La cumpilation de la semaine #51
C’est une cumpi bien chargée qui se présente devant vos yeux ébahis. Ne perdons pas de temps et allons à l’essentiel. Au menu de cette semaine : on rachète vos vieux magazines, on se fait virer à cause du porn, le porn tue l’érotisme, le business du porn mène au business de la weed, éthique et porn ne sont pas incompatibles, Instagram n’aime pas le cul et bien d’autres choses encore. Bonne lecture les fappos.
• Porno et religion ne font toujours pas bon ménage en 2015. Qui s’en étonne ? Personne ou presque, pourtant les tentatives de mélanges ont toujours des conséquences désastreuses. À Munich, Julia Pink, 38 ans, a été virée de son emploi quand l’association protestante, spécialisée dans le bien-être et pour laquelle elle travaillait depuis 17 ans, a découvert qu’elle avait tourné dans un porno (le plus grand rêve de l’intéressée). Personne ne semble lever le petit doigt, pas même la justice qui a conclu que la décision prise par l’organisation était légitime. Malheureusement, Julie ne pourra pas faire appel. Encore une fois, les zinzins et les intolérants ont gagné une bataille.
• La génération qui n’a pas grandi avec Internet se retrouve avec du porn sur les bras. Entre les DVDs, les magazines et autres délires commencent à prendre de plus en plus de place dans les placards. Heureusement, le propriétaire de Ram Books a eu la bonne idée de créer webuyanyporn.com, et vous débarrasse de vos pornos contre quelques billets. Un peu comme un Gibert Joseph du porn, dont vous pourrez réinvestir la monnaie dans un porn dématérialisé, un peu plus actuel. Que font-ils de tous ces petits trésors après ? Nuls ne le sait encore, mais sans doute les verra-t-on à nouveau émerger si leur valeur prend du grade avec les années.
• Le photographe David Hamilton est remonté comme un coucou contre nos contemporains et notre “innocence” perdue. Il s’en prend pêle-mêle aux médias, à la publicité, au porno, à la société, aux politiques… Une interview ronchon à lire du maître de l’érotisme « adolescent » des années 70 chez Technikart.
• Et si façonner un monde meilleur passait aussi par un porno équitable ? Cette utopie où les acteurs travailleraient sans contrainte et selon leur libre arbitre se réalise dans les productions de Tristan Taormino, où les acteurs font ce qu’ils souhaitent faire. Pourtant comme le souligne Slate, les grands studios ne sont pas en reste, et l’éthique promu par certains studio ne doit pas être un argument de vente pour le consommateur, qui devrait choisir entre un bon porno et un mauvais porno. La distinction a, on le sait, ses limites.
• Ça y est, on connaît les noms des gagnant-e-s de l’édition 2015 des Feminist Porn Awards. Le meilleur film est attribué à Paul Deeb pour Marriage 2.0, le meilleur documentaire porn à Tobi Hill Meyer pour Bound by Borders, la meilleure réalisation à Ovidie pour Pulsion. La liste complète des catégories et des gagnant-e-s par ici.
• Dans un tout autre délire, les Popporn awards ont eux aussi dévoilé le nom des gagnants pour l’année 2015. Petit bémol, ils sont élus par les lecteurs, du coup James Deen gagne une fois encore, comme chaque année. Les mecs sentent que le malaise est palpable, demandent de voter pour quelqu’un d’autre et mettent en valeur l’autre grande gagnante de cette édition : Dakota Skye.
• Dans la cumpi de la semaine dernière, on vous avait parlé de cet homme qui avait fait grossir son pénis en y injectant de la silicone. Pepperz a sorti de derrière les fagots un fait divers en écho au reportage de Vice. Un gros malin a eu la mauvaise idée de voir si l’herbe est plus verte ailleurs et si le pénis de ses voisins est mieux fourni. Voyant que c’est le cas, il décide d’y remédier et se fait injecter de la vaseline dans le zob pour le faire paraître plus gros par un pote absolument pas qualifié. Et comme toute opération fait sur le rebord du lavabo de la salle de bain, ça a fini par merder. La peau du pénis à fini par craquer. Le mec n’est pas passé loin de la mort de sa zigounette, mais heureusement pur lui l’histoire se termine à peu près bien.
• On connaissait déjà la propension de W Magazine à nous pondre des shootings de star du feu de Dieu. Le genre de photos tellement sublimes que le sang oublie de s’accumuler dans la quéquette pour monter directement au cerveau. Ce mois-ci, le magazine a décidé de taper très fort en publiant une série de photos de Kate Moss sous l’objectif acéré de Craig McDean. Pieces of Kate Moss nous offre des fragments désirables du mannequin icône. Un talon d’Achille vaut bien une courbe de rein, un téton pointe sous une chemise en soie avec le même mouvement ascendant que la cuisse qui soulève un pan de manteau. De quoi rendre Lui et Playboy jaloux.
• Interlude musical avec un nouveau titre chez Feelup Records de Saint Ballantine, nouveau projet de Andrew Thomas Reid et Brian ‘Sene’ Marc (de Denitia & Sene). Il fait humide et chaud à l’image de nos dessous.
• Instagram appartient à Facebook qui appartient au clan des géants du net qui ne veulent pas entendre parler de nudité “pour plein de raisons”. Les conditions d’utilisation viennent de changer et s’affinent à ce sujet. En gros, la nudité dans la peinture ou la sculpture c’est OK, allaiter son enfant c’est OK, par contre vous pouvez allez montrer votre boule ailleurs, ils n’en veulent pas. Pas la peine de discuter. Smiley triste avec un petit nez.
• Bienvenue dans la Pot Valley : la CNBC est allée faire un tour en Californie pour comprendre les liens qui se tissent entre le porn et la weed, des liens de plaisir et d’argent. La belle Justine Joli (on garde un souvenir encore humide et ému de ses apparitions chez Andrew Blake) est maintenant dans le business de la weed, sans doute bien plus lucratif que celui du porn et qui a le mérite d’allier travail et plaisir. Par contre l’article ne dit pas si elle utilise du Foria comme stimulant sexuel.
Image en une : Kate Moss pour W Magazine
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