La cumpilation de la semaine #9
Halloween a laissé des traces. Ce matin en arrivant au bureau, Saint-Sernin m’attendait, les yeux vitreux à travers ses grosses lunettes de hipster. Il a commencé à me raconter sa soirée et combien il a eu du mal à enlever les traces de faux sang sur son chibro. Il chope vraiment n’importe qui, je n’ai pas eu ce problème perso. Le Serbe, lui, était déjà au travail à compiler les infos de la semaine. Pour récupérer pépère de votre murge, on a de l’art, des inquiétudes et un casting de rousses à vous proposer. Ça vous va ?
Des tags et des hommes
Le cuckold, c’est voir sa femme se faire prendre par un mec sans être totalement d’accord et être quand même excité. Souvent relié à un fantasme interracial et de domination sur le mari, le cuckold avait son maître jusqu’à aujourd’hui : Shane Diesel (et non pas Swagg Man comme le voudrait la légende). Ah, combien de maris obligés de lécher sa semence à même la chatte de leur femme encore toute tremblante ! Des vidéos à l’ambiance très hétéroflexible. Quel sacré coquin ce Shane ! Aujourd’hui, James Deen s’y colle et se lance dans le cocufiage en direct. Deen avoue n’être pas très content de ce film, car il aurait voulu aller plus loin dans les situations de domination. Mais bon, il fera mieux la prochaine fois. Sachez que si ce fantasme vous intéresse, l’équipe du Tag se déplace. Nos services sont peu coûteux.
Selon Nick Drewe de The Daily Beast, Instagram a banni une centaine de tags dernièrement. Principalement des tags liés au racisme, aux insultes, mais surtout à la nudité. Instagram n’aime ni les tétons ni les poils qui dépassent. Alors, dans cette lutte perdue d’avance, les censeurs de hashtags bloquent #boobs et #boobies, mais pas #faketits ou #boobz. Malgré tous les efforts, ils ne pourront empêcher pas les gens de poster du nu. Il y a un deep Instagram rempli de teubs et de chattes, pour qui sait bien chercher. En attendant, tant qu’ils laissent le #bonui tranquille, on ne dira rien.
Calico Rudasil, éditorilaiste chez Sssh.com, exprime ses inquiétudes quant à l’émergence du porno éthique sur Peeperz.com. Que faire des épaules poilues de Ron Jeremy et des préservatifs obligatoires ? Autant d’interrogations qui poussent la blogueuse à s’inquiéter de l’apparition d’une industrie pornographique policée, départie de son côté joyeusement crade au nom d’un assainissement rassurant. Le désir de sécurité contre la soif de liberté, une question de société antédiluvienne qui risque bien de faire rager chez les pornographes dans les années à venir. Pour Calico Rudasil, l’éthique pornographique doit d’abord relever du bon sens et du respect, pas de règles contraignantes et hypocrites. Bien vu.
L’art du porno
Adult Magazine ne sort pas en kiosque, on le trouve sur Amazon. Le site est en construction et la seule image que nous ayons est la couverture. Mais Stoya l’a lu et elle a beaucoup aimé apparemment.
A little bird smuggled me a copy of @snpsnpsnp‘s delightful new magazine @AdultMag. It’s so good I have to take breaks between pages.
— Stoya (@stoya) October 31, 2013
Sarah Nicole Prickett est la créatrice de cette revue porno faite par des femmes, sans être nécessairement du porno féminin. Il parait qu’il y a des nouvelles et des photos, parmi les artistes de l’image annoncés, quelques habitués du NSFW matinal de Bbbarze. Nous ne pouvons donc espérer que le meilleur. Sarah, si tu nous lis, on adorerait recevoir un exemplaire de ton dur labeur. Bisous.
Tiens en parlant de Stoya, l’heureux couple qu’elle forme avec James Deen se voit placé en couverture d’un prestigieux magazine de mode : Arena Homme+. Le nom ne vaut pas tripette, mais cette revue anglaise, qui fête à cette occasion ses vingt ans, fait partie de ces publications que seul un certain monde relié à la mode et à la photographie connaît. En tout cas, James clame haut et fort sa fierté de faire la une et d’avoir été photographié par Steven Klein.
Cleyton Pettet s’apprête à abolir la frontière entre art et pornographie à sa manière. Le jeune homme de dix-neuf ans a décidé de perdre sa virginité en public au cours d’une performance qui doit avoir lieu à Londres, le vingt-cinq janvier prochain. L’objectif d’Art School Stole My Virginty est de désacraliser la sacro-sainte première fois : “Mon oeuvre est aussi une sorte d’enquête ; la pénétration change-t-elle vraiment quelque chose ? Est-ce vraiment si important ?” Lui et son partenaire, enduits de peinture, s’ébattront face à la foule sur une pièce de canvas. Une initiative intéressante, qui récolte déjà son lot de commentaires désespérés. A vous de juger.
A la recherche de la nouvelle Faye Reagan
Depuis que Faye Reagan a disparu des radars du porn (problèmes liés à la drogue d’après son ex-boyfriend, MST d’après 4Chan, tout ça reste assez flou) et qu’une de ses dernières apparitions dans un porn japonais pourrait bien figurer en bonne place au mauvais fappeur tellement le malaise est présent, on se demande qui va pouvoir la remplacer dans nos coeurs de ginger addict. Il faut dire que le vide laissé par Faye est grand.
Pourtant cette semaine, les remplaçantes se bousculent au portillon. Du côté de Sinn&Skinn, on mise tout sur Kate Potter, tâches de rousseur de compétition, regard pénétrant et petits seins en poire qui appellent l’été. Bon par contre, elle ne fait pas dans le porn, alors faudra juste utiliser votre imagination débordante.
[youtuber vimeo=’http://vimeo.com/73984425′]A la rédaction du Tag, c’est Elle Alexandra qui fait passer l’aiguille de la jauge dans le rouge vif, avec ses cheveux couleur Pink Lady et ses poses mi-mannequin, mi-girlnextdoor. Pour le coup, elle fait bien du porn, enfin du soft porn lesbien pour papier glacé de type Playboy. Va falloir encore utiliser ce qu’il vous reste de cerveau pour transformer vos fantasmes en réalité pixelisée. Mais, si elle se décide un jour à passer la barrière du porn hardcore sans forcément passer par la case X-Art, on tient sans problème notre nouvelle Faye Reagan, les seins en moins, la bonne humeur en plus. On y croit.
Bonus
Un acteur gay a pris comme pseudo Michel Platiny et pourquoi pas après tout ?
Au risque de passer pour une groupie : Elle Alexandra je t’aime !
Surtout dans ses duos avec Malena Morgan, c’est quand même beau l’amour entre femmes. Dites le Tag, vous nous préviendrez si ce joli renard décidait un jour de partager la caméra avec un homme ?