Kink ne veut toujours pas de la capote obligatoire
Ça chauffe un peu moins pour la bourse de Kink. L’association Cal/OSHA a décidé de baisser l’amende infligée au site, la faisant passer de 77 000 $ à 27 000 $, une somme qui pèse quand même pas mal dans le porte-monnaie. À l’origine de cette condamnation, une plainte portée par Michael Weinstein à propos d’une scène tournée en octobre 2013, sans capote. Mais Cal/OSHA a pensé, à juste titre, que le président de la AIDS HealthCare Foundation avait eu les yeux un peu plus gros que le ventre.
Cependant Kink ne compte pas se laisser faire et est bien décidé à faire appel de cette décision. Au centre de cette bataille judiciaire, on retrouve l’éternel débat sur port de la capote, bien évidemment. En plus des strictes mesures de tests sanguins, Kink compte bien préserver le droit de ses performeurs à choisir de porter ou non un préservatif. D’après le studio, l’actrice du shooting incriminé a refusé par deux fois le port de capote sur la scène, de plus, ni le VIH ni d’autres IST n’ont été transmises sur le tournage. Weinstein et son association n’en ont pas fini de lutter contre l’industrie, cachés sous les belles intentions de la capote, du moins c’est ainsi que le voit Kink.
En attendant le géant du BDSM américain compte bien infiltrer un peu plus le milieu mainstream avec le documentaire produit par James Franco, désormais disponible sur Netflix outre-Atlantique.
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