Jessie Volt : « On est là pour faire du bien aux gens »
Jessie Volt peut se targuer d’avoir un nom qui claque aussi fort que celui d’une héroïne de comics. En à peine deux ans et demi, elle a déjà pu exercer ses super pouvoirs auprès des plus grands noms de la scène porn. Auréolée de ses 3 nominations aux AVN Awards 2013, l’actrice de 22 ans est passée du statut de « meilleur espoir féminin » à celui de « porn star ». Elle accède aujourd’hui à une reconnaissance, bien méritée, du milieu.
Une interview apéritive avec Jessie sur fond de Gojira. Le XVème arrondissement se souviendra longtemps de son doux accent montois.
Tu évoques souvent en interview ta passion pour le metal, comment s’est-elle déclarée ?
C’était au lycée. Mon copain de l’époque était batteur dans un groupe, il avait besoin de quelqu’un pour jouer du synthé. Depuis toute gamine, j’avais la passion du piano, ça s’est fait comme ça et j’ai finalement découvert le métal en les rejoignant. Initialement on faisait plutôt des reprises de Rammstein puis progressivement on s’est dirigé vers le death metal.
Tes groupes favoris ?
Gojira (“From Mars To Sirius” étant mon album métal préféré), Behemoth, Meshuggah, Septic Flesh, Zyklon, Rammstein que je n’ai malheureusement jamais pu voir en concert et dont j’adore les 4 premiers albums… Quand on me voit, on se dit plutôt que je suis du genre à écouter du R’n’B ou du Rihanna.
Et tu n’en écoutes pas ?
Si justement, je ne me limite pas au métal, et d’ailleurs je n’en écoute plus en ce moment. Depuis un an c’est plutôt : pop, club, dubstep, pop-rock… Il n’y a que le rap français auquel je n’accroche pas trop. Rien à voir avec le rap US que j’adore. Lil Wayne étant mon chouchou.
Y-a-t-il un lien entre porn et metal à ton avis ?
Le côté « hard » évidemment. On parle d’une musique violente, souvent liée au sexe, dans les clips par exemple. Le fait aussi que les gens soient ouverts d’esprit. Cela dit, je ne vois pas du tout de métal en bande-son d’un porno. Du hip-hop US par contre oui, c’est de plus en plus explicite dans les textes et les vidéos, ça évoque tout de suite le sexe, sans tabou. Tu vois Tyga, par exemple, il a carrément incorporé du porno dans un de ces clips vidéo.
Quid de ton groupe de death metal ?
Le groupe n’existe plus. On a sorti un EP, on avait des projets intéressants de concerts, d’interviews pour des magazines mais on avait tous une vie à côté. Je n’envisage pas de me relancer dans le métal, c’est terminé. Si j’avais une chose à regretter ce serait de ne plus jouer sur scène. Je vais rester dans la sphère musicale mais je préfère désormais vraiment faire le distinguo entre ma carrière d’actrice et mes projets dans la musique.
La musique serait donc ta porte de sortie ?
A mon avis, dans dix ans le porno, ce sera fini pour moi, je prépare dès maintenant mon avenir. Je ne veux pas me retrouver à 30 ans à me demander ce que je vais faire. J’ai pas mal d’ambitions, je resterai dans le milieu artistique quoi qu’il arrive.
Quand envisages-tu de raccrocher les gants ?
Je continuerai à faire du porno tant que ça me plaira et que je serai assez jeune. Ensuite, à part me reconvertir en MILF, je ne vois pas trop ! J’avais pensé un moment à passer de l’autre côté de la caméra car il y a un lien entre ma formation de photographe et la réalisation. Ça pourrait être intéressant mais ça ne pourra pas être ma vie. Une fois ma carrière terminée, je compte sortir de ce milieu, passer à autre chose.
Tu me parais beaucoup moins naïve qu’on pourrait l’imaginer…
Mon voyage aux Etats-Unis a complètement changé la donne. Au départ j’étais dans le sud de la France, dans mon petit village paumé. Paris me semblait déjà énorme. J’y vais, et un mois après je me retrouve à Los Angeles alors que je venais à peine de commencer. J’ai cartonné direct. Avant ça, quand je voyais les actrices américaines, ça me semblait inaccessible. J’avais fait seulement 4 scènes en France et je me retrouvais de l’autre côté de l’Atlantique à bosser pour les plus grands studios. Mes ambitions et mon état d’esprit ont radicalement changé. Avant ça, je m’imaginais multipliant les petits boulots, désormais je veux être au top.
