Floppy tits, moelleux au chaud
Plus ou moins gros, plus ou moins fermes, il y a ces seins que tout le monde aime. Mais il en est un que je garde pour moi, à l’abri des regards trop normés. C’est un sein mou, voire mollasson ; doux comme un calisson, j’en mouille le caleçon. Et tant pis pour ceux qui refusent de s’amouracher avec toi. Je doublerai d’efforts pour t’offrir cet hommage, tremper mon polisson entre tes groploplos. #Floppy tits, j’écris ton nom ; il ne tient plus qu’à toi de susurrer le mien.
C’est l’histoire d’un sein qui tombe et qui flageole, vibrant au rythme des coups d’amour qu’on lui assène. L’essence de ces caprices appétissants ne tient ni à leur taille, ni à leur forme. Tout est une question de texture : moelleuse, voire mollette, et de la mécanique des fluides qui va avec. Le sein floppy n’est pas un sein flamby : il n’a pas cette audace de toujours pointer vers le ciel, prétentieux. Sa fierté est ailleurs : il préférera s’avachir sans gêne vers le sol, comme blasé par l’injonction à se tenir droit, mais glissera entre les doigts plutôt que de se laisser pécho par une main trop ferme.
C’est aussi et surtout l’histoire d’un sein trop timide pour s’affirmer aux yeux du monde. Les soutiens-gorges sont floppycide, faisant passer la plus crémeuse des mamelles pour un vulgaire néné de qualité. Non, le sein mou se mérite, et requiert forcément son déshabillage. Cette asthénie tant attendue ne se révèle qu’une fois sa propriétaire allongée, s’affaissant comme une crêpe jusqu’à se déverser au long des flancs, onctueux. Ne reste qu’à goûter, pétrir et malmener ces orbes molles devenues blobs. Poitrine indolente qui m’invite au banquet, comment te résister ? « Flop flop » sera ton hymne, « gloup gloup » ta face B.
C’est enfin l’histoire d’un sein qu’on résume trop vite aux p’tites rondeurs de ses détentrices. C’est vrai, les #floppy tits se nichent souvent dans le creux des bourrelets. Le tag fleure bon la #chubby chou – et c’est précisément pour ça qu’on l’aime. Mais qu’on ne s’y trompe pas : le sein oisif existe aussi chez les plus maigrichonnes, qu’elles soient #busty ou non. Qu’importe le mollusque, pourvu qu’on ait l’ivresse ? J’appelle au barreau celle qui m’aura initié à la délicatesse d’un corps spongieux : ma prophétesse et protégée Tessa Lane, dont l’indolence mammaire n’a d’égale que la beauté d’albâtre.
Attention toutefois, la navigation en eaux mollasses est plus périlleuse qu’il n’y paraît. Au détour des floppy tits se glissent parfois saggy tits, ces seins de #granny maigrelette qui choient piteusement sous le poids d’une vie trop chargée. La frontière est ténue entre le sein qui pend et celui qui pendouille : le premier a la candeur d’un enfant, le second est fripé comme une couille.
On se remettra d’aplomb avec un shot de boucing tits, louant la gravité pour ce ballet de rondelés. En prolongeant ses pérégrinations, l’aventurier trop pressé pour taper le « tits » tombera peut-être sur des délices d’un autre genre. La #floppy shecock réservera ainsi quelques surprises aux fappeurs les moins averti.e.s. Mais celles et ceux qui savent s’en délecter sauront apprécier ce petit plaisir gourmand à s’en lécher les babines.
Ce ne sera pas mon cas, préférant rester fidèle à mes premières amours moelleuses, emporté vers le huitième ciel par quelque grosse dodelinante. Le sein mou est un sein qui tombe, au sens littéral comme au figuré : tombé à point nommé pour me sauver d’une libido à géométrie sporadique. Cela faisait bientôt deux mois que le porn ne m’avait pas offert de grand voyage émotionnel. Le dernier en date m’avait abandonné sur les rives de Crimée et je commençais à désespérer, seul avec ma pine d’huître.
Deux mois sans matière à écrire, deux mois sans matière à fapper : ce fut long comme un hiver abscons. Face à ce marasme érotomane, les seins gélatineux ont su redonner de l’allant à ma tige mimolette. Louée soit leur flaccidité !
A l’origine, une simple faute de frappe, sûrement guidée par un inconscient facétieux, muant mon vénéré #sloppy en un #floppy salvateur. De là, tout s’enchaîne : des turlutes de Tessa Lane à la présente turlutaine. Un Nouveau Monde à explorer, un nouveau tag à maîtriser ; vous en lisez le carnet de bord. La cartographie commence à se dessiner, avec ses reliefs et ses ports, et ce constat attendrissant : le floppy tit est un sein mal-aimé. Pas assez ferme, trop grossier dans son maintien avachi, trop terroir pour des consommateurs habitués à la cambrure des seins parfaits : le sein mou fait tâche dans cet univers de roploplos trop proprets.
C’est peut-être pour ça que j’ai tant d’affection pour sa plasticité si souple. Je l’imagine tapi dans l’ombre à m’attendre sagement, les tétons implorants. Le sein seul, je sais que c’est toi. Je serai ton orphelinat, ton foyer et ta Bar Mitzvah. Tu seras à la fois mon Graal et ma Qibla, que ta patronne soit pâle ou un peu plus keubla.
Laisse-toi couler, crémière, entre mes lèvres dévolues : de ces globes à gober, je serai rassasié.
Excellente verve ! Des rimes en prose !
« La frontière est ténue entre le sein qui pend et celui qui pendouille : le premier a la candeur d’un enfant, le second est fripé comme une couille. »
Oh. God. J’ai tellement rit.
Premier message sur ce site que je côtoie pourtant depuis si longtemps, mais là! Tu viens de toucher mon moi le plus profond, l’essence même de ma personnalité. Le floppy a toujours été mon dieu, tu viens de devenir mon guide.