Tabatha Cash au pays de l’oncle Butts
L’apocalypse n’a pas eu lieu. Pour nous remettre de nos émotions et préparer Noël, laissez-moi vous conter les aventures du temps jadis.
À cette époque, les strings sont pour les putes et les pantalons, les jupes, comme les culottes, se portent taille haute. Le fappeur, pour sa besogne, trouve difficilement des images explicites. Afin de jouir heureux, il faut vivre dangereusement et défier le buraliste : « je vous prendrai le Cinq Majeur, Picsou Magazine, Penthouse, MVP et Télé-Star pour ma mère. » Les jeunes crânent avec des bombers Schott et une paire de Caterpillar. Hipsters bien avant les hipsters.
Dans cette ambiance vintage, les filles ne se masturbent pas. Non, elles sont pures et désintéressées par la chose. Sauf Élodie, tout le monde s’accorde à dire qu’elle est une grosse chaudasse. Les petits gars, par contre, se tirent sur l’élastique en permanence. Les mouchoirs sont humides et les dimanches soir agités (et les mercredis après-midi aussi, avec Sévérine et Caroline, mais c’est personnel). Bref, le porno n’atteint pas encore les ordinateurs, car l’accès à l’Internet ne touche pas le grand public. Ça viendra, nous sommes en 1994.
Dans le porn game, les Janine, Jenna, Zara et Peter rayonnent sur le papier glacé à travers le monde. Seulement, en France, une unique étoile brille au firmament de la levrette filmée en gros plan : Tabatha Cash. Tchi tcha !
La Porn-Star hexagonale, déifiée par une génération nostalgique des VHS, a tout fait avant les autres. Elle a géré, parallèlement aux films X, une carrière conventionnelle en présentant une émission culte sur Skyrock, elle a concocté des caméras cachées pour Canal+ et elle a connu le succès dans le cinéma mainstream avec Raï. Vous pensiez que conquérir les USA n’était que l’apanage de Katsuni. Nenni mécréant, Tabatha l’a fait bien avant et par n’importe comment de surcroît. Cette beauté italo-vietnamienne (nullement d’origine maghrébine, malgré la croyance répandue) a croisé le chemin de Seymore Butts, le Gérard Depardieu de la Porn Valley. Je ne disserterai guère sur cet illustre épicurien, tant le taulier Gonzo a décrit avec précision cet esprit d’un porn décadent, jouisseur et sauvage.
Tabatha s’abandonne, donc, à la Californie comme nous imaginons cette contrée dans nos fantasmes : libre, exubérante, faite de plaisir, de jolies filles et de jolis gars bien bâtis. Et sous influence aussi, selon des sources proches du dossier. Dans la scène qui suit, Tabatha est accompagnée d’une compatriote, connue sous le nom de Trisha Diamond (ou Sophie), qui a joué pour la reine des amateurs, Laëtitia. La vidéo courte et intense se termine un peu rapidement. Mais elle nous plonge dans les folles soirées de Seymore, un ami avec qui l’on a envie de passer la prochaine fin du monde.
Tags : #cocaine #orgy #SeymoreButts #Vintage #TabathaCash
Notes : 111 votes et 5 étoiles.
Nombre de commentaires : 11 commentaires, dont le péremptoire, mais véridique : « Seymore videos always good ».
Oh oui Séverine, elle aurait joué dans un film érotique que je n’ai jamais réussi à trouver… :'(
J’attends un « au bon frappeur » spéciale MILF 🙁