Life Selector : une journée avec Jessa Rhodes
Ma mission sur le papier semblait simple, il suffisait de passer une journée avec Jessa Rhodes et l’occuper ; le genre de sale boulot qu’on accepte sans trop rechigner. De l’argent facile à se tourner les pouces, une sorte de baby-sitting pour adultes consentants. Le fait qu’elle jouissait d’une statut de porn star m’impressionnait peu, j’en avais vu d’autres dans ce fap game et je me disais naïvement que la journée allait se dérouler calmement : mater la télé, lui faire à bouffer, taper un hélico-teub en sortant de la douche pour la faire marrer. Terrible erreur.
Quand la journée commence par le sport, du streching en legging moulax, les choses se compliquent rapidement, le micro bouli compacté ressemble à un trampoline aimanté, ça t’attire puis ça rebondit. T’as beau penser à mamie ou à un monochrome de Whiteman, le truc au milieu des jambes qui te sert de baromètre à émotions a l’aiguille qui s’agite nerveusement vers la gauche. Avis de tempête sur la Californie malgré le soleil insolent.
Alors tu fais ce que t’as à faire, tu te retrouves avec Jessa à poil et tu fais le job puis elle fait le blow job, finition hand job et roulé boulé jusqu’à l’explosion intérieure. Tu te dis qu’après avoir goûté à la petite mort ensemble, tu vas enfin pouvoir t’affaler sur un canap et mater des chaînes de shopping en continu pour rêver à des sets de couteaux japonais le sourire satisfait. Mais c’est impossible car Jessa a un regard et un boule qui appellent toujours l’Aventure.
Puis tous les prétextes chez elle sont bons pour te glisser la main dans le slip. C’est pas désagréable, une fois, deux fois, pourquoi pas, trois parfois car les lendemains de nuit courte j’ai toujours cette tension dans la teub qui pourrait me faire avoir dix-sept orgasmes, sauf que je ne suis pas une machine et elle, semble, insatiable. Peut-être que Jessa est une fem-bot, peut-être qu’un ingénieur astucieux a intégré une pile atomique dans son mojo mais ça n’arrête pas, aucune pièce n’y résiste, piscine, chambre, douche, salon, cuisine…
T’as à peine le temps de faire une pause Tinder sur le canap que tu la crames en train de comparer ses seins avec sa bestah (pourquoi ? pourquoi pas) et le grand cirque reprend à trois, la journée ne finit plus, cette mission est sponsorisée par les stakhanovistes du cul, je vous laisse là, elle a besoin de réconfort avant de se coucher… Appelez-moi une ambulance.
Oh super un publi-communiqué.
RIP le tag parfait, tout comme jv.com et sa mise en avant du » divertissement » (propagande capitaliste)
Le vrai RIP du Tag ça serait de tourner le dos au capitalisme (ce qui a failli se passer cette année)
Oh la la le Bobby tout de suite les grands mots.
Longue vie au tag et au capitalisme et aux pubs « Blacked.com », amour.