Le plaisir de lire topless
Le saviez-tu que se balader topless n’était pas interdit à New York ? Ce sont nos confrères de Peeperz (plus précisément Lola Byrd qu’on salue au passage) qui nous apprennent ça en plein mois de décembre alors qu’on se gèle les tétons. Effectivement, depuis 1992 la plus haute juridiction de l’Etat de New York a donné gain de cause à deux femmes verbalisées en 1986 alors qu’elles pique-niquaient peperlito les boobs à l’air. Décision prise au nom de l’égalité homme-femme, des seins n’étant finalement que le résultat d’un torse qui aurait pris plus de volume, et on connaît bien des hommes dont la poitrine en ferait rougir certaines.
En France, si la pratique est courante et légale sur les plages, elle est interdite dans plusieurs municipalités ; en témoigne ce panneau Paris-Plage : « toute tenue qui laisserait entrevoir les parties génitales ou la poitrine constitue une exhibition sexuelle, punissable d’un an d’emprisonnement » ou pire de 3 750 € et deux mois d’emprisonnement « si votre attitude est équivoque et que l’on vous soupçonne de racolage passif ». Sale ambiance entre les gaz d’échappement et le sable où les chiens font pipi le soir.
Revenons donc à New York, ville où aucun Zuckerberg IRL ne viendra vous punir pour certaines parties du corps exhibées en public contrairement à la vie dans le système binaire : “Facebook interdit la publication de contenus pornographiques et de matériaux de nature sexuelle lorsqu’un mineur est impliqué. Nous imposons également des limites à l’affichage de certaines parties du corps.” Pas d’infos sur les cors au pied, à méditer donc…
Dans les faits, il est quand même difficile de se trimballer boobies au vent dans la 5e Avenue sans se prendre quelques réflexions, mais personne ne vous embêtera si vous flânez à Central Park en lisant le dernier chick lit à la mode que vous a conseillé votre meilleure amie youtubeuse livre. Ainsi est né le blog The Outdoor Co-ed Topless Pulp Fiction Appreciation Society, sous-titré Making Reading Sexy, des filles qui lisent topless à New York des bouquins de pulp fiction (livres ou magazines sur des sujets «à sensation», imprimés sur du papier bon marché).
A vraie dire ça n’a rien à voir avec de la chick lit bien que ce soit la même merde, mais c’était un pretexte pour renvoyer vers des liens de mes youtubeuses préférées, ces filles qui ont remplacé chez moi le porn du soir. Un univers assez incroyable que je vous invite à découvrir, verre de Brandy à la main avec un bon Léxo (et un gun sur la tempe).
Des filles qui montrent leurs seins en lisant des bouquins à New York quelque soit la température extérieure, ça ne sert strictement à rien mais ça détend les yeux comme un économiseur d’écran naturel. Une initiative qui fera – on l’espère – des émules dans le monde entier (et dans notre boite mail).
La suite sur The Outdoor Co-ed Topless Pulp Fiction Appreciation Society
une raison de plus pour m’expâtrier dans la belle et grosse pomme verte.