La Bifle de Jean-Baptiste Saurel
Présenté à Cannes il y a peu, ce court-métrage de Jean-Baptiste Saurel pourrait bien vous calmer à coup de bifle dans la tronche.
Le réalisateur y raconte le lien complexe entre un homme et son zgeg dans un scénario déjanté mais judicieux. Le héros, propriétaire d’un video club, est confronté au nouveau fantasme de son employée et accessoirement élue de son coeur : se faire bifler. Violemment. Ou du moins assez fort pour avoir un orgasme (Dieu seul sait comment, on a essayé pendant des heures, rien à faire) sans non plus se faire casser la mâchoire ou les pommettes.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=yb_m32YgG_U[/youtube]Seul problème, elle veut se faire bifler par Ti-Kong, l’acteur le plus référencé du video club.
TI-Kong, c’est d’abord un expert en arts martiaux, mais aussi l’heureux propriétaire d’un bon mètre de viande avec lequel il s’applique consciencieusement à casser des piles de briques ou des planches de bois pour s’échauffer avant les tournages.
Ti-Kong, c’est le Bruce Lee de la bifle capable de te décapiter un boeuf d’un coup de chibre. A chaque apparition, les actrices ont la frousse et voient leur vie défiler, le cameraman reste en retrait, planqué sous son casque avec une grille de protection.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=M_jfMRfhK7A[/youtube]Comme on n’a pas grand chose à faire à Cannes – même si on est un peu jaloux de ne pas pouvoir se la coller sévèrement comme nos camarades du blog jeu et autres crevards aux bracelets vissés aux poignets – on ne l’a évidemment pas vu, mais ces extraits donnent envie. Si ce court garde le même ton, il a le potentiel pour devenir culte, alors on va miser dessus.
Can you feel the awesomeness coming ?
Euh non, non. Ça a l’air complètement à chier. Les mecs qui font du cinéma d’exploitation pour faire du cinéma d’exploitation sont des gros lourds. Leur public est peut-être pire.
Ah… Je pige mal, tu as vu le film ou pas? Tu peux nous en dire plus?