Izavampira, ou un feu d’artifice de tags
La première fois que j’ai croisé sa vignette, je n’ai pas cliqué dessus. Je passais de temps à autre sur ce site de #cam en espérant voir les pseudos des cameurs ou cameuses à propos desquels je lisais des articles parfois dans la presse internet spécialisée, car c’est un beau marché, c’est un gros marché, et il grandit, on en parle. Mais la première fois que j’ai croisé sa vignette, je n’ai pas cliqué dessus.
Et un soir d’#ennui, un de ces soirs où la file de rendus met tellement de temps à progresser que l’on ressort son petit pc portable pour tuer le temps, un de ces soirs où, tellement lassé des fins de saison des séries suivies habituellement, on s’en retourne vers ces streams imprévisibles, même pas forcément la main dans le caleçon, un petit tour pour voir, un petit tour et puis s’en va, un petit tour et se branlera pas. Et cette fois on clique. Devant la tristesse des vignettes affichées en top, trois types qui s’enfilent, quelques filles à peine majeures qui flashent leurs tétons pour 25 tokens, sept gars qui essaient de faire monter et durcir leurs bites molles, désespérément seuls face à leur caméra, des petits couples qui se lancent dans l’exhib pour pimenter leurs ébats, l’étoile dont Izavampira était dotée me provoque le clic.
Et je ne serai plus jamais le même.
Ça a commencé « normalement » ou presque. Une belle fille à l’âge indéfinissable, quoique situé quelque part entre 25 et 45 ans se doigte voluptueusement face à sa caméra. Souriante, elle nous montre son intimité et ses méthodes de branle préférées. A chaque tip, elle arbore un encore plus grand sourire en remerciant l’internaute mécène voyeur. Pourtant… Pourtant au-delà du show pornographique, on peut remarquer une accumulation de symboles qu’on ne s’attendrait pas à trouver via webcam. Elle parle un anglais avec un accent indéfinissable. A la crinière rouge s’ajoutent des lentilles extrêmement claires aux pupilles minuscules et des canines hyperdéveloppées, accessoires conformes au pseudo arboré : Onan n’est pas mort, devenu vampire féminin, il coule des jours sereins en montrant son cul et ses seins. Aux quelques piercings, on aura vu bien pire, répondent des tatouages. Et le trouble symbolique prend son essor.
La cam est taguée US, il y a cependant un drapeau italien accroché au mur derrière elle (son origine me renseignera plus tard son compte twitter), un drapeau allemand tatoué sur l’épaule, à l’endroit où il devrait figurer si un jour elle décidait de porter l’uniforme, quelques ornementations tribales de part et d’autres du pubis, et une immense étoile de David dans le dos, assortie d’une citation en hébreu. WDF (pour was der fuckt bien sûr) dirait Jung… #métamorphose2lâme&sessymboles #wtf
Mais le show bat son plein, on se laisse emporter bien qu’interloqué. Elle change souvent d’accessoire, passant d’un gode double embout ultra souple dont elle se sert comme d’un pal solidement calé entre ses chevilles à une bombe de chantilly ou de laque qu’elle s’enfourne joyeusement dans le rectum. Mais avec le plus grand sourire. Ça fait tout son charme. Parfois quelques grimaces dans l’effort, mais quelle performance n’en arrache pas me direz-vous ? Sa playlist nous tue à petits feux, et alors que Steve Tyler entame Crazy, elle se pétrit tellement le sein qu’une goutte blanchâtre finit par poindre et couler, elle la ramasse du bout du doigt et la lèche presqu’avec gourmandise. #milking
Tantôt elle tend le bras hors-champs pour attraper un nouveau gode qu’elle insère dans son sexe et la belle de retourner jouer avec ses deux orifices offerts à la caméra, offerts au public. #DP
Tantôt elle se repose un peu, reprend son souffle, récupère l’élasticité de ses sphincters maltraités, parle à ses mécènes voyeurs. #pussytalk #vampirefangs
Du hardcore, mais « normal », milking à part. Ultra-professionnelle, maquillage impeccable, éclairage limpide, flux de bonne qualité, même les supershows de pornstars n’ont parfois pas cette qualité. #qualité
Mais la dame a ses fans, et, apparemment, elle est réputée pour ses folies. Alors, forcément, petit à petit, ça dérape, c’est l’escalade.
Elle enchaîne, show must go on, prend en bouche un gode noir aux proportions pour une fois raisonnables, réalistes, moyennes, mais se mettant légèrement de profil nous montre que le deepthroat, pour elle, pas de problème, et le spectateur d’observer à travers la peau de son cou le gode élargir son œsophage. Tous les 1000 tokens (environ 100 $, ndlr), un squirt. Et entre deux une série de numéros parfois dignes des freaks de cirque. #gorgeprofonde #avaleurdesabre #tuvasvoirlasuite
Une seconde chanson d’Aerosmith plus tard et elle nous sort un dildochampi inédit qu’elle s’enfonce un peu dans l’anus en se tripotant la moule dans le même temps. La foule acclame d’une main, les modos sont heureux, les tips pleuvent. Elle enlève son gode et s’autofiste par devant, puis par derrière. Jackpot, goal atteint, la fête continue, elle chope ses serviettes de toilette pour préserver sa literie et se répand bruyamment, les tips pleuvent, la foule applaudit avec les pieds, les mains trop occupées, combien de claviers ce soir tués… ? #autofist #aerosmith #squirt
Et on enchaîne encore, c’est l’escalade. Ein zwei Polizei, Mo-Do pour l’occasion ressuscité, elle sort une spatule à tarte ou à crêpe dont elle se sert comme cravache, se tapotant les seins, le ventre, le sexe, les fesses, et tout à coup, alors que Marylin Manson entonne Sweet Dreams, elle se l’insère dans le vagin, tournoyant un peu, gémissant pas mal. Ça me rappelle le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant et le récit que la femme du voleur fait à un moment des rapport conjugaux, à coups de cuillère en bois et de petits trains mécaniques. #greenaway #pelleàtarte #sweetdreamspolizei #Mo-Do
Nouveau cycle, nouveau squirt, la boucle se boucle, les numéros se répètent, toujours les mêmes, cependant chaque fois différents, mais le public acclame, c’est l’escalade. #ouroboros
Et des ajouts. « Hey guys, wanna see something reaaaaaaally craaaaaaazy ? » « Tips tips tips ! » Mais avec une décontraction déconcertante, et le public acclame, applaudit, réclame, et c’est l’escalade qui continue.
