Avril 2012 – Sophie
Née :
1990
Ville :
Paris
Ta première rencontre avec le sexe ?
Début primaire je crois, on jouait à « touche pipi » entre copines, c’était assez naturel. Je me suis rendu compte qu’il y avait une gène par rapport aux parents quand on s’est fait griller.
La première fois qu’une image t’a excitée ?
Dans les films à la télé quand mes parents me disaient de fermer les yeux, puis vers 10 ans j’ai découvert les BD de cul de mon père, peu après elles ont disparu et j’étais bien déçue. Mais ma première vraie image porno c’était vers 12-13. On a maté un film avec des potes ; ça m’a dégoûtée : la fille avait un piercing aux lèvres rattaché à un cadenas. Enfin, la première fois que j’ai cherché moi-même du porno, j’ai été aussi très déçue.
T’en regarde maintenant ?
Je regarde uniquement des trucs avec de filles, ça ne me dérange pas si c’est hard (gifles, gode-ceinture et cie) du moment qu’elles restent entre elles, là elles peuvent faire ce qu’elles veulent.
Qu’est ce qui te dérange dans le porno « hétéro » ?
Beaucoup de choses. Il faut un certain degré d’intimité avec ce que tu vois, que ce soit réalisable. Je me retrouve pas du tout dans le porno hétéro, ça me blesse. Quand tu te balades sur les tubes, suffit de trois cliques et tu tombes sur des trucs hardcore. J’ai limite une distance par rapport aux mecs quand je vois ça. C’est filmé de façon médicale tout en étant une sorte d’opéra, ça crie trop, c’est une sorte d’opéra-médical.
C’est quoi alors ton tag parfait ?
#trib (de tribadisme, ndlr) ou #scissoring et le seul mec que j’autorise c’est dans les #threesome. J’ai pas encore trouvé mon tag hétéro.
Tu t’ennuies pas trop ici ? On parle principalement de porno hétéro…
C’est différent, il n’y a pas d’images et vos textes sont excitants. Le porno qu’on trouve sur les tubes me dérange visuellement mais le porno en lui-même m’excite. Votre catégorie Au Bon Fappeur est cool ceci dit.
Pourquoi vouloir être parfaite ?
Pour apporter ma pierre à l’édifice du Tag qui est quelque chose d’inespéré dans le porno, ça fait du bien de le voir à travers vous, d’y avoir un rapport quotidien aussi doux. Le sexe est essentiel dans la vie, et la manière de le voir influe sur ton comportement. On doit se battre pour un porno plus juste.
© Photo par Firr
Si vous voulez être le ou la prochaine parfaite, envoyez-nous un mail avec quelques photos.
1990 OMG
En tant que mec, dans cette interview, je ne me sens pas aimé (sanglots). Comme si nous étions (les mâles) des loups menaçant la paisible bergerie bondée de brebis lesbiennes qui ne peuvent jouer à « touche pipi » en toute quiétude. « Le seul mec que j’autorise… » ? Vraiment ?
Pu—n que ça fait de bien ! Une playmate lesbienne !
Le pied, … le tag parfait !
Je trouve ça très juste, simple et honnête ce qu’elle dit. Elle a raison. En plus !
C’est intélligent de dissocier l’excitation que provoque « le porno » et « l’idée du porno ». Et heureusement que ces interviews servent pas à faire un concours de celle qui préfèrera le tag le plus tordu. C’est une super playmate ! Une humaine !
Elles sont toutes humaines, toutes différentes. On n’accepte pas les gens qui font ça pour se montrer ou par pur narcissisme, l’interview est aussi importante que la photo.
Et celle-ci, moi, je la trouve super ! 🙂
Chacun sa perception du pr0n contemporain en effet mais je pense que l’on se retrouvera tous dans le why // « l’édifice du Tag qui est quelque chose d’inespéré dans le porno » […] « On doit se battre pour un porno plus juste. »
Ethical playmate. Chic.
J’ai exactement les mêmes tag \o/ J’ai plus besoin d’espérer être publiée sur Le Tag, j’aurai tout dit pareil.
Meilleure playmate.