Tout premier fap, tout, tout premier fap
Les premiers émois pornographiques sont de ceux qu’on n’oublie pas. C’était probablement vers treize ou quatorze ans, très vraisemblablement sur Internet, à coup sûr en cachette, sur l’ordinateur familial. Que de souvenirs émouvants. Dans le cadre de leur nouvelle rubrique #Love, qui s’intéresse aux mutations de nos vies sentimentales depuis que la technologie s’est lovée entre les cœurs, Tech Crunch a décidé d’en faire un article en demandant à sept personnes de raconter leur première rencontre avec le porn.
Alors oui, ça a déjà été fait mille fois et oui, c’est un article inutile calibré pour les dimanches d’intense ramasse. Mais c’est comme les bons souvenirs de cuite, c’est toujours plaisant à échanger. Du coup, on vous encourage à faire de même dans les commentaires. Pour vous aider, je vous raconte la mienne : j’avais environ treize ans et j’avais développé une obsession violente pour un site de wallpapers dont je tairai le nom. J’ai passé des mois à chercher le fond d’écran parfait en esquivant ce petit +18 criard, jusqu’à n’y plus tenir ; ce fût mon premier contact avec un disclaimer. Le choc.
Déjà follement paranoïaque, il m’a fallu plusieurs jours de réflexion pour me convaincre que la police n’allait pas débarquer chez moi et me foutre la honte si je cliquais sur le « Oui, je suis majeur« . Aucun clic ne m’a jamais fait aussi peur que celui-ci. Et puis c’est arrivé, je suis tombé dedans, j’ai rencontré Gianna Michaels et j’ai cru perdre la tête. Je me rappelle avoir imprimé des photos pour les cacher entre mes Chair de Poule et photographié l’écran avec mon 3220 pour pouvoir me toucher partout où j’allais, branleur nomade bien avant les smartphones. C’était beau, je ne me suis jamais fait gauler.
Allez, à vous, je vous ai ouvert mon cœur pour la première fois, ce n’est pas pour rien.
Soirée pyjama entre filles, j’avais pas encore 15 ans. Le troisième film qu’on a pris au vidéo-club s’appelait Hot Fréquence (un Dorcel, forcément). On l’a maté jusqu’au bout en feignant la dérision. En vrai je crois qu’on mouillait toutes nos petites culottes 🙂
Mon premier Fap… Que de nostalgie il doit bien remonter a 12 ans je devais avoir 11 ans environ. Un magazine Ici-paris avais été laissé traîner dans le salon. A cet age la on est émoustillé par n’importe quoi. Je le lit nonchalamment et tombe sur la rubrique « sexo » de Brigitte Lahay, juste a côté les numéro des téléphones rose de l’époque, toujours magnifiquement illustré par des femmes en petites tenues. Je part m’exilé aux toilettes magazine sous le bras et ma main tremblante va vacillante pour la première fois me donner se contact amoureux entre une personne et elle même. Un souvenir intarissable qui s’est malheureusement reproduit je pense trop souvent depuis lors.
Ah y’avait pas internet à l’époque – par contre, derrière les bouquins de mon père, y’avait deux petits magazines danois… Tellement hard, en fait, que j’ai d’abord eu peur et j’ai tout remis en place. Ce n’est que quelques jours après – bah, le lendemain je pense 😉
dude…
Le premier samedi du mois, vers 12 ans, sur Canal.
« Rocco ne meurt jamais »
Je me suis planqué juste avant la séance sous le canapé en entendant mon beau-père dévaler dans le couloir.
Il avait senti que je rôdais un peu trop tard, un peu trop près du salon.
Après 2 minutes sans bouger, sans respirer, j’ai pu rallumer le poste.
Après un certain temps de branlette très mal maitrisé, première éjac sur le cuir marron du fauteuil.
Un peu sur les mains, un peu sur le ventre.
Un de mes rares souvenirs qui ne s’altère pas.
Même si c’est pas ma première rencontre avec lle porn, la première fois qu’un fap est allé jusqu’au bout, je ne savais pas ce que c’était (le concept de « branler » était vague dans ma tête vers 11 ans je dirai). J’ai astiqué frénétiquement mon petit engin puis à un moment pris d’une frénésie folle, je suis allé à fond sans trop savoir où allait me mener cette aventure. Puis il y a eu une énorme explosion, c’était comme dans l’Apocalypse selon Saint-Jean.
Un peu surpris, je suis allé voir de plus près ce qu’il s’était passé car je pensais avoir découvert un secret ou une porte vers un univers de plaisir affolant. J’ai rapidement compris ce que j’avais fait un peu inconsciemment et j’ai rangé mes ambitions de Christophe Colomb au placard pour m’adonner avec vigueur et sans honte à cette activité ma foi des plus délicieuses.
Ca doit faire 18-20ans. Quelques magasines (volés, shame on us) qui tournaient entre potes.
Jusqu’au jour ou se fut une VHS que j’ai pu echanger contre deux magasines. Le choc, et le porn.
J’ai d’ailleurs toujours un de ces magasines. Un playboy centerfold. Dont la couverture (et le contenu) mais fait toujours autant d’effet les rare fois où je le sors de son tirroir.