Francesca Lé, bosser en couple dans le X
Une sorte d’épiphanie pornographique personnelle survint le jour où je découvrais Francesca Lé dans la scène 7 de F for Francesca, production d’Evil Angel réalisée par Jonni Darko : le bukkake pouvait avoir de l’intérêt.
À fond dans le cliché de l’actrice X vulgaire et assumée, Francesca suçait les grosses bites du porn US avec passion, abnégation et grand professionnalisme. Son visage noyé de semence, elle ne tiquait pas et jouait l’affamée sans sourciller. Assistant à une telle performance, je me suis penché sur cette actrice incroyable jusqu’alors invisible à mon regard.
Francesca Lé a tout de la MILF parfaite, en brune. Ça change un peu. Elle est née en 1970 et tient la comparaison avec la jeune garde du X en ayant conservé et entretenu (on ne veut pas savoir comment) un physique très attrayant. Sa carrière dans le porno débute en 1990. Elle prit congé des plateaux de tournage quatre ans plus tard. Elle gagnait déjà des prix, alors que tu n’avais pas encore découvert la branlette. Cette absence n’empêche pas Francesca de revenir, au début de ce siècle, devant et derrière la caméra avec son mari, l’acteur Mark Wood. Tous deux forment LéWood, un studio de production fondé en 2002.
La signature chez Evil Angel, qui distribue désormais leurs scènes, a mis la lumière sur ce couple moins glamour que Stoya et Deen ou Kross et Ferrara. Lé et Wood sont deux ouvriers du porn, appliqués et fertiles. Leur spécialité ? La domination et l’humiliation de jeunes actrices que Francesca offre à son mari. Le résultat est toujours intense, sachant que cela fait des années qu’ils bossent dans le milieu, qu’ils tournent presque quotidiennement et qu’ils vivent ensemble. LéWood valait bien un hommage.
Parallèlement, Francesca papillonne de-ci, de-là. Kink l’engage régulièrement, notamment pour la série Everything Butt, où elle abuse, ici aussi, d’un grand nombre de filles dans le respect et la confiance, valeurs essentielles à la firme de San Francisco. Angell Summers et Anissa Kate ont connu son intraitable domination et s’en sont remises.
Désormais, Lé manipule beaucoup plus la caméra que des queues (oui, elle était facile). Son mari la juge, d’ailleurs, meilleure que lui en tant que réal’. Il ne va pas s’en plaindre. C’est quand même dur de filmer et baiser en même temps.
Une de mes pornstars preferées