Stoya
Née le 15 juin 1986 à Willmington en Caroline du Nord d’un père Serbe et d’une mère Écossaise, Stoya est modèle et actrice porno. Elle commence sa carrière en posant tranquilou à poil devant ses potes, puis sur des sites d’alt-porn comme Gods Girls. On entend par alt-porn, le porn baigné de culture punk américaine que le porno mainstream a mis de côté, c’est-à-dire – pour faire simple – des filles tatouées, même si elle ne l’est pas, enfin ses cheveux étaient bleus à l’époque, ça devait suffire.
La particularité de Stoya est d’être incroyablement belle, ce qu’on appelait à l’époque être “too beautiful for porn” et qui est devenu une nouvelle norme, mettant fin au cliché tenace de la blonde siliconée. Elle est l’ambassadrice du Tag Parfait, sans elle, nous ne nous serions jamais penchés sur le porno américain et on se serait contentés des tubes ou de nos meufs. Mais revenons sur sa carrière.
En 2006, elle tourne deux films pour Razordolls (RIP) sous le pseudo de Stoya Doll, puis pour Vivid Alt, la branche alt-porn de Vivid (RIP-bis) dans Debbie Loves Dallas d’Eon McKai (super film) et dans Man’s Ruin d’Octavio Arizala (quel drôle de nom). Repérée par Digital Playground, elle signe en 2007 un contrat d’exclusivité de trois ans et sa carrière décolle. On la retrouve dans sa première vidéo hétéro dans Video Nasty: Stoya et nos neurones s’en souviennent. Dans Jack’s POV 9, elle reçoit un livreur de pizza, et on commence sérieusement à péter un câble, puis s’enchainent Atomic Tease, Pirates II, Jack’s POV 13… on devient complètement cinglé, on largue nos meufs, on ne pense plus qu’à elle, elle devient symbole de porno glamour, de renouveau, de girl next door absolue.
On lui prête en 2009 une courte liaison avec Marylin Manson et elle s’éloigne en 2010 des plateaux, se trouvant trop à l’étroit chez Digital Playground. Elle revient progressivement sur le devant de la scène en 2011 dans de rares films. Elle continue à être modèle en posant entre autres pour le Richardson Mag ou avec Buck Angel, et commence en parallèle une carrière dans le show érotique. Délivrée de son contrat avec DP (qui entre temps a été absorbé par la holding Manwin), elle n’en profite pas pour autant pour multiplier les tournages et travaille son image glamour en affirmant son indépendance et en restant discrète. Mais entre nous, ça sent cruellement le changement de carrière vers le cinéma traditionnel à en croire ses dernières apparitions dans des courts-métrages. Ainsi pleurent nos coeurs quand apparaît l’automne d’une carrière dans la très courte vie professionnelle d’une actrice X.
Sachez que vous pouvez littéralement vous payer sa chatte, Fleshlight ayant sorti en grande pompe son modèle, et ainsi la rendre immortelle.
Sources et infos :
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Filmographie : IMDB – Adult Film Database
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