Ma première finition dans un salon de massage
C’est une devanture bizarre que j’ai souvent croisée, rose et grise, avec de grandes vitres noires et opaques. Il y en a beaucoup dans la capitale, mais ce salon de massage-là m’a toujours un peu hanté. De temps en temps, une vieille asiatique au ventre gonflé fumait sa clope devant la porte. Je n’avais jamais pensé à y mettre les pieds avant que le patron ne lance, un beau jour : « Et si quelqu’un allait se faire masser dans un salon thaïlandais ? » J’ai hésité, pensé à rien et me suis porté volontaire quand mon cerveau a interprété ce vide comme un « oui ».
Il a d’abord fallu attendre que ma situation financière me permette de m’offrir cette belle aventure, les prix de ce salon s’ouvrent sur des sommes à trois chiffres. Après, j’ai dû me décider. En quelques requêtes bien placées sur Google, j’avais compris que la légende de la finition était bel et bien fondée. Le tout a été d’accepter que j’allais effectivement me faire branler par une thaïlandaise aux mains huilées. Ça m’a pris quelques mois, je suis sensible. Malgré tout, je peinais à y croire vraiment.
Et puis je me suis retrouvé face à cette porte de verre noir. Il faut sonner. J’appuie, j’attends, j’entends des pas de pieds nus sur du parquet et on m’ouvre. Une asiatique d’une trentaine d’années m’invite à entrer d’un geste, elle a les joues percées d’acné, un débardeur rose pâle de petite fille et un minishort. Elle referme. Il fait très sombre et ça sent bon. Elle me demande ce que je veux dans un français presque incompréhensible ; ce sera le plus petit prix de la carte, une demi-heure de massage. Il faut payer d’abord, c’est 100 euros. Elle me lance un « merci chéri » très à-propos en comptant les billets et me pousse derrière une porte coulissante.
C’est une toute petite chambre, peut-être 4m². La lumière est basse et rouge. À droite, il y a un lit recouvert de papier, comme chez le médecin. À gauche, sur une petite table, des corbeilles avec des madeleines en sachets individuels et des bonbons à la menthe. Il y aussi une bouteille en plastique blanc. Je devine que la patronne me demande si je veux boire quelque chose : un thé, un café, un jus de fruit, un coca. Je refuse, elle ne dit rien et part en faisant coulisser la porte derrière elle.
Ici, on se fout que ce soit ta première fois. Je prends un bonbon et je me demande ce que je suis sensé faire. Me déshabiller, bien sûr ; sur le lit il y a une serviette. Je fais le piquet pendant une minute et j’enlève mon sweat. Finalement, je me retrouve à poil. Je mets le bout de tissu verdâtre autour de ma taille en pensant à toutes les fois où il a été lavé avant d’arriver là. On toque à la porte, c’est une jeune femme. Elle est nue, cachée derrière une serviette identique à la mienne. C’est celle qui va me masser.
Elle a mon âge, peut-être un peu plus. Elle ne parle pas très bien français, elle s’adresse à moi avec les yeux et les mains en formant un mot unique : « douche ». On sort de la chambre pour faire quelques pas vers l’intérieur du salon et atterrir dans une pièce fourre-tout éclairée crûment. Il y a une très grosse machine à laver, des piles de linge, une télévision cathodique éteinte sur son meuble et, en face, un canapé avec deux jeunes femmes dedans. Je leur jette un petit signe de tête auquel elles ripostent en souriant. Elles sont à portée de vue d’un petit renflement qui sert de salle de bain. La douche leur est dissimulée par un mur.
La pièce est un peu plus grande que la chambre. Il y a du carrelage brun au sol et sur les murs, un miroir et un lavabo. Je remarque quelques brosses à dents dans un verre posé sur une petite étagère. Tout est impeccable, les vitres de la cabine de douche sont si immaculées qu’elles ont l’air d’être neuves. J’entre dans le bac, la masseuse enlève nos serviettes et me rejoint. Elle a de petits seins et un peu de ventre, pas assez pour cacher la bande de poils très noirs qui marque son pubis. Premier contact entre les chairs, je n’essaye même pas de cacher ma bite. Je me sens vide et calme, comme si j’étais sur le point d’adresser mes premiers mots à un nouveau psy.
La masseuse joue du mitigeur avec des gestes précis ; la température de l’eau est parfaite au premier essai. Elle le sait ou elle s’en fout, parce qu’elle ne me demande pas si ça me convient. Elle garde la tête baissée. Sachant qu’elle m’arrive à la poitrine, je vois moins son visage que ses cheveux sombres et volatiles quand elle braque la pomme de douche sur moi. Deux points bien précis sont visés : ma queue et mon cul, on ne perd pas le nord.
Comme chez le coiffeur, je m’adapte tant que possible à sa routine quand elle commence à me savonner. Je baisse les épaules, je lève les bras, je tourne un peu sur moi-même. Ses gestes sont légers. Finalement, ses mains descendent jusqu’à mon sexe. Je laisse venir un début de trique mousseux. Rinçage. En me séchant, je suis gêné à l’idée de repasser devant le canapé et ses occupantes. Du coup, je dissimule au mieux mon demi-barreau dans ma serviette.