Pourquoi t’es tu lancée dans le porno ?
A la base je voulais faire du strip-tease. Ça me permettait d’allier mon amour de la danse, de la nuit et du sexe. J’ai finalement pensé au porno. Je voulais découvrir l’envers du décor, avoir des expériences sexuelles que je n’avais pas eu l’occasion de connaître auparavant.
Tu n’as pas rencontré d’avis négatifs vis à vis de cette orientation ?
Des gens m’ont dit que je me rabaissais en faisant du porno. Chacun a son point de vue, je tiens seulement à dire que ça me fait terriblement chier que le porno puisse être vu par beaucoup de personnes comme quelque chose de semblable à la prostitution ou d’entendre que nous les actrices, nous sommes des filles soumises, qu’on a des maquereaux, etc… Mais rien du tout ! On est totalement libre. On fait ce qu’on veut, quand on veut. On fait du divertissement, c’est un métier différent car lié au sexe mais ça reste un métier avant tout. Je reçois parfois des messages sollicitant mes « services », ma réponse systématique c’est de dire que mon métier, c’est d’être devant la caméra. Est-ce que tu demanderais à Shy’m par exemple de coucher avec toi ? Certainement pas, donc c’est pareil. Heureusement qu’il y a des gens pour faire du porno et heureusement qu’il y a des ouvriers qui font tourner les usines. Nous, on est là pour faire du bien aux gens. Seulement le porno reste tabou et c’est bien dommage.
Tu avais une idée précise de ce que tu allais faire dans le porno ?
Oui et non, j’ai appris à connaître mon corps donc j’ai pu pousser mes performances. Dès mes premières scènes, je me suis sentie épanouie. Ma sexualité était déjà débridée mais ça m’a libérée de tout complexe. J’ai eu envie de tout voir. Si tu t’intéresses à ton boulot, et que tu te sens concerné, tu te dois d’en connaitre toutes ces facettes. Je n’arrive pas sur un set juste pour faire ma scène et prendre mon cachet. Le résultat final compte beaucoup trop pour moi pour que je ne m’y implique pas à 100%. Mon seul but est de produire pour chaque scène un divertissement sexuel qui soit le meilleur possible.
Comment tu consommes du porn ?
Au-delà de faire très attention à mon image et d’être la plus agréable à regarder possible, la chose à laquelle je pense en premier lieu, c’est aux mecs qui se branlent ! Je pense à ce qui leur plairait. On est en 2012, les vidéos sont de plus en plus hard, il faut s’adapter et je cherche à me perfectionner donc j’étudie ce qui se passe. Je me mets vraiment à la place du public. J’ai un côté masculin, plus jeune je jouais au foot et à la console ! Je consomme comme un homme consommerait. Ça me permet ainsi d’avoir cette vision bilatérale, de savoir ce qu’un mec aimerait me voir faire. Même choses pour les filles par rapport aux scènes lesbiennes.
Pour ce qui est de ma consommation personnelle, étant donné que je suis dans ce métier et que les sites gratuits sont en train de le tuer, je fais l’effort d’acheter. De plus, la qualité de l’image n’a rien à voir quand tu achètes, que ce soit des vidéos sur des sites spécifiques ou des DVDs. De toute manière, sur les tubes, l’image est souvent pixellisée, quand tu mets en full screen, c’est horrible. Evil Angel et Elegant Angel par exemple sont à la pointe de ce qui se fait aujourd’hui, l’image est belle, les filles sont chaudes, c’est hard comme j’aime. Si ça ne l’est pas, je me fais chier !
Tes tags ?
#blowjob et #deepthroat, parce que ça fait partie des choses que je préfère et que pour moi c’est fondamental dans une scène. Si c’est mal fait, je vais avoir tendance à zapper la vidéo, et je sais que je ne suis pas la seule à faire ça.
