Jacques Dutronc & Etienne Daho – Tous les goûts sont dans ma nature
Si le Tag Parfait avait un hymne, il semble évident que ce morceau aurait sa place parmi les prétendants (on est sûr que Jizzkov préférerait du DJ Soke, mais notre Bulgare ambigu est irrécupérable en matière de zikmu). 2013 sera l’année de l’hétéroflexibilité, on va faire exploser la jauge de Kinsey (mesure dynamique de l’orientation sexuel à l’instant t), tous unis sous la bannière du sexe sauvage.
pouce vert
Voici ce que Jacques Dutronc (qui a écrit et composé « Tous les goûts sont dans ma nature » pour l’album ‘C’est pas du bronze’ sorti en 1982) déclare au sujet de ce clip – que j’ai posté plusieurs fois sur le Net – dans sa très bonne biographie rédigée, avec sa collaboration, par Michel Leydier :
« Une fois de plus, bravo les maisons de disques ! Ils ont mis des gonzesses avec des fouets, des lesbiennes, des trucs sordides, et moi qui jouait le représentant qui dénoue sa cravate. Lamentable ! D’abord ça ne devait passer qu’à 2 heures du matin, à cause des nanas à poil, et puis ils l’ont interdit totalement. Moi, je ne voyais pas les choses comme ça, j’imaginais quelque chose de beaucoup plus intimiste, sans accessoires, la chanson se suffit à elle-même… »
Et même si le clip est bien foutu, je suis d’accord avec Dutronc, car à mon sens « Tous les goûts sont dans ma nature », une chanson que j’apprécie particulièrement et qui a donc été initialement interprétée en solo par son auteur-compositeur (qui aime les femmes exclusivement mais qui est « tolérant » au sens « noble » et « large » du terme), est bien plus qu’une chanson « sexuelle ».