Claude François, le Hugh Hefner français
« Oh ! Quand tu souris, je m’envole au paradis, je vais à Rio de Janeiro. Je prends ta main et nos coeurs font plus de bruit que toutes les cymbales, du carnaval ». Claude François (paix à son âme) n’était pas qu’un sautillant bonhomme entouré de Claudettes, c’était avant tout un business man, un bourreau de travail doublé d’un fieffé coquin (peut-être que c’est votre grand-père, vérifiez l’arbre généalogique de Mamie). En 1975, sous le pseudonyme François Dumoulin, Cloclo décide de concurrencer avec zéro bar de pression le journal Playboy.
Le magazine s’appelle alors Absolu : le magazine français de la sexualité, et pour l’occasion il réalise des centaines de clichés érotiques au Moulin, où l’on imagine aisément voir défiler quotidiennement des groupies prêtes à tout pour approcher la bête (« j’ai plus d’appétit qu’un barracuda » disait-il). Les sirènes du Port d’Alexandrie se laissaient alors photographier par le Mal Aimé, lascives, dans un style hamiltonien typique de l’époque.
Drouot propose la vente aux enchères de ces clichés sous forme de diapositives originales Samedi 25 mai 2013 à 14h00, ainsi qu’une exposition publique aujourd’hui jusqu’à 18h au 9 rue Drouot à Paris.
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