Tout ça pour rien, elles sont parties toutes les deux. Retour dans la chambre. La porte coulisse, les serviettes glissent à nouveau, je m’allonge sur ma bite. La température est agréable, le lit et l’oreiller aussi. La masseuse laisse couler un peu d’huile sur ma jambe gauche et la pétrit vaguement de bas en haut dans une caresse grasse et sans affection. Même traitement indolent pour ma jambe droite. Ça dure plusieurs minutes, c’est long, je suis tendu et je commence à m’ennuyer. Et puis ses mains remontent, cette fois elles appuient, elles agrippent, elles malaxent, même, et fort ; mes fesses ont droit à bien plus d’énergie que mes jambes. Ça me plait assez, j’arrête enfin de retenir ma respiration.
Malheureusement, ça ne dure pas. Quand elle glisse ses mains luisantes dans ma raie pour me caresser de l’anus jusqu’au périnée en effleurant mes couilles par-ci par-là, je me tends un peu. Elle le sent et laisse tomber mon cul pour remonter vers mes épaules et mes bras, qu’elle masse comme mes jambes, avec des gestes lents et lassés de travailleuse à la chaîne. Même mode opératoire pour le dos. Je ricane intérieurement en me disant que des étudiantes m’ont massé mieux que ça.
Jusqu’ici elle était restée debout. Là, elle m’enjambe. J’ai la tête dans l’oreiller mais quelques bruits visqueux me font deviner qu’elle s’enduit d’huile. Elle s’incline ; je tourne un peu la tête, elle est à quatre pattes au-dessus de moi. Son ventre tombe, il est gras et plissé comme celui d’une femme distendue par une grossesse. Je sens ses tétons frôler mes fesses et puis mon dos, jusqu’aux épaules. Arrivés là, ils disparaissent sous ses petits seins chauds. Elle s’est écrasée contre moi, contact total, elle monte et descend en expirant profondément par la bouche. Son haleine pue l’ail. Plus ou moins consciemment, je calque ma respiration sur la sienne.
Plaqué là, emporté dans le rythme qu’elle m’impose, je perds un peu les pédales : on m’avait dit qu’il ne fallait jamais toucher mais ma main droite agrippe le creux de son genou. Retardataire, je demande si je peux ? Elle ne capte pas un mot, elle se laisse faire, elle continue ses allers-retours, alors je remonte vers ses fesses. Elles sont petites et fermes, je m’y cramponne d’autant plus fort. Son souffle s’accélère alors le mien aussi.
Nouveau changement de position. Elle se relève, me tourne le dos et s’accroupit au-dessus de moi. Je n’ai pas le temps de comprendre qu’il va bien se passer ce que je pense qu’elle plaque son cul contre le mien. La voilà assise sur moi, de tout son poids. Tout en souplesse et en quadriceps tremblants sous l’effort, elle frotte ses fesses jusqu’à mes épaules et redescend, ainsi de suite. Tout ça me semble furieusement anti-érotique, je suis embarrassé et à nouveau tendu, j’en perds ma trique.
Elle se relève une dernière fois et m’explique avec quelques gestes et beaucoup d’onomatopées qu’il est temps de me mettre sur le dos. Je m’exécute alors qu’elle s’empare de la bouteille d’huile. Elle en répand sur mon aine et le haut de mes cuisses, mais pas sur mon sexe rougi et brûlant d’avoir été tant écrasé au cours des vingt dernières minutes. Nouvelles caresses indolentes. Une petite partie de moi m’empêche encore de croire au grand final ; quelle naïve.
La masseuse pose son torse en travers de mes cuisses. Ma bite est à quelques centimètres de son visage, je me remets à bander. Finalement, elle l’attrape en douceur et l’enserre pile comme il faut, ni trop peu, ni trop fort. Son geste est tellement sûr, je me sens comme le mitigeur de la douche. Appliqués sur ma queue, ses va-et-vient gras et mous font enfin sens. Pas de prologue en douceur, le rythme est immédiatement soutenu, elle se remet à souffler fort. Les sensations déboulent en un quart de seconde et je suis à ce point inondé d’huile qu’aucun frottement cuisant ne vient leur faire obstruction.
Cette fois c’est elle qui synchronise ses gémissements sur les miens. Elle se redresse et frotte mon sexe contre ses seins en me regardant droit dans les yeux. Je sens ses tétons durs sur ma queue qui raidit encore, je commence à avoir vraiment chaud. Le rythme s’accélère, sa main s’enrobe de plus en plus fort autour de mon gland à chaque aller-retour. Je sens l’orgasme se gorger dans les tréfonds de mon bassin, je lutte un peu, pas très longtemps. Je ne rattrape plus ma cervelle. J’ai peur de lui gicler en plein visage, elle est très proche, tant pis.
Tous mes muscles se tendent une bonne fois pour toutes. C’est intense mais piteux. Je garde un œil ouvert malgré la décharge, trop inquiet à l’idée d’éjaculer là où il ne faudrait pas. Elle ne sursaute pas et continue à me branler de plus en plus doucement, gentiment, sa routine est rôdée jusqu’au bout. C’était trop court à mon goût mais j’expire enfin. Première phrase intelligible de la masseuse : « C’est fini ? » Je souffle « oui » en pensant à la pauvre serviette verte. Je lui demande son prénom, elle répond « Sépia ».
Après m’avoir laissé respirer en essuyant le sperme de mon ventre et de ses seins, la masseuse me guide vers la douche. Cette fois j’y reste seul et je m’y nettoie à l’eau froide, rapidement. Mes vêtements enfilés, je me dirige vers la porte. « Sépia » a disparu, il n’y a plus personne où que ce soit. Je reste planté devant la sortie pendant quelques secondes ; comme un couillon, j’attends que quelqu’un vienne et me dise au revoir, merci, quelque chose. Je comprends finalement que ça ne fait pas partie du service et je m’en vais.
Super article, très bien écrit, très prenant, bon récit de l’expérience.
Au moins maintenant je sais que je n’irais pas tester ce genre de trucs, tu m’épargnes une belle somme.
Quel périple ! C’est comme si on y était, et puis que de poésie sur la fin, trop d’émotions en un paragraphe…
J’ai commencé à me masturber vers la moitié de l’article.
Une mauvaise expérience comme on peut en avoir n’importe où et avec n’importe qui.
Ce serait réducteur de croire que tous ces établissements sont comme celui-la, heureusement ce n’est pas le cas…
Euh vous savez que beaucoup de nanas travaillant dans ces centres n’ont pas de papiers et sont à la merci de leurs employeurs ? je rêve ou bien j’ai lu « sans affection » dès le début du texte ? La raison pour laquelle il ne faut pas y aller, ce n’est pas la « piètre qualité de service », c’est peut être le consentement douteux des travailleuses…
Douteux de faire un article sur ces salons sans évoquer le traffic humain qui se cache derrière.
Très bon article. Découvrir un endroit dans lequel on ira jamais est très agréable à lire.
Et oui c’est illégal et oui c’est inhumain, mais laissez le se faire bercer par son fantasme l’espace de 10 minutes.
Article captivant, on s’y croirait presque !
Expérience toute fois pas attirante donc merci pour ce témoignage.
Ou comment un p’tit mâle s’offre une pute asiatique et court le raconter à tout le monde. On n’est + vraiment dans le porno, là. Juste dans l’exploitation sexuelle.
La prochaine fois dans le tag parfait. : » Et si on allait en Thaïlande tester le tourisme sexuel histoire de voir si le produit local est mieux que l’import »
Article prenant, on ne peux lire ce genre de texte nul part ailleurs.
On sent l’auteur un peu naif (volontairement ou pas), mais cela reste une lecture sympa.
Au moins on sait où il ne faut pas mettre sa bite sous aucun prétexte! C’est plus navrant qu’une partie de jambes en l’air avec une prostituée même délurée… Dépendre d’une pauvre fille réduite en esclavage pour une piètre masturbation, malgré le body à body si bien décrit Ça ne peut pas le faire surtout à ce tarif…
je fais le voeu que mon meilleur ami maestro henri aille se faire masser la bite et les testicules jusqua ejaculation jusqu a la dernier goutte par une masseuse thailandaise dans une salon de massage thailandais .
la finition manuelle en salon de massage professionnelle est interdite par la justice francaise
dommage que les salons de massages thailandais se trouvent que dans les grandes villes .
Dernier message de moi meme pour un temps limité : j ai appris que il y a certaines masseuses professionnelles qui font aussi des finitions bucalles et des rapports sexuels avec des clients , et je fais aussi le voeu que mon meilleur ami maestro henri ejacule toute une recharge complète de son sperme dans la bouche d une masseuse thailandaises qui avalerat tout son sperme pendant une finition buccale et je fais aussi le voeu que maestro se fasse depasser très largement en totale de sexe par une masseuse thailandaise;
Tu t’es fais avoir mon grand!
Salon de massage classique, c’est 35 boules et 10e la finition avec les mains ou les pieds. Ca fait des années que je le fais et je n’ai jamais payé plus. Une nana ne recule jamais devant un type qui a une gaule de 20cm, zizi à la main.
Bonjour,
Pour un massage chinois authentique (demander les pieds et pas trop fort sur la tete), je vous recommande ce salon a proximite de Saint-Louis. Tout le corps est masse dans la plus grande tradition chinoise, il existe aussi des massages japonais mais pas de massage Thai.
Le lieu est propre et la decoration sobre. En plus, pour 50 EUR j, ai pu avoir une tasse de the et des bonbons.
L acceuil est chaleureux et les prix sont simples, et surtout on peux payer aussi bien en euros qu en franc suisses.
https://www.asia-girls-18plus.de/
Phone: CH – 0767735512
Mail: LanLan.Lee@gmx.net
JT.
Quel article « Poignant » !
Ce fut court mais intense, contactez moi su vous le souhaitez je suis très coquin !