Pornburger : le food porn a trouvé son maître
Mathew Ramsey est un pervers, un délicieux enfoiré dont le but est de vous faire saliver comme si vous n’aviez pas mangé depuis huit jours. Son truc à lui c’est les burgers, il a donc tout naturellement appelé son site Pornburger (Burger Pervets Welcome) où ses créations hebdomadaires prennent des noms salaces, le Dirty Birdy, Bambi ou My Bloody Valentine…
Egoïste, il ne donne que les ingrédients et quelques informations qui ne vous permettront pas de refaire ses recettes mais vous frustreront pour un bout de temps, car on doute vraiment que même le meilleur des restaurants à burgers arrive à atteindre son niveau. Il le dit lui même, c’est un défi personnel qui allie ses deux passions :
Mon but ? Pour faire simple : le pur plaisir de la chair. Plus largement : concevoir , photographier et dévorer un burger particulièrement vicieux par semaine, comme un exercice qui associe mes passions pour la bouffe et la photo. Lets get weird.
Il faut dire que son Bloody Valentine – pour ne citer que lui – dépasse les limites de l’entendement, mélanger un tartare de boeuf aux oeufs de saumon avec l’idée de burger rend particulièrement fou. On usurpe beaucoup le mot food porn ces derniers temps, devenu un buzzword dénaturé. Mathew Ramsey vient ici remettre les pendules à l’heure, pour les vrais pervers, ceux qui regardent salement la bouffe et le gras luire, la bave au bec, la goutte au gland.
Raaahhhh j’en ai la larme a l’oeil et la lippe frétillante…