Jada Fire et Jenna Haze s’en vont

La team #ebony pleure depuis quelques jours les chaudes larmes du ghetto, When Seasons Change de Curtis Mayfield raisonne dans nos têtes, nous, les blancs, les white, les blancos attirés par le feu noir, avons perdu la prêtresse de nos fantasmes.

Jada Fire a décidé de raccrocher les gants à 35 ans, nous laissant ainsi orphelins dans nos recherches vers l’ebony parfaite. Black is beautiful… Skin Diamond n’y pourra rien, nous sommes tristes comme un Italien sans femme et sans vin. Ces énormes mamelons larges comme des soucoupes ont fini de se poser sur la planète porn, Jada part vers d’autres aventures, son cul qui a tant donné pour nous satisfaire peut enfin prendre sa retraite.

C’était la générosité salvatrice de ceux qui ont trop saigné le tag #skinny, le contraste, le blanc et le noir, ce boule dans lequel j’aurais bien troqué mon âme contre quelques minutes, la tête enfouie à chercher la rédemption par l’étouffement. Des images sales me viennent en tête, le porn reprend vie quand ses amazones nous quittent. Les blanches m’ennuient, reviens vers moi Jada, déniaise-moi une nouvelle fois à m’en péter les tympans. Pour toi je redeviendrai Congolais, je saurai être à la hauteur, redonne-moi foi au porn, prends ma main, je veux croire en Jésus, au très haut. Appelle-moi si tu es de passage, il y aura toujours une place pour toi dans mon coeur.

2012, on attend l’alignement des pouces, mais c’est les départs à la retraite qui se succèdent. Jenna Haze emboite le pas de Jada à l’aube de ses 30 ans. Bizarrement Curtis sonne faux ici, Jenna c’était une autre équipe, un tout autre style. Performeuse hors pair, reine du teasing à rouler des hanches comme personne dans des milliers de kilomètres d’escalier dans les suburbs californien – donc américaine jusqu’au bout des ongles. Son boule a toujours eu notre pouce, moins son nez, encore moins sa voix perchée si haute, qu’un pendu aurait porté plainte.

Le porn de L.A. sans tâche, propre, carré. La lingerie sophistiquée, les grands espaces dans ses yeux avides, le don de soi quand il s’agit de satisfaire une équipe de la NFL. La porn star comme on l’imagine, pour les tipi que forme l’entre-jambe des étudiants sur leur campus quand le soleil commence à taper trop fort.

C’était l’honnêté d’une gaule bien amenée, un fap de qualité en coupant le son, en remettant Curtis période Roots pour réchauffer le terrain. Jenna qui emprunta son nom au Purple Haze d’Hendrix, se dit qu’au tournant 70s les choses se passaient au fond des studios d’enregistrement. C’est à ce moment là que Jada décide dans ma tête de la rejoindre une dernière fois, le sapphisme explose alors dans un roulement de caisse claire, un Sacre du Printemps en plein hiver. Sur ces images j’ouvre mes fenêtres en grand, le froid n’existe plus, le Canal St Martin passe de patinoire à magma délirant. J’attends le printemps, je le défis d’un sexe tendu vers les cieux, les pigeons qui se les pèlent en face n’y comprennent rien. C’est le porn mes bon amis, la tension sur écrans, les fantasmes qui décollent, rejoignez le mouvement !

Jeudi 9 février, je n’ai plus froid, l’avenir est devant nous.

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Get down, baby To the funky, funky, funky groove Get down, baby Let the light reflect upon your natural mood

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