Chris Triance-Martin – Y’a que toi sur le balcon
Militons pour le droit à se foutre à poil chez soi quand on veut. Tout est mieux tout nu, de toutes façons. Ceux qui se sont déjà baignés sans maillot de bain savent, ceux qui ont déjà couru à poil aussi, ceux qui chillent nus dans leur douze mètres carrés le dimanche après-midi aussi. Difficile de défendre le droit de se mettre tout nu sans tomber dans l’insupportable délire nudisto-beauf « On est tous foutus pareils. » Pourtant, sans fringues, tout le monde se ressemble pour de bon ; le tissu ne fait plus barrage comme une couette, on se trouve soudain bien vulnérable, bien rose et fragile comme un ver. Ça rapproche. Pour plus d’humanité, tout le monde à walpé.
La puissance des cheveux est souvent sous estimée finalement. Et avec tout le respect et l’élégance qu’il est possible de mettre dans ce genre de propos: ce cul est fantastique.
Les cheveux ça fait tout, toujours.
Je serais elle, j’irai faire voir mes grains de beauté à un dermato. (surtout celui dans le dos, quand ça fait du relief, ça n’annonce rien de bon.)
Ça ne veut rien dire, c’est surtout la couleur qui annonce les problèmes. Je suis bardé de grains de beauté, tout est sous contrôle.
Arrêtez de pinailler. Je crois que je suis amoureux là.