Agrandisseur de pénis et art contemporain
Ce qui va suivre relève du génie ou d’une consommation abusive de stupéfiants. Début 80’s la VHS fait exploser la consommation de porn et renvoie dans les cordes le bon vieux film à scénario de Papy Jeannot. John Stagliano en est à ses débuts en tant que réalisateur/producteur et n’a pas encore révolutionné le porn en inventant le gonzo et le POV.
Scott Taylor, acteur gay, débute en 1979 avec Rough Cut, porno où il nous montre sa belle trompe et comment il arrive à en tirer de sympathiques self-cumshots (sans pour autant réussir à véritablement s’auto-sucer, c’est dommage, surtout quand on se fait appeler The Sultan of Solo Sex). Plutôt beau gosse, adepte de la masturbation et du dirty talk, sa carrière se poursuivra uniquement en solo au milieu des 80’s après avoir contracté le sida. Aussi surnommé Dickhole Guy grâce à sa faculté à s’insérer un doigt dans l’urètre (chacun ses hobbies), il meurt malheureusement du sida le 22 décembre 1994, il laisse derrière lui des moments de bravoure et de wtf, qui donnent ce goût si particulier au porn 80’s.
Retour en 1985, John Stagliano a une idée flamboyante, pourquoi ne pas mixer porno et instruction et propose à Scott de tourner dans un court-métrage intitulé How To Enlarge Your Penis, porno instructif qui vante les mérites pendant un temps interminable mais délicieux des pompes à noeuds. Il semblerait que personne n’ait jamais réussi à fapper sur cette vidéo si ce n’est Scott lui-même, accro à sa bite, à son égo et certainement à d’autres choses comme peuvent en témoigner ces magnifiques perles de sueur qui naissent sur son front pendant qu’il pompe son jonc avec précision.
Sa voix est un organe en perte de contrôle, les mots qui sortent de sa bouche sont des missiles sol-air qui explosent les barrières de l’entendement. La perfection involontaire à chaque réplique, à chaque “pump”, à chaque “feels good”, le mec redéfinit la roue libre jusqu’à appeler une copine (le mec est gay à la base, mais au point où on en est…) pour lui montrer le changement incroyable qu’opère ce matériel sur son Jimmy.
Une vidéo qui ne laissera pas indifférents les amateurs du Palais de Tokyo.
Je viens de regarder les 30 premières secondes. Ca a l’air foutraque et fascinant.
C’est merveilleux, Scott Taylor est parfait.
Ouais, c’était assez réjouissant. On le sent habité ce Scott Taylor.
Juste les 30 premières secondes… on sent bien là le printemps et tout le retard accumulé qui fait fait lâcher le morceau bien vite.
Juste un truc en passant, l’ironie très amère pour le « Sultan of Solo Sex » de voir une fin marquée par le sida. Il y avait visiblement tromperie sur la marchandise.
Belle teub.
Mais grande molle. A la fin, c’était limite fappable si il était pas obligé de tenir sa bite pour garder le sang dans le corps spongieux…