Don’t like short dick men, et comme au karaoké, elle chantonne en même temps que son mp3, préparant ses accessoires. Un internaute lui demande si elle peut vomir face à la caméra, elle répond enjouée qu’au prochain goal ok, ça sera vomi et squirt. Elle reprend ses accessoires, fait monter la pression sanguine et les membres de son audience. Arrive le truc craaaaaaaaaaazy.
#suspens #cliffhanger #crazysansaerosmithcettefois
Et elle sort une capote. Déroulée, propre, à priori, et commence la démonstration de son truc craaazy. Elle porte le préservatif à sa narine et commence à inspirer, la capote est aspirée, doucement. Elle en garde un bout entre ses doigts et de l’autre main va chercher au fond de sa bouche l’autre extremité, oui oui, en ressort le bout ainsi sniffé et ayant maintenant un bout dans chaque main joue avec ce préservatif, le faisant aller et venir, plus ou moins en tension, entre sa narine et sa bouche. #ilyauntagpourça ?
La foule acclame. Les étoiles pleuvent, les tips aussi. Retour à une masturbation plus tranquille, la belle prend le temps de lire ses SMS, mais la nouvelle doit être importante, car sans interrompre son show, elle fait une pause mail en ayant sorti sa clope électronique afin de vapoter en scotchant-mailant. « Have to check something » et en effet, expliquant aux internautes patients que le show n’est pas fini, elle gère sa vie, son compte bancaire, son rendez-vous Pôle Emploi ou l’invitation à l’anniversaire de sa grand-mère en meublant tout à fait sereinement de petits mots aidés de sa présence mammaire, des ses lentilles claires, de ses dents de vampire et de son sourire ravageur. #petitepause #vapporn
La foule a été patiente, la foule mérite récompense, et, le goal pendant la pause a été atteint. Une promesse est une promesse, elle se met à boire de plus en plus d’eau et attrape un de ses jouets assez gros pour l’objectif à remplir. Forçant sur la gorge profonde, elle se force à rendre l’eau qu’elle vient d’ingurgiter. Pas assez d’eau, elle en reboit, renfourne le jouet, l’enfonce assez violemment tout de même au fond de sa gorge et laisse les hauts-le-cœur mener à bien leur mission : vomir pour la caméra. Mais là aussi c’est une grande professionnelle. Et elle le fait presque élégamment, régurgitant un liquide clair qu’elle étale ensuite sur ses seins ou son ventre. La foule acclame, la foule exulte.
#gag #puke #smile #victory
Mais l’escalade n’est pas finie. Et alors qu’elle reprend son tour de tours, gode souple pal double embout, qu’elle utilise cette fois aussi comme U pour double pénétration caoutchouc, bombe de laque ou de chantilly, cul de bouteille, une brève tentative avec sa gourde thermos, et c’est l’heure du thé. Elle se lève, nous montrant son pubis épuré, attrape un mug translucide, se le colle sur la vulve, et tirant une grande lèvre afin que la caméra n’en rate pas une goutte, laisse un liquide clair s’écouler dans la tasse. Elle le monte à sa bouche, le sent comme un bon vin, tire une énorme bouffée sur son e-clope, recrache la fumée dans le mug et, tel un breuvage de sorcière boit goulûment, d’une traite. #pee #urinophilie #amaroli
Katy Perry entame son Firework, Iza se ressert un verre de même nature. Et reprend son manège de trucs. Les enchères montent toujours, tous les 1000 un squirt, jongle avec les godes, s’hydrate en cercle fermé, vapote, se fiste, se double P son double D, refait le truc de la capote par le nez pour ceux qui ont raté, sourit toujours autant. #5starsshow
Et à la fin, « Wait guys something for you », elle met un mp3 en russe ou quelque langue slave que je n’identifie pas, et sur cette sorte d’air lyrique de chambre, comprendre plutôt au petit clavecin qu’au gros philharmonique, chante par-dessus la diva mp3. Chante un peu faux mais, après certainement plus de deux heures de spectacle orgasmique si intense, je défie quiconque de réussir à chanter juste ; elle chante, et rit et sourit à pleines canines. #karaoketoplessnight
Un dernier tour d’accessoire pour les tips de fonds de tiroirs et elle tiendra un discours de remerciements digne d’une cérémonie des oscars, à la seule différence que seront épargnés ses parents et Dieu.
Je ne serai plus jamais le même.
Il ne lui manque plus que un duo avec Genki Genki :p
J’adore , hard , un peu trash , limite cra cra , une bonne gimmick de vampire (bandante) et salope légèrement soumise dés fois. Je l’ai jamais vu en Cam HD par contre.