Des tags interdits ?
Le tag # viol /#rape. Je parle bien évidemment de faux viol. Je trouve ça à la fois tellement malsain et en même temps ultra excitant.
Ca t’arrive de te regarder ?
Oui, mais pas pour me branler ! Comme un sportif regarderait son match. C’est pour me perfectionner. Je dois avouer que ça peut m’être difficile de regarder du porno, j’ai parfois du mal à faire abstraction du fait que je connaisse les décors, les acteurs, etc… J’ai également tendance à tout observer comme un cinéphile qui regarde un film ou un musicien qui écoute de la musique, et qui va tout analyser de A à Z.
Ton pseudo est assez particulier, quelle est son origine ?
Je trouvais le prénom Jessie très sexy. Pour le nom, je ne voulais pas d’un patronyme classique, banal. Je voulais quelque chose de pertinent et de percutant. C’est John B. Root qui a concrétisé la chose en me présentant en tant que Jessie Volt lors d’une de mes premières interviews. Je ne voulais pas faire machine arrière. Je n’étais pas non plus complètement convaincue. Mais regarde « Lady Gaga », pris indépendamment de sa musique c’est un peu con comme pseudo, mais une fois que tu t’y es fait, ça fonctionne. Volt, ça évoque tout de suite l’énergie, celle que j’essaye de dégager dans mes scènes. Autant te dire qu’on me fait régulièrement des blagues par rapport à mon pseudo, mais je sais aussi que ça reste dans la tête. Le mec qui va brancher sa prise, il va penser à moi !
Comme beaucoup d’actrices françaises, tu navigues dans le triangle Paris / Budapest / USA, quel est ton spot préféré ?
Les Etats-Unis. Dès que tu as tes repères quelque part, tu t’y sens forcément bien, mais là-bas j’y ai mes amis. Je suis très pote avec Lily LaBeau, Skin Diamond ou encore Asa Akira avec qui je m’entends très bien aussi. J’y vais chaque année, il fait un temps magnifique et les gens sont souriants. On peut penser que c’est fake mais il faut savoir que c’est très positif, tu ne te sens pas engluée dans la tristesse ou les problèmes quotidiens des gens. Cette année, j’ai plus souvent travaillé avec des compagnies soft comme X-Art, Babes.com, ou encore Digital Desire, mais j’ai aussi eu l’occasion d’avoir des expériences abusées grâce à Kink avec leur fameux site Fucking Machines. J’ai eu un orgasme par machine, et ils m’en ont fait essayer plusieurs, autant te dire que j’ai dégusté, c’était vraiment génial mais je n’en pouvais plus à la fin, ces machines m’ont tuée !
(Photo en une et portrait de nuit par Louis Canadas)
D’accord, elle est très jolie, loin d’être conne, et avale des teubs comme un avaleur de sabres (par tous les orifices en plus), mais si elle avoue son amour de la danse, je crois que la danse ne le lui rend pas, tant elle marche avec la grâce d’un camion-benne.
Et si elle a du succès aux Etats-Unis, c’est sans doute par ce que les Américains ne parlent pas une broquille de français. C’est pourquoi ils ne comprennent pas les subtilités de son pseudo (à basse tension). On est loin de Gilbert Bécaud.
Sinon, ça va.
T’es méchant gratuitement El. Et si t’aimes Gilbert Becaud tant que ça, tu peux toujours aller te masser sur une de ses chansons.
Franchement, je lui souhaite une grande et belle carrière à cette nana, tant que c’est ce qu’elle veut et que ça lui plait.
Elle a l’air de vivre son truc sainement (même si j’avoue que je lis toujours les même trucs en interviews, ces temps ci, genre « discours corporate, un peu)
Et si on la voit plus souvent chez Elegant Angel, c’est pas moi qui m’en plaindrai ^^
Good Luck Jessie!
qu’elles stoppent avec le mot « travail » et « bosser » et « carriere » ! être sérieux a la rigueur car il faut etre propre et pas degueus rempli de mst ! et cette fille qui parle de secteur « artistique » ! mouai pas certains que se faire sodomiser et remplir et eclaboussée de sperme soit « artistique » !