X-Art : l’amour existe

Pendant des années, on a cherché à gravir le pic du lubrique, à aller au delà des barrières imposées par le porn, quitte à passer par la face nord. Puis, un jour on a levé les yeux au ciel et on s’est aperçu qu’on ne voyait plus que les nuages. On était au sommet. Au loin d’autres montagnes s’érigeaient encore, comme d’autres chapelles, d’autres aventures. Mais notre premier but était atteint, nous pouvions nous poser fièrement, le sexe au vent en étendard. Nous étions assis au point le plus haut de notre vie solitaire, l’air se faisait rare, on était sur x-art.
Au commencement était le vice
Plusieurs faits ont marqué ma vie en pornify, rarement du hard, j’ai toujours écarté avec dédain la course au salace. Je me rappelle de cette vidéo tendre, réelle, “Beth in bed”. Séance de masturbation dans le satin du matin orchestrée par cette douce créature qui s’enfonçait au plus profond des doigts voluptueux. Cette vidéo calme, loin des ass gaping et autres bêtises, me plongeait dans une rêverie amoureuse. Je me disais que cette fille était sûrement parfaite, ça m’arrivait de lui parler, de lui chanter une petite chanson qui faisait comme ça : “Beth, oh sweet Beth in your bed, touch your puss’ like you touch my hair”. La vidéo sautait vers la fin, j’ai passé des années à tenter, en vain, de la retrouver non froissée. J’ai vécu ce drame comme un amour inachevé, depuis je recherche ma Beth, et je l’ai retrouvée il y a quelques années, vous voyez bien de qui je veux parler.
Nous, les garçons sensibles, les anciens boloss qui avons creusé les tags à la recherche de l’idéal, on a toujours recherché l’impossible. Les filles parfaites, à la vingtaine éternelle.
Il fut un temps, il existait une impression pour ça, dorénavant caduque, le “too sexy for porn”, on la tapait pour retrouver ce que nos copines n’avaient pas. On avançait doucement, pas à pas, dans cet univers de fantasmes sans jamais retrouver notre sweet Beth. Puis un jour, sans crier gare, on a mis le doigt sur les premières lueurs d’espoir, les girls next door faisaient leur entrée fracassante dans nos vies. Les Lexi, Stoya, Faye et cie. Des filles qui, au lieu d’être mannequins ou de se faire chier dans l’érotisme, avaient décidé de nous montrer leur intérieur et de satisfaire la curiosité première des hommes. Elles étaient là, à baiser sous nos yeux interloqués, à donner au pieu, à être nos meufs en mieux. On se disait qu’on avait atteint un mur infranchissable, que l’au-delà s’appelait la réalité des gens qui ont de la chance, puis on a découvert le Graal. Une nouvelle porte, une autre dimension, un espace infini de possibles où les règles et les notions acquises dans le porn se retrouvent projetées contre les murs, laissant derrières elles les sales coulures des fantasmes de routiers.
De l’érotique au suprême
Monté timidement en 2007, X-Art.com a d’abord joué dans la cour de l’érotisme. Des mannequins, un univers encore un peu bancal et surtout des filles, exclusivement des filles. Sympa pour les yeux, mais vite dépassé par l’arrivée massive des tumblr et de quelques sites de teens orientés BFF et innocence. Fin 2009, un virage s’opère, une première vidéo tournée au 5D débarque, quatre minutes et une wanabee Beth qui se caresse. Deux semaines après, un couple, deux minutes trente d’une qualité exceptionnelle. X-Art entre chez les grands mais par la petite porte, sans faire de vague. 2010, forts du succès de leurs images et de leurs quelques vidéos HD, ils poursuivent sur leur lancée, épurant le design et étoffant le site. On regarde ça avec intérêt, mais encore un peu distant. Les vidéos sont peu piratées, moins que celles de the Art of Blowjob, qui sont une belle alternative, mais restent axées sur la pipe en slow-motion, faut pas être pressé.
Début 2011, c’est une petite révolution silencieuse que le monde du porno vit. Dans les charts des tubes (de XVidéos à Pornhub) on voit apparaître une vidéo avec Tiffany Thompson, bombe irréelle qui baise en HD dans la douceur d’un printemps naissant. Les types derrière X-Art viennent de piger comment on devait percer dans cette jungle, aller chercher le branleur là où il se trouve, pas sur les sites ringards, pas chez les vieux consommateurs, non là où tout le monde va et se retrouve : les tubes. 12 minutes innocentes dans un océan de gonzo bas de gamme. Les types derrière leur ordi se disent qu’un mec vraiment altruiste à uploadé cette vidéo pour le bien de la communauté. Ahah, innocents branleurs du dimanche, c’est un hameçon envoyé par X-Art pour tester le marché. Résultat étonnant si tu pensais que le porn sur internet, c’était encore de l’amat sale avec deux porcs en rut, chaque vidéo (entre une et deux par tube) trustent le top depuis plusieurs semaines, un record absolu de commentaires, des notes frôlant les 100%, du jamais vu. Les producteurs ont cru qu’on voulait de la merde ? La preuve que le public est bouillant pour de la pure came, pour la pire dope vicieuse, celle où, attention à ce que je vais te dire, tu es capable de faire chauffer la carte bleue.
