Pornification : Dimitri et Arnaud
Dimitri et Arnaud ont 33 ans tous les deux, deux visions du porno, mais un credo commun : la recherche de l’authenticité à l’écran et l’amour d’un certain porno-réalisme à la sauce girl next door.
On commence avec Dimitri Largo, journaliste (et plus si affinités) pour Hot Vidéo (nos petits potes à la compote). Avant, Dimitri sortait avec les hardeuses, mais c’est trop compliqué, on ne l’y reprendra plus. Bosser dans le porn, d’ailleurs, ça l’a rendu carrément romantique (et très speed aussi). Dimitri nous parle également de son attachement au porno réaliste et de son dégoût pour le « cirque » du porno-performance, mais aussi de son amour des gorges profondes, des bukkakes et des blondes à gros seins (bah oui, faut pas trop déconner non plus). En bonus, la théorie de la créativité par le vide : « Interdisons le porno pour qu’il retourne dans son ghetto » (et que ça redevienne marrant).
A l’école, Arnaud l’enfant précoce revendait des vidéos de cul à ses petits camarades de classe. Aujourd’hui, cet ancien cadreur porno est devenu réalisateur. Et il ne supporte toujours pas ces « putains de musiques » dans les films. Arnaud ne supporte pas non plus les productions Marc Dorcel, les bourgeoises siliconées en costume d’époque et les effets sonores et visuels à outrance. Son trip, c’est le porn de proximité, crédible et réaliste, et les jolies rouquines. « Le porno, c’est comme du cinéma classique : il y a Batman, et il y a les films indépendants ».
Dimitri m’a tout l’air d’un sacre sale con.
C’est assez subjectif.
Arnaud, lui d’un gars tranquille.
C’est tout aussi subjectif.
A part ca, rien.