Censure sur Vine : l’hypothèse du Daily Dot

On vous parlait dernièrement de la décision de Vine de bannir le porno de son réseau. On se demandait aussi ce qui pouvait motiver une telle décision, vu que Twitter, qui détient l’entreprise, n’a pas cette politique envers les gens tout nus qui baisent.

The Daily Dot, le journal de la communauté internet, aurait une réponse. Si Vine ne veut plus de NSFW, ce serait à cause de la pornographie infantile que l’on trouvait parmi les millions de vidéos. Pour The Wire, ça serait dû à un ado qui se tape un Hot Pocket, bien que cette hypothèse n’en soit pas vraiment une.

La pédopornographie, on ne rigole pas avec ça. Dell Cameron, le journaliste, relève le cas de plusieurs enfants entre 9 et 12 ans qui s’exhibaient sexuellement, dont une jeune fille qui « décrivait des actes sexuels avec quelqu’un identifié comme un homme de 32 ans. » Cameron parle aussi d’un compte « agrégeant du contenu sexuel et non sexuel » avec « plus 1700 vines et suivi par 964 utilisateurs. » Sale ambiance au pays des Viners. On vous épargne les commentaires creepy, en tout point ressemblant à ceux sous les vidéos d’une actrice porno.

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Clairement, la mesure prise par les équipes de Vine tend à protéger la jeunesse d’un accès trop facile à la pornographie, pas seulement la pédo – voir l’hypothèse Apple qui reste la plus probable (abaissement de l’âge d’utilisation à 17 ans). Sur Twitter, il est régulièrement question de comptes diffusant des images illégales d’enfants, mais le système de signalement fonctionne assez bien. D’ailleurs, il n’est nul besoin de RT ce type de contenu pour avertir la foule, il suffit de contacter Twitter (cf. Image au-dessus). The Daily Dot pointe la complexité de la procédure de dénonciation sur Vine, qui pourrait décourager ceux qui tombent sur de la pédo. On se demande bien pourquoi ils n’appliquent pas alors les mêmes règles que sur Twitter.

La pédopornographie est une chose inacceptable (dernièrement dans le dark web, un hacker s’y est attaqué, zone d’Internet où il prospère tranquilement), il ne semble pas pourtant que ce soit une raison suffisante pour bannir tout contenu X. Twitter l’aurait fait depuis des lustres. Vine, n’ayant pas l’assisse communautaire de son patron, se construit simplement une image de marque proprette où les #dailybush de Dani Daniels n’existeraient plus et où les ados peuvent viner en toute « sécurité ».

Illustration du vide

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