Ceci n’est pas un threesome avec Faye Reagan. © www.x-art.com
Certes, sur votre droite vous pouvez voir Faye se toucher avec le logo du site, j’aurais bien voulu être payé pour écrire ces mots, mais non, ici, on aime, on partage. Alors maintenant que je t’ai coupé ta haine sous le pied, on peut continuer.
Immersion dans la perfection
A l’intérieur du site, c’est comme être un cocaïnomane dans l’arrière salle d’un trafiquant Bolivien. Des filles de 18 à 20 ans, dont la moitié de l’est (celles qui n’ont pas été retenues par les boites européennes, parce que jugées trop bonnes), silhouettes sublime, minois d’enfer, seins naturels, galets polis comme des voitures de prestige. Fébrilement, la gorge serrée tu fonces vers la partie vidéo, parce que les photos c’est bien, mais ça n’a rien de nouveau. Même si t’es amateur de sensations fortes, tu pourrais vite avoir le vertige. Full HD, nouveaux serveurs ultra rapides, des filles qui te font péter un câble, le hardcore il est dans ta tête, pas sur l’écran, tu me suis ? Je sais pas si t’es prêt pour cette expérience.
Chaque vidéo est un hymne à l’amour, je me suis surpris à être plus excité par les yeux de la fille que sa nouni, non attends je te la refais, je crois que j’y mets un peu trop les formes :
J’étais en train de me branler secos l’ami, quand cette petite m’a littéralement soufflé le mojo par son regard de braise tellement puissant que j’ai eu envie de plaquer l’ordi contre le mur et de le tamponner comme la dernière baise trois minutes avant l’apocalypse. Cette petite salope jouit dans son hot bath (Oh ! Beth…) et te regarde amoureusement comme si elle avait fait une “petite bêtise”, non mais wwwwoooooohh, tu te prends pour ma gonzesse là ? C’est à ça que tu joues ? Faire exploser les carcans de la frustration ? T’es pas toute seule sur le site ma cocotte, y’a une bonne cinquantaine de petites dans le même genre, je n’ai qu’un coeur pour aimer et je ne peux pas tout donner. Mais me regarde pas comme ça, arrête, arrête un peu, putain j’en pleure tellement tu CONNAIS MON PU-TAIN DE VICE. Lâche-moi, je ne suis qu’un simple pipou qui voulait gentiment faire du bien à sa quinouille, je voulais pas tomber amoureux cette après-midi, j’avais d’autres choses à faire, mais c’est trop dur de tenir sur ce site, je deviens dingue là, oh ! OH !!! WOOOOOOOOOOOOH !
BORDEL !
Quand l’homme jouit, il redevient chiant et se rend compte que la perfection est un autre sommet. Si X-Art emmène le porno à un niveau scandaleux, il n’oublie pas au passage de foirer quelques points essentiels. La bande son est absolument soporifique et le monteur a le cut un peu malheureux. Mais on oublie vite ces petits aléas pour revenir à l’essentiel : le retour du mojo dans un écrin soft. Pendant que les filles se jettent dans Kink, nous, on a la tête qui part en biais sur X-Art. Les deux extrêmes se rejoignent, on veut être traités avec respect.
Ayant eu l’a chance de gagner un mois d’abonnement au site je ne m’en prive et chaque soir c’est une nouvelle découverte. On est d’abord ébloui par la qualité de l’image, les filles sont sublimes, jolies, certaines sont parfaites. Les scènes de baise ne sont pas vulgaires d’ailleurs est-ce-qu’on peut vraiment appeler ça « scène de baise ».Je ne suis pas du tout un habitué du porno ( Le seul vu reste Malice In Lalaland) mais quand Tiffany se faire prendre par un mec lambda sur son transat elle lui fait l’amour, on capte beaucoup de choses, son plaisir, sa satisfaction et ces regards complices qui font toute la différence. La première que vidéo que j’ai vu sur x-art, c’était la scène de plaisir solitaire de Caprice et je suis tombé directement sous le charme. Une belle introduction, une petite musique d’ambiance en fond, des accords de guitare : J’ai adoré. Et Caprice … Caprice, la scène est belle mais le plus marquant c’est la fin, son sourire, son sourire de fille satisfaite, pas le genre sourire vulgaire auquel on est habitué sur youporn, pas un regard de salope. Non, le regard d’une fille heureuse, elle rit, elle est heureuse. Je suis tombé amoureux du site en lui-même et chaque soir c’est Caprice que je vais voir en premier.
