C’est quoi ton porn Lady Shagass ?
Lady Shagass tient le site DesCulottées, un blog « qui en a dans la culotte » et traite de sexe et de culture porn sous forme d’articles, tests, interviews et recommandations. Récemment, elle a écrit un article sur les raisons pour lesquelles elle aimait regarder du porn, c’était donc l’occasion pour nous de faire une pierre deux coups : en savoir plus sa conso et relancer cette rubrique en hibernation depuis plus d’un an. Alors Lady Shagass, c’est quoi ton porn ?
La première scène que tu as vue ?
J’ai commencé soft, c’était un gang-bang ! Je me souviens que c’était une scène dans un jardin et que l’actrice était rousse et assez maigre, voire osseuse. Elle avait un côté assez MILF et elle était là, à poil sur l’herbe au milieu de 5-6 mecs qui la tripotaient. Je me souviens parfaitement de ce moment où il n’y avait qu’un festival de pénis de tous côtés : un dans chaque main, un dans la bouche, un dans le vagin, un en sodomie… Je ne saurais pas dire si ça m’excitait réellement, car je ne ne me caressais pas en la regardant, mais j’ai souvenir que cette scène me fascinait totalement. Je me demandais comment c’était possible de gérer autant de pénis à la fois !
La scène qui t’a le plus marqué de ta vie pornographique ?
C’est la première scène de domination femdom que j’ai regardée. Une femme en tailleur qui soumet deux de ses subordonnés au bureau. L’un d’eux est clairement utilisé comme l’objet sexuel dont les deux autres vont se servir, mais toujours sous les ordres de la domina. Elle le force à la lécher pendant que l’autre se branle, puis il doit sucer l’autre mec pendant qu’elle lui fout des claques. Puis il se retrouve allongé sur la domina, pénétré par elle avec un gode-ceinture tout en étant obligé de sucer l’autre mec. Si je ne me trompe pas, je crois que pour le final, il doit se branler en même temps qu’elle le pénètre et que l’autre mec lui jouit dans la bouche.
Cette scène m’a marquée, parce qu’avant de tomber dessus, imaginer une femme pénétrer un homme et/ou un homme soumis me dérangeait vraiment. Ça ne m’excitait pas du tout. J’ai cliqué par pure curiosité et me suis finalement retrouvée super excitée contre tout-attente. Cette vidéo a en fait révélé des fantasmes chez moi dont je n’avais absolument pas conscience avant et que mon cerveau rejetait automatiquement.
La dernière scène que tu as vue ?
C’était une scène de voyeurisme japonais (mon gros délire du moment). Je ne saurais pas dire qu’elle était exactement la dernière, car généralement, je me fais une session de plusieurs vidéos, en alternant scènes d’abus dans les salons de massage et dans les transports en commun. C’est assez glauque à vrai dire, mais va savoir pourquoi, ça m’excite totalement. Je trouve en fait que les Japonais ont une façon de toucher le corps féminin dans les vidéos, qui est beaucoup plus proche de ce qui excite vraiment une femme, que beaucoup d’autres vidéos occidentales. Leur manière de caresser à travers le vêtement, de frustrer un peu la nana, de titiller ses zones sensibles…
C’est quoi tes tags ?
Japanese lesbian massage, japanese chikan, lesbian threesome, orgasm compilation, boobs sucking compilation, femdom et d’autres… mes tags évoluent au gré de mes humeurs, fantasmes et désirs du moment.
Quels sont les tags que tu refuses de regarder ?
Cela va être très dur de me faire taper les tags POV, facial, fist ou encore creampie.
Est-ce que parfois tu as honte de tes faps ?
Non, je n’ai pas honte de mes faps. Par contre, il m’arrive certains jours d’avoir envie de fapper à des moments totalement inappropriés, sans raison particulière, et là je me dis juste qu’il serait temps que mon cerveau calme un peu la machine…
Tu as des acteurs, actrices ou studios préférés ?
J’ai quelques actrices qui ont attiré mon attention et qu’il peut parfois m’arriver de chercher : Lisa Ann, Nyomi Banxxx, Tori Black et plus récemment Cassidy Banks. Mais quand je vais sur des tubes, je tape juste les tags qui m’intéressent et j’essaie de trouver une vidéo qui me paraît excitante. Les acteurs, actrices, studios ne m’intéressent pas au-delà du contenu masturbatoire qu’ils délivrent.
Tu te places dans quelle situation mentale face à l’écran ? Tu es plutôt voyeuse, tu essayes de te projeter ou tu recherches l’immersion ?
Un peu des trois. Quand je commence à mater les premières vidéos, je suis juste voyeuse. Je mate pour faire monter mon excitation. Parfois je ne me touche même pas, j’attends de ne plus pouvoir résister. Ce n’est pas pour rien que j’ai une appétence pour les scènes voyeuristes. Elles ont un vice qui correspond à mon état mