Fuses, Four Chambers au temps de la COVID
Si la pandémie nous a tous·tes touché·e·s, elle n’a pas épargné le porno et particulièrement les productions alternatives. Four Chambers en tête, la scène porno s’est tournée vers du contenu solo, laissant aux performers la voie libre pour créer de chez eux et ainsi alimenter les tubes et les réseaux.
Pour Vex, c’est l’occasion de rendre hommage à tous ces projets qui devaient avoir lieu, ces collaborations avortées et tout ce travail repoussé. Mais il s’agit aussi d’un hommage à Carolee Schneemann, une artiste plasticienne qui a dès les années 60 exploré la sensualité des corps dans un court-métrage du nom de Fuses.
Ici, Fuses est une ode au porno et à la sexualité, Vex est seule sur son sol et pourtant accompagnée, couverte d’images. C’est sa manière de dire que le sexe survit au confinement, que nous ne sommes pas seul·e·s et surtout que le porno se réinventera et sera là quoi qu’il arrive.
Nous voulions faire un film, dans l’isolement du confinement, qui honorait les futures collaborations potentielles manquées et explorait de nouvelles façons de fusionner et de baiser à travers les distances.
Vex Ashley
Ces images qui s’emmêlent, ces corps indéfinissables, la lumière et les ombres qui se confondent, on reconnait la patte Four Chambers à des kilomètres.
Un érotisme dingue se dégage de cette scène, quelque chose d’électrique et d’explosif. Et en même temps, c’est nucléaire, car comme le dit Vex elle-même : « Le sexe, c’est la fusion. »
Pour voir Fuses : afourchamberedheart.com
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