Ben Dover, Pirate Hater
Depuis mai 2009 le producteur anglais Benjamin “Ben” Dover est parti en guerre contre le téléchargement illégal (et il semblerait également contre le style et l’élégance propre à son pays natal). Ce chic type s’échine plus à attraper les pirates qui téléchargent ses films qu’à réaliser du bon porno. Il a d’abord envoyé des lettres de demande de dédommagement sans autorisation, du genre “coucou c’est moi le mec qui te fournit ton support masturbatoire. Tu dois me payer sinon j’entame une procédure judiciaire et tout le monde saura que tu aimes le porn.” Heureusement la justice lui mis un stop.
Revenu à la charge en 2011, il perdit un procès contre un internaute qui avait téléchargé illégalement son film Fancy an Indian?. Le juge a bien entendu considéré que l’adresse IP pouvait être hackée, partagée ou fausse.
La persévérance Anglaise n’ayant pas plus de limites que la cuisson de leur viande, Ben Dover (quel magnifique jeu de mot soit dit en passant) s’est relancé dans une procédure judiciaire en mars 2012 pour obtenir l’identité des propriétaires de quelques 9 000 adresses IP délinquantes. La justice ayant aussi ses humeurs, Ben Dover a donc récemment obtenu les noms de 9124 fraudeurs abonnés chez O2, le plus gros provider anglais.
Des courriers ne vont pas tarder à être envoyés aux adresses en question, provoquant probablement un beau bordel dans la douce Albion. Si le vrai coupable n’a pas la chance de tomber en premier sur le courrier on imagine bien la tête de Margaret, milf anglaise de bonne famille, qui va avaler son thé de travers en lisant un papelard pareil :
Recevoir un courrier de cet acabit c’est du spanking en règle. Une fessée ça fait honte et ça fait mal. En ouvrant l’enveloppe tu retombes en enfance, tu revois le visage sévère de ta mère qui te frappait les fesses pour te punir d’avoir volé des bonbons au supermarché. C’est la honte, alors tu payes ; malaise oblige.
Ces quelques producteurs sans éthique qui profitent de la cubabilité provoquée par le porn et qui font casquer les internautes peu scrupuleux sous prétexte de propriété intellectuelle sont encore peu nombreux. On aimerait tout de même qu’ils essaient de comprendre que le système a changé, et qu’il vaut mieux trouver des solutions que l’affronter.
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