Démêlés judicaires d’Amazon avec le porno

Fyre TV est un Netflix du porn, un site sur lequel le X se visionne en illimité pour un abonnement mensuel. La société Wreal fondée en 2008 à Miami diffuse les plus grands studios et a adapté sa technologie avec le temps. Aujourd’hui, on peut suivre par exemple toutes les sorties Evil Angel pour 8 dollars par mois (selon leur pub) sur n’importe quel support, y compris la télé grâce à la Fyre Boxxx.

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Les petits gars de Floride coulaient des jours heureux à fournir en streaming les fappeurs de l’Internet légal. Ils étaient en biz avec les principaux studios, Wicked, Private, Vivid, Digital Playground, Evil Angel, Elegant Angel et même Marc Dorcel, soit 42 au total. Comme Tony Montana dans Scarface, ils se pensaient intouchables, à l’abri du besoin et des ennuis.

Mais un enfoiré de la côte ouest allait mettre du rififi dans la douce mélopée que leur jouait le Gulf Stream et son climat subtropical depuis des années. L’empêcheur de kiffer en rond se nomme Amazon. Début avril, il annonçait la sortie de sa box perso, celle que les Américains désireraient absolument pour mater en streaming tous les programmes conventionnels du divertissement contemporain, films, séries télé, dessins animés, etc. Cette boite de plastique reliée à internet s’appelait la Fire TV. À une lettre près, les consommateurs pourraient commander la mauvaise box.

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La classe à Miami

Fort de leur ancienneté, de leur présence indiscutée sur le segment du streaming porn et avec un peu de courage, l’équipe d’avocats de Wreal vient de déposer une plainte auprès du tribunal pour concurrence déloyale et protéger leur nom, ainsi que leur site internet. D’autant qu’ils sont aussi propriétaires de firetv.com. Le service proposé par les deux sociétés est identique, de la vidéo en streaming ; l’utilisation de la marque FireTV par Amazon est clairement un passage en force.

Amazon pensait se poser là où il lui plaît, mais Wreal n’a pas l’air de vouloir se faire cuckolder sans se débattre. Face à la toute-puissance d’Amazon, on ne donne pas cher de leur peau, mais, qui sait, la justice américaine rendra peut-être un verdict en faveur du porn. À suivre.

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