Les sexcameuses déboulent
Inutile de tourner autour du pot plus longtemps, le business de la sexcam représente l’avenir du porno. Chaque jour, nous constatons la part grandissante du live show et des filles nues s’exhibant devant leur écran. La preuve, XBiz, le taulier des news de l’industrie du X, annonçait la première scène d’une webcameuse inconnue avec un mec, qui a eu lieu le 19 octobre.
Olivia Young est une jeune femme de 19 ans. Brune, menue, avec de jolis seins, elle possède une petite notoriété avec ses 2 000 followers sur Twitter et ses vidéos qui traînent sur les tubes. Ses shows sont diffusés, entre autres, sur la plateforme fondée par Eric John, acteur, réalisateur, producteur, etc.
Il s’agit d’Erotique Entertainment. Le principe est simple. Tu prends un flux de modèles – il en existe plein –, tu choisis, tant qu’à faire, celui qui relaie des cams de porn stars. Mais, pour te démarquer, tu crées tes propres shows. Tu engages des filles renommées et tu donnes rendez-vous aux internautes pour un live exclusif où Riley Reid et Asa Akira te manipuleront l’engin. Pour la bonne bouche, tu filmes le tout avec une vraie caméra et tu vends le résultat sur Clip4Sale. Double jackpot ! En effet, l’accès à tes webcams est payant.
Les sexcameuses deviennent, elles aussi, des stars dans les cercles autorisés. Alors, quand l’une d’elles va chevaucher un gars pour le plaisir des internautes, la nouvelle circule et XBiz.com la sort. Nous assistons à l’émergence d’une nouvelle notoriété dans le porno. Bientôt, le Tag Parfait traitera bien plus d’informations provenant du milieu de la cam que de la pornographie traditionnelle. Les actrices dominent encore en termes de célébrité. Mais il suffit de constater la fulgurante ascension de Khaleesi Candy, modèle française de Cam4, sur Twitter pour voir le futur. Elle possède plus de 31 000 followers en plus treize mois d’existence quand Liza del Sierra, actrice internationale et très active dans le Twittgame, en compte 48 000.
La cam est populaire tant chez les internautes que chez les modèles et producteurs. Presque gratuit (dans le cas des Cam4 et autres MFC) pour le spectateur, l’exhibition en live rassure les modèles, pas de maladies, pas de contraintes, on reste au chaud à la maison (sauf pour certaines qui travaillent dans des studios où les horaires doivent être moins souples). Pour les producteurs, c’est un spectacle unique que le piratage ne menace guère. Mater un show sur un tube se compare difficilement à l’excitation du moment, à l’interaction avec la fille. Puis il n’existe pas vraiment de copies des cams vendues à grande échelle, car la qualité du streaming en rend les débouchés commerciaux peu bénéfiques face à la HD et la 4K.
Bref, la webcam se développe toujours un peu plus. Attendez-vous à découvrir de plus en plus de filles provenant des internets, plutôt que de la production filmée des studios pornos.
Une question, ton pseudo, Fap since 1994 signifie que tu es né en 1994? simple curiosité. Sinon, l’article fait bien plaisir