Caprice… <3
Caprice est parfaite.
Mais quand même, sans vouloir faire débander tout le monde, et parce que moi aussi je suis accro à x-art, il faut signaler qu’elle a une petite ressemblance avec Justin Bieber.
Apprécier la réalité va être difficile quand on s’habitue à tant de perfections. Je feuillette un magazine et je me sens moche dans cette robe. Je chevauche mon amoureux et je me sens moche sur sa queue. Mais peut-être suis-je trop exigeante ou trop influençable ?! Ou juste une complexée de plus 🙂
Depuis je sors plus de chez moi, la réalité est trop cruelle.
J’hésitais à m’abonner à x-art à force de voir leurs vidéos si bien classées sur fantasti.cc… Je pense que je cet article va contribuer à me faire craquer.
Par contre » Quand cette petite m’a littéralement soufflé le mojo par son regard de braise tellement puissant que j’ai eu envie de plaquer l’ordi contre le mur » C’est quelle vidéo ? *_* Aelo : Un petit air c’est vrai aha.
@LitePanda « Bath » d’où est extrait la petite séquence de fin. Mais c’est applicable à tout le site.
Dire qu’il existe encore des gens pour trouver un intérêt au monde réel…
Je veux vivre là-bas, mon Xanadu à moi, « un majestueux dôme de plaisir »…
Pourquoi, pourquoi est ce qu’il a fallu que le dernier vestige de ma naïveté d’enfant soit piétiné de la sorte ?
J’étais de ceux qui pensaient que ce genre de fille appartient au domaine des catastrophes naturelles. Elles apparaissent parfois, emportent tout, sans aucun but à part servir la beauté.
Et si reproduction il y a, ça serait par mitose, éventuellement.
Érection mélancolique donc, mais érection quand même.
Sinon Faye Reagan je l’avais vu que dans des gonzos dont la platitude n’avait d’égale que la vulgarité revendiquée.
Je sentais qu’elle et ses taches de rousseur avaient du potentiel, et le potentiel gâché moi ça me fait débander.
Là elle m’a touchée en plein cœur, Je vous laisse Caprice, j’ai trouvé ma muse.
Ben moi non. Pas cette excitation juvénile dont tu parles. Ca m’ferait presque chier même (enfin je n’ai vu que les extraits en liens). Non clairement : même pas envie de re regarder.
La hd c’est cool, mais trop c’est creu. Les belles filles c’est très bien (hell yeah!), mais mal cadré ça ne sert à rien… Voilà, je veux de la vie moi, je veux que ça transpire et que ça dégage quelque chose. Du grain, de l’image qui respire, se tend, perd la raison. Là c’est très lisse, ça fait même naphtaline, mort, poupée de cire. Il me semble qu’il y a derrière ça un rapport à l’autre en général et au porn en particulier assez glauque finalement. Une idéologie du corps parfait (brr, un frisson me parcours l’échine… je crois percevoir au loin des chemises brunes… n’allons pas trop vite pourtant) On est très loin, à mon avis, de Kristina Rose et Manuel Ferrara. Merde, c’est chiant votre truc !
La grosse différence entre un trompe l’oeil et un tableau impressionniste, par exemple, c’est que si dans un on peut se dire des trucs du genre « waaah, elle serait trop bien la vie si elle était comme ça! », dans l’autre d’abord on ne dit rien, on ressent, quelque chose de profond et complexe est invoqué. Quelque chose qu’on sait réel et c’est justement là le point : la réalité offre une profondeur insaisissable dans son ensemble. On met du temps à la comprendre, à saisir les tenants et les aboutissants, et laisse un petit goût d’impossible, d’inachevé, d’un presque qui nous dynamise et nous permet de créer.
Le pur fantasme, l’image seule quant à elle peut se concevoir tout à fait en un instant. Elle ne laisse rien à côté, comble le manque tout entier mais n’est pas plus que ça, ne se définie au-delà. Pas un espace n’est laissé dans l’ombre de l’incertain : la pure surface est une réponse définitive et, de ce fait, un peu totalitaire. Réduire tout à la seule surface ne permet pas d’inventer, de créer, de rêver l’objet. C’est pourtant là qu’est la condition de possibilité d’une jouissance profonde.
Enfin il me semble…
La scène avec Manuel Ferrara et Kristina Rose ne m’excite pas, je trouve la trouve très belle, crue, brute, mais pas d’érection possible quand l’intimité devient trop réelle. Je préfère naviguer dans la contemplation.
Par contre, cite moi d’autres exemples que cette scène, pour situer un peu, car c’est joli les belles phrases mais on a besoin de quelque chose de tangible. J’espère que tu ne fais pas partie de ces gens (principalement des filles) qui fantasment des pornos qui n’existent pas.
En gros , tu aimes un bon vieux porno amateur sur youporn ? Là ou çà transpire et ou çà sent sous les aisselles ?
Hé hé ! Non, c’est pas ça! Il ne s’agit pas non plus d’un truc crade pour du crade, parce que ça ferait plus vrai si c’était flou et que l’image bougeait. Je ne fais pas non plus parti d’un type qui trouverait toujours un truc à redire sur le porno pour finalement 1/ se soulager de l’excitation et 2/ exprimer l’interdit pour 3/ rester suffisamment éloigné pour ne pas être éclaboussé par sa propre excitation. (Je remarque quand même le petit coup bas du « principalement des filles » ; si on en vient à attaquer ma masculinité, c’est que le sujet est peut-être plus sensible que je ne l’aurai cru !)
J’ai pas une culture suffisamment étendue dans le sujet pour vous citer d’autres scènes qui m’auraient touché particulièrement. Perso, avec celle de K. Rose et M. Ferrara j’ai trouvé filmé ce qui me plait « théoriquement » dans le porno mais que jusqu’alors je n’avait vraiment retrouvé que dans la littérature ou la bande dessinée. Cette scène est effectivement très intime, mais ne m’a pas dérangée. Au contraire, je m’y suis retrouvé. Elle a résonné avec des éléments en moi qui me touchent, des choses qui m’occupent, m’obsèdent même et que je cherche à faire émerger dans mes propres activités. C’est ce que j’entends dans un porn qui appellerait à la création.
Alors qu’il soit crade n’est pas le problème, il faut qu’il soit vrai. L’image peut être très léchée – c’est bien vu dans ce genre de domaine soit dit en passant – les filles peuvent être des bombes sexuelles ou, à l’inverse maladroit, cheap, un peu de cellulite ou d’autres trucs qui dépassent, encore une fois ce n’est pas le problème. Il y a plein de façons de créer avec des images de cul et ce qui importe est bien plus la démarche et la création que la méthode en elle même.
La méthode, c’est peut-être ça qui me dérange dans ce style de porn que tu présentes là, Gonzo. Je ne vois que de la méthode, de la technique (ce que j’appelle la surface) et pas le fond qui, pourtant, est le noyau sur lequel se développe la rêverie.
(Tout ceci ne venant bien sûr pas remettre en question le fait que Candice semble, enfin à l’image tout du moins, surhumaine…)
Point de vue intéressant mais que je ne partage pas. Trop jeunes, trop lisse, trop parfait, trop timide.
Comme le disait un grand philosophe de notre siècle : ça sent trop le savon et pas assez la foufoune.
« principalement des filles », c’était effectivement pour montrer une culture porno moins étendue que chez les mecs ou les accros.
Ah, si c’est un plaisir d’esthète, alors…
Peut-être, je ne sais pas. Mais si tu tombes sur un porno qui te parle entièrement, je serai ravi d’y jeter un oeil.
eh mais pourquoi mes commentaires apparaissent pas!
si tes commentaires apparaissent, mais tu t’es loguée avec une adresse mail différente. Les commentaires sont modérés pour le tout premier commentaire d’un avatar, pour éviter les trolls, mais je vais peut-être faire un essai de souplesse. Essayons aujourd’hui.
bon, je disais, que comme Jo et elienai, je vois pas trop l’intérêt de X-art.
elles sont toutes blanches, toutes minces, toutes jeunes… assez insipides pour la plupart.
c’est quoi?
Met-Art mais en plus explicite?
Explicite-Art mais en plus joli?
j’ai l’impression qu’il y en a 3000 des sites comme ça, entre Hegre-Art, Nakedby, PetitesParisiennes, Juliland, AbbyWinters, GirlsOutWest, FemJoy, LittleMutt…
évidemment ils sont pas tous pareils, plus ou moins porn, de plus ou moins bonne qualité techniquement et esthétiquement, avec des meufs plus ou moins vulgos, plus ou moins naturelles, plus ou moins normées, mais ce que je comprends pas c’est en quoi X-art sort du lot.
J’ai retrouvé ce commentaire dans les spams, alors je le remets.
Ce qui est drôle c’est que Little Caprice est à peu près l’exact contraire de Virginie Caprice.
A part ça cette fille revient tout de même de loin: il y a encore deux ans elle jouait dans la cour des braces and pigtails, option baise en famille dans la chambre de la petite soeur.
Et puis aujourd’hui, soudain, elle a 19 ans.