Justin Bieber, victime d’un complot porno
Tout commence avec Justin Bieber dormant tranquillement dans un hôtel brésilien. Soudain une jeune femme entre dans sa chambre à pas de loup, elle a dû récupérer une clé auprès d’une femme de chambre. Elle fait une vidéo de l’ex de Selena Gomez, comme s’ils avaient passé la nuit ensemble puis repart tranquillou sans le réveiller et en faisant planer le doute sur son statut d’escorte. Direct, upload sur YouTube, le buzz explose, il est dur et inévitable.
À la découverte du blondinet assoupi, tous les journaux titrent « Justin Bieber est allé au bordel », mais le pauvre Canadien à la mèche douloureusement absente dément. Dans la foulée, TMZ balance que Tati Neves, l’escorte présumée, a tourné dans des pornos (au moins trois scènes). On ne pouvait imaginer meilleur ramdam.
Les rédactions sont contentes, elles amassent les clics, mais qui a pris son billet d’avion pour vérifier les faits ? Et surtout qui a sorti l’info ? Perez Hilton l’a fait, et sans pression, tout le monde court derrière ce propagateur de rumeurs à plein temps. Ah les nazes ! Au Tag, en tant que Beliebers, nous n’y croyons pas, Justin est sain et pur, il ne commettrait jamais un tel acte ; coucher sans être amoureux, quelle idiotie ! Nous penchons plutôt pour la théorie du complot.
Tati Neves a monté l’histoire de toutes pièces, le plan com’ parfait. Elle a pigé le système qui fonctionne à l’ère de la culture porn : célébrité, teub dans la bouche en .mp4, argent. Une petite investigation rend cette hypothèse fumeuse légèrement plausible. Un certain Filipe Harlow a mis la vidéo de Bieber sur YouTube. 36 millions de vues plus tard, on ne sait toujours pas comment il a obtenu le fichier. Brésilien installé à Dallas au Texas, il dirige une société de services web et a travaillé dans l’événementiel. Il est aussi connu sous le nom de Filipe Golay, dont le site officiel présente une pole danseuse sur la page d’accueil. Ah ! ah ! le bât blesse là, n’aurait-on pas trouvé un complice, une tête pensante pour lancer Tati dans le monde du show-business ?
Parallèlement, le site hotmovies.com vend une pseudo sex tape qui n’est en fait qu’une scène d’un quart d’heure. Pas de studio avec pignon sur rue répertorié, les agitations dénudées de Neves semblent sortir de nulle part. Pourtant, nous savons qu’elle a tourné pour Mike in Brazil, sous l’égide du géant Reality Kings (Mind Geek). Sur le site officiel, aucune trace de celle dont les pseudos serait Emanuele ou Linda. Bizarre, bizarre.
Tout cela sent l’entourloupe franc-maçonne à plein nez. Preuve bancale s’il en fallait une, le mystérieux Manubrasil, 25 ans de Sao Felix do Coribe, a ouvert un compte sur XVideos deux jours après le scandale et il a posté une scène de Tati Neves quatre jours avant que TMZ n’annonce qu’elle avait tourné du porn. C’est bon, vous êtes bien embrouillés ? Alors croyez-nous quand nous vous disons qu’il s’agit d’un complot pour nuire à Justin. En attendant que la lumière soit faite, pour vous détendre, matez l’énigmatique Tati et l’honnête Mike, dont la besogne consiste à lutiner les lusophones sud-américaines.
Récapitulons, nous avons une vidéo YouTube de Justin Bieber qui dort publiée le 6 novembre, ensuite Perez Hilton révèle, sans trop savoir comment, l’identité de la fille le même jour. Le 7 novembre, des photos de Tati nue sortent sur les sites spécialisés en gossip. Le 16 novembre, TMZ confirme qu’elle a pratiqué le porno avec hotmovies.com. Désormais, Tati Neves prépare son futur. Elle a une page Facebook où elle rayonne, un Instagram privé, un compte Twitter qui démarre doucement, ainsi qu’une adresse courriel pour la contacter, si vous avez des projets « artistiques » à lui proposer. Les joueurs de l’équipe de France, s’étant qualifiés pour le Mondial, ont déjà réservé leur prestation personnalisée.
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