Les vieux pornos sauvés de l’oubli
Le New York Times remet son nez dans le porno pour parler de l’initiative de deux New-Yorkais. Joe Rubin et Ryan Emerson ont créé le Vinegar Syndrome (VS) en 2012, une boîte qui restaure les anciens films X. Pour votre culture personnelle, sachez que le syndrome du vinaigre désigne l’altération des pellicules qui produit une odeur proche du vin aigre. On apprend des trucs sur le Tag, faut pas croire.
Les deux garçons ont pour but de sortir de l’oubli un paquet de films issus de la période 1969-1986, l’âge d’or du porno américain. Dans les années à venir, ils prévoient de remettre au goût du jour l’équivalent de 40 DVDs, dont les 2/3 seront du X qui fleurent bon le vintage et les toisons touffues. VS s’intéresse aussi aux films d’horreur et à d’autres types de créations cinématographiques perdues, mais ça ne nous concerne pas au premier chef.
Avec la sortie de Lovelace, l’exposition sur Deep Throat au musée du sexe à Manhattan, les collections homo-érotiques du musée d’art contemporain de Los Angeles, plus les festivals de cinéma qui diffusent des œuvres classées X, VS se place dans la tendance, ça sent même un peu la chemise à carreaux et les montures noires en acétate. L’atelier de restauration a créé un partenariat avec un ciné de Brooklyn pour une série de soirées : les « Nitehawk Naughties ». Le festival CineKink (sans lien direct avec Peter Acworth) souhaite également utiliser les films de Vinegar Syndrome.
Avec mille bobines de porn dans leur entrepôt, Emerson et Rubin vont devoir faire des choix, ils sauveront les films qui « apportent une valeur », l’excitation pornographique ne devrait pas être le critère principal, nous explique le journaliste du NYTimes. Les petites productions crados par exemple n’auront pas le privilège de refaire surface. « Ce n’est pas parce que c’est vieux que c’est un classique » peut-on lire à juste titre dans l’article. On leur fait donc confiance pour nous ressortir du bon vieux porn à papy, mi-arty mi-rigolo.
Pour l’instant, il fallait fouiller sur Classic Porn pour se remémorer combien Tina Russell était jolie dans The Oral Generation. Mais bientôt Skinaflix, une plateforme de style Netflix lancée par Vinegar Syndrome et Distribpix, offrira tout plein de vieux films. Le 1080p tiendra le haut du pavé. Hâte de voir la belle moustache de Ron Jeremy (quand il tenait la forme) en aussi bonne définition.
Hello, un petit porno avant d’aller au lit ca peut pas faire de mal. ^^ Moi j’avoue, j’aime un bon film de boules, ca détends !!!