On aime : Bobbi Starr

J’ai l’impression que c’était hier. J’avais eu le droit d’emprunter l’ordinateur portable de mon frère, et mon premier réflexe, alors que j’étais jeune et bourrée d’hormones, a été de partir à la recherche de films pornographiques… après avoir enquêté sur les meilleurs moyens d’effacer un historique de recherche. C’était en 2006, Internet n’était pas encore si répandu, que voulez-vous. Incidemment, c’est aussi l’année où Bobbi Starr a commencé sa carrière, et c’est peut-être pour ça que cette jolie brune représente mon tout premier souvenir en matière d’érotisme et de pornographie.

Pour moi, Bobbi Starr, c’est la figure de la girl next door, la jolie brunette que déjà à l’époque je rêvais de mettre dans mon lit, tout en adorant la voir aussi bien avec des mecs qu’avec des nanas. Il faut dire que son porno gonzo a toujours eu le don de me mettre dans tous mes états. Parce c’est sans doute ça qui a donné ses lettres de noblesse à l’actrice, au même titre que Jada Fire ou encore Sasha Grey. Le porno avec Bobbi, ce ne sont pas des scènes ultra léchées – même si les chattes, les bites et les culs le sont – mais plutôt des POV – et du POV féminin en veux-tu, en voilà ! –, des films tournés caméra au poing, comme les reportages d’antan. Il y a un petit côté vrai, nature-peinture qui m’a toujours plu, et qui des années plus tard, me fait toujours autant d’effet.

Avec un regard comme ça, je te suis où tu veux, moi.

Soumission et fétichisme

Les années passant, j’ai un peu oublié ma passion pour Bobbi Starr, au même titre que celle que j’avais pour Kyo et la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Pourtant, régulièrement, son nom réapparaissait dans mon historique de fap, en particulier lorsque j’ai commencé à m’intéresser à des trucs un peu plus kinky. Du latex ? Elle était là. De la domination entre filles ? Toujours là. J’ai appris plus tard que la performeuse s’était très rapidement spécialisée dans l’art délicat du fétichisme, du bondage et de la soumission… En tant que soumise comme en tant que dominante. Une switch, en somme, comme je l’apprendrai en m’intéressant au vocabulaire de ce domaine.

Bobbi Starr, c’est une affaire de godes en verre, mais c’est surtout une affaire de langues. Je crois que c’est avec elle, encore une fois, que j’ai découvert l’art et la manière de faire un rimjob. À tel point que j’avais fini par écrire sur le sujet sur Le Bon Fap, et que cette vidéo reste encore aujourd’hui l’une de mes favorites. Ne vous attendez pas à trouver de la douceur dans ses vidéos : ici, les tags sont plutôt perversité, salive, anal gaping et autres débauches en veux-tu, en voilà.

Dans la catégorie « Rim job de compétition »…

Tu me manques, Bobbi Starr

Vous l’aurez compris, cet article a un peu tout de la déclaration d’amour. Après tout, le titre est « On aime », donc en même temps, ça se comprend. Et j’aurais adoré pouvoir vous donner des nouvelles récentes de l’actrice, vous sortir ses derniers gifs, son compte Twitter, ou même vous inviter à la suivre sur OnlyFans. Seulement voilà, Bobbi Starr, l’héroïne du cul de mon adolescence, est aujourd’hui une actrice porno à la retraite. Elle a mis un terme à sa carrière en juillet 2013 en annonçant être enceinte de son premier enfant, et ce qui ne devait être qu’une interruption momentanée est finalement devenu une situation permanente. Depuis 2015, son site internet officiel a même fermé, nous privant d’un contenu vaste et de qualité. Ne restent que ses archives, et mes souvenirs de sa langue, gravés dans ma mémoire.

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