des couleurs pop. Elle se clôt sur une porte en acier obscure qui s’ouvre vers le vide. La poésie du X… Ou la prédiction d’un ennui absolu ?
En DVD et Blu-Ray courant juillet 2012.
Planant, et complètement aphrodisiaque ce trailer, on a des infos sur la BO ?
Très très très érectile ce trailer tout de même. Et avec un minimum de chair dénudée. Chapeau.
J’ai hâte, j’en suis déjà toute chose !
Les séquences sont meilleures quand la brune se tait. Certains diront que c’est un jugement macho, je répondrai que il est plutôt réaliste. A côté de ça, si certains d’entre vous ont vu le film SHAME, ils auront peut-être la même sensation que moi : on dirait que le réalisateur s’en est fameusement inspiré. (BO, sujet, scènes)