Life Selector : les super-pouvoirs du porn (Thoughts Delivered)
Je passais mes journées au bureau puis je partais de mission en mission, de Cuba en Californie, en passant par cette école dont la douceur des culottes en coton blanc hantait encore violemment mon esprit. J’étais ici et ailleurs, partout à la fois et fatalement crevé. Une sale migraine me faisait signe de loin et commençait à s’approcher de moi avec son regard de merde. J’avais envie de rien et même plus de toi, alors j’ai allumé la télé pour me changer les idées et je suis tombé sur Ava Devine qui ventait les mérites de ses pouvoirs surnaturels, à l’image de ses seins-montgolfières.
J’avais des flash, tout était confus et compliqué, comme après avoir enchaîné des soirs de murge. Je fermais les yeux, puis je me retrouvais devant des clientes qui me parlaient d’un truc dont j’ignorais l’issue. Ma migraine reprenait de plus belle et ça tournait comme des soleils. C’était intolérable de souffrir comme ça puis dans le brouillard elle est apparue.
Ma collègue bonasse (Janice Griffith), celle qui porte les lunettes juste pour m’énerver, était devant moi, à chauffer le bureau où nous étions seuls. Des années à m’ignorer puis soudainement le volcan dans sa culotte et cette envie improbable venue des tréfonds de la Terre de me sauter dessus. Je commençais à croire qu’Ava disait vrai sans savoir ce qui se passait vraiment. Étais-je encore en mission ? Avais-je gagné un pari stupide ?
Pour soulager cette vilaine tension au fond de mon crâne, je m’exécutais comme à l’accoutumée, profitant du miracle comme d’un présent. On est jamais aussi bon que dans l’improvisation, j’ai donc commencé cet intermède entre collègues par un foot-job. Un délire personnel. Puis je donnais des coups de rein et laissais glisser mes doigts partout, reprenant mon rôle de James Bond du cul en grand professionnel.
Puis elle s’est évaporée comme mon excitation. Je me suis réveillé devant ma boss qui me disait de prendre la porte en me faisant comprendre que mes escapades étaient filmées et moyennement au goût de la RH. Curieux.
Pendant que je me répétai en boucle “What a shit load of mumbo jumbo”, ma migraine et le tourbillon reprenaient de plus belle. J’avais un coup de fil de mon pote Freddy qui me disait que je pouvais tirer qui je voulais sur demande. Ce con disait vrai, elles arrivaient comme par magie, Sarah Luvv ou August Ames étaient devant moi, comme ma collègue, prêtes à tout, surtout au pire.
Leur pétard m’éclatait au visage, c’était incroyable. Est-ce qu’Ava tirait les ficelles de ce rêve éveillé depuis la tour de contrôle de ses gros lolos ? Aucune idée, je posais ma main sur le saint Boule et je frottais pour que le génie du blowjob en sorte. Ça marchait d’enfer et on passait du bon temps ensemble.
Plus rien n’avait vraiment de sens en fait, même viré, ma baraque était encore mieux qu’avant et une meuf sortie d’on ne sait où prenait un bain au ralenti. Je me retrouvais dans un hôpital puis encore devant Ava. Les baises s’enchaînaient plus vite que dans un porn. Cette non-mission en était vraiment une, celle de l’improvisation dans le doute.
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