Hier soir, j’ai parlé à Dana DeArmond
Il est 3h dum’, je suis prêt à me coucher pour bien profiter de la pénible journée de chômeur qui m’attend le lendemain. Il est 3h dum’ et Dana DeArmond vient de se connecter à Twitter. Je browse les MAJ de son tumblr quand soudain celle qui aime à s’affubler du sobriquet « the ultimate girl next-door » lâche ce discret petit gazouilli :
Il faut savoir que j’ai, de nature, un tempérament assez joueur, voire tête brûlée, et c’est donc sans hésiter que je clique sur cette invitation, sans pour autant en espérer grand chose. Un cam show hosté par une des Performer of the Year, il doit y avoir une sombre histoire de paypal et de room privées ne coïncidant pas avec ma conception libertaire et pirateuse des Internets mondiaux. Après tout, il s’agit là de son gagne-pain. Mais surprise, je me retrouve nez à nez avec Miss Anal Queen en personne, souriante et très mignonne avec ses lunettes sur le nez et ses vêtements sur le dos. VG avait déjà détaillé ici le fonctionnement d’un site comme Cam4 et de son porn semi-amat et semi-gratuit.
Le site CamModels fonctionne sur le même principe de session chat publique ou privée sur lesquelles les prestataires peuvent fixer des tarifs grâce à une devise spécifique (ici, le GOLD). Exemple : « Si je reçois 100 Gold j’enlève le haut, 300 j’enlève le bas, 1800 je ramène le chien. » L’intérêt principal sur CamModels semble être, comme sur Cam4, la possibilité de lurker sur une session gratuite, le fameux Programme Commun cher à Mitterand. Il est possible de laisser les autres voyeurs payer de leur poche et de profiter quand même du show. Le concept, déjà tentant avec une inconnue notoire, le devient encore plus quand vous tombez sur Dana DeArmond.
Je me cale donc avec mon pop-corn et j’attends la suite. Pour le moment on pourrait être dans une vidéo-bulle Google Plus (RIP :c ), ça discute dans la bonne humeur, Dana nous raconte comment elle est entrée dans le porn, puis commence à se confier. Elle évoque ses limites (oui, elle aussi a des limites) car si elle a tenté cette année la DP anale (dans Gangbanged 2), elle n’est en revanche pas prête à utiliser son portable pour se masturber. #scoop
Les troll habituels sont là, évoquant avec verve leur verge turgescente et surdimensionnée, mais ça ne semble pas troubler la belle qui décide de lancer un Gold Show : le concept est simple, elle fixe un montant à atteindre dans un temps imparti : si elle reçoit assez de dons, elle se lancera dans un show. 250 $ en 15 minutes, le défi semble réalisable, malheureusement les minutes passent et personne n’allonge. Au bout de 5 minutes, toujours rien, on sent Dana devenir nerveuse, s’exclamant à plusieurs reprises.
I am a huge pornstar, you know I’m worth it, come on, give me your gold, give me your gold.
Pour accélérer le processus, Dana décide de tomber le haut mais rien n’y fait, à 10 secondes de la fin, elle n’a atteint que 130 $. 3, 2, 1, fin du compte à rebours, la session se termine, la fenêtre se ferme, on remballe, Dana ne reviendra pas. Comme quoi le business n’est pas simple, même quand on est une « huge pornstar« .
Que cet échec un peu triste ne vienne cependant pas masquer une autre réalité : les pornstar sont chaque jour plus nombreuses sur ces nouveaux réseaux et les sites ont bien compris la mane qu’ils pouvaient en retirer : services premium, exclusivités etc, le pron se joue maintenant en temps réel, et va falloir payer.
J’avais croisé Aria Giovanni (!) sur myfreecams.
Ça sentait plus la fin de carrière qu’autre chose par contre. Un peu triste.
Alors ça c’est carrément le truc dont j’attends le plus l’évolution dans les mois/les années à venir. Le nombre d’actrices qui tournent pendant quelques mois en multipliant les performances (DP, anal, threesome…) puis qui annoncent leur retrait et qu’on retrouve à bombarder nos TL d’annonces de shows augmente sans cesse. Et pour pas mal d’entre elles il n’est plus nécessaire de faire beaucoup de scènes pour vivre. A mon avis c’est un truc qui peu à peu est en train de tuer le business. De plus, certaines (comme Dana dans le cas présent) apparaissent comme de vulgaires objets de plaisir avides d’argent et ça quand même c’est pas beau.
She’s a Golddigger !
Mais bien sûr !!!! Le live porn ! Le voilà le salut du porn contre les tube et le piratage ! Faire payer une blind pour voir du porn (le tournage) en direct. C’est un peu l’équivalent des concerts pour les musiciens. Le terme « performer » prendrait tout son sens. Et après rien n’empêche de commercialiser les vidéos comme d’hab. Nan ?
« ma conception libertaire et pirateuse des Internets mondiaux » :3
C’est bien aussi les histoires de semi-échecs, mi-epic win mi-gros fail. La vie, la vraie. Celle où tu finis un peu frustré, un peu gris, avec ta mi-molle à la main, en ayant eu la conscience d’avoir vécu un instant rare, et peut-être d’être passé à côté d’un truc extraordinaire…
Merci thelightcarrier
Sympa pour ceux qui ont lâché du fric pour rien…
« I am a huge pornstar, you know I’m worth it, come on, give me your gold, give me your gold. »
Toujours pas fan de ce raccolage virtuel…
@zafinho , ils ne sont pas débité s’il n’ y a pas de show.
C’est la qu’on voit qu’etre webcameuse c’est un « métier » a part . Tu peux être l’actrice la plus connue , la plus salace , et ne pas être bonne en webcam .