The Final Member : à la recherche du dernier pénis
Fait-on plus mythique que l’appareil génital ? Même le cœur, la rate, le cerveau et le foie, organes nobles et sièges des humeurs, ont moins de puissance symbolique que le fascinum ; aux dernières nouvelles, l’être humain délirait encore pas mal sur les zizis – et pas seulement sur le sien. Chaque espèce animale dispose d’un membre viril aux propriétés uniques : le chat a une bite hérissée de crochets, le cochon a bel et bien la queue en tire-bouchon, ainsi de suite. Le pénis est un organe fascinant et ça Sigurður Hjartarson l’a bien compris. Cet Islandais en est tombé amoureux lorsqu’il était petit, après qu’on lui ait fait cadeau d’un sexe de taureau. Du coup, il a commencé à les collectionner avec frénésie, entassant les sexes de baleine et d’ours blanc jusqu’à ce qu’il se décide enfin à ouvrir un musée dédié à sa passion, en 1997 ; ainsi naquit le Musée Phallologique d’Islande.
Près de trois cent spécimens différents y sont exposés, dont des membres d’elfes et de trolls. Vous savez à quel point les Islandais sont sérieux à ce sujet. Forcément, le musée est vite devenu une véritable attraction touristique, jusqu’à susciter l’intérêt de deux jeunes réalisateurs venus d’Amérique du Nord. En 2011, Jonah Bekhor et Zach Math ont donc traversé l’Atlantique pour filmer la passion dévorante de Hjartarson, parti à la recherche du seul spécimen qui manquait alors réellement à sa collection : un pénis humain. Lequel va-t-il choisir ? Celui de Páll Arason, modeste explorateur islandais ? Ou celui de Tom Mitchell, monstrueux shower surnommé Elmo et tatoué aux couleurs des Etats-Unis ? The Final Member a l’air très marrant et sort en VOD le 18 avril.
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