Les fappeurs d’aéroport
Les voyages en avion sont toujours un peu chiants, surtout lorsqu’on doit faire escale pendant quatre heures dans un hub vieillot, sans WI-FI et que le vol a du retard. Que faire quand on a fini de lire Public, Guerre et Paix et de passer en revue sa collection de dédibooz ? Eh bien, on se filme en train de fapper pépère en attendant l’embarquement. Quoi de plus normal ? Nous devons cette découverte à Neil O’Hare. Il travaille pour le pendant gay de Fleshbot.
La branlette est une occupation bien légitime quand on s’ennuie. Nous le savons tous, alors pour les hommes d’affaires, j’imagine que s’astiquer reste la meilleure solution pour tromper le jet lag. Parmi les fappeurs d’aéroport, il y a ceux qui boivent leur café dans un lounge VIP désert, face aux avions, la teub à la main et en consultant les pages saumon du Figaro. Il y a les geeks qui posent leur laptop à distance et se cadrent en HD pour bien montrer la puissance de leur tir. Il y a les voyageurs low cost qui se filment avec un téléphone pourri à la porte d’embarquement. Certains n’attendent même pas d’arriver à l’aérogare et se réfugient dans les toilettes du train qui les y mènent. D’ailleurs, les lieux d’aisance ont la préférence des #airport wankers. Assis sur la cuvette, debout, les choix ne manquent pas. Les plus tendres penseront à leur public et agrémenteront la performance de leur doux visage. Les moins sympas de la team des flasheurs vous viseront du regard pendant que vous passerez le portique de sécurité sans ceinture, chaussures à la main, vulnérable, à découvert, devant cet agent à l’haleine discutable.
Déjà que les fappeurs fous sévissaient dans les hôtels et les bibliothèques, voilà maintenant qu’on doit se méfier d’eux dans les aéroports. Jusqu’où ira cette insoutenable légèreté du fap ? En tout cas, plus que jamais, il est recommandé de bien vérifier où l’on marche et où l’on s’assied.
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