Data fap, un an de branlettes
À 19 ans, on a des projets plein la tête, l’envie de conquérir le monde, de faire des choses grandioses qui laissent une trace pour l’éternité. Puis, souvent, on préfère fapper au lieu de se monter le bourrichon avec des rêves inaccessibles.
Un redditor anonyme de cet âge a combiné ses désirs d’accomplissement pour l’humanité avec son penchant pour la branlette. Pendant un an (entre ses 18 et 19 ans), il a noté la durée et la fréquence de ses faps. Cela nous donne un tableau Excel sans fioritures et quelques graphiques que les enthousiastes de data porn amateur apprécieront.
Le garçon au pseudo bien choisi, touchingforscience, a calculé quelques statistiques à partir de son data material. Sa plus longue séance de masturbation a duré 150 minutes (peut faire mieux) et sa plus courte 5 minutes. En moyenne, il passe 44 minutes et demie tous les 1 jours et 16 heures à se tripoter la nouille, soit 3 % de son temps éveillé sur une année. Selon mes calculs, il a fappé pendant un peu plus de 6 jours et demi, c’est toujours moins que le temps assis sur les toilettes, j’imagine.
Dans les commentaires, certains doutent qu’il ait pu tenir une comptabilité rigoureuse, mais il assure que son travail est sérieux, prenant une seconde à chaque fin de session pour noter le nombre de minutes. D’ailleurs, il procède ainsi : « trouver le porno, marquer l’heure de début, fapper jusqu’à jouir, marquer l’heure de fin ». Dans une autre réponse, il précise que la durée du « voyage » pour trouver plus de porn pendant la séance est « négligeable ». Voilà donc un fappeur qui ne s’intéresse pas trop au tag parfait. Il avoue sans rien dévoiler qu’il a pourtant une niche fétiche, il dit aussi qu’il est plus ou moins puceau. Il n’a connu qu’une branlette et une pipe, au cours desquelles il n’a pu saisir l’opportunité de l’extase faute de temps.
Si, à son âge, j’avais tenu le compte de mes branlettes, internet aurait halluciné vraiment, parce que ce jeune homme se touche rarement plus d’une fois par jour et même pas tous les jours. Certes ses faps durent très longtemps, mais de mon point de vue, il n’y a rien d’étonnant, surtout à 19 ans et sans copine.
La branlette, ça se déguste, ça s’apprécie comme un bon repas. Les gros dégueulasses, ce sont ceux qui ingèrent leur McDo en deux minutes chrono. TouchingForScience, à travers sa démarche, nous sensibilise au fap de qualité, qui ne se soumet pas à l’urgence. Alors avec lui, disons stop au fast fap et à l’instar de la Slow Food, fappons lent, fappons amoureusement.
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