Efukt : prix d’interprétation et audaces scénaristiques

Régulièrement, on vous remet sur le tapis l’insoutenable légèreté d’eFukt. Même si les vidéos crados du site foutent les boules au taulier, pour celle-ci il m’a dit « vazy gros, fais tes bails, suis posey pépouze, tarba ! » Enfin, quelque chose d’approchant, je ne comprends jamais rien de toute façon. Le vocabulaire en langue d’oïl est, ma foi, fort différent de celui que l’on utilise en Occitanie (oui, j’écris depuis Toulouse).

Bref, pour ce nouvel opus d’eFukt, les situations cocasses sont à l’honneur plutôt que les mauvais délires habituels à base de caca ou d’humiliation d’actrices débutantes. Sur une musique entraînante, on découvre pêle-mêle : un pénis-gremlin, un père très ému de voir sa fille être déviergée, le fameux jeu du « bite ou nage » – plan drague adéquat sur un voilier –, le vrai visage de Cyrano dans une adaptation audacieuse de Rostand, un requin ensorcelé qui cherche à niquer et pour terminer un truc dont je n’ai pas saisi la subtilité et que je vous déconseille de regarder.

Ce florilège pornographique a été composé dans l’optique de mettre en avant des moments de comédie remarquables et dignes de récompenses aux Oscar. Les émotions s’égrènent sur le chapelet de l’interprétation théâtrale. La peur, la fierté, la menace, l’amour, tout l’éventail de l’âme humaine s’exprime en 4’47. C’est magnifique, les acteurs et actrices donnent tout et le spectateur ne peut rester indifférent à ce si bel ajustement entre vertige dramatique et bites en érection.

En prime, je n’ai pas dévoilé une belle et stupéfiante surprise. Pour y accéder, il suffit de cliquer sur l’image ci-après.

efukt

Clique-moi pour regarder la vidéo ! J’aime trop ça.

Aucun commentaire. Laisser un commentaire

Laisser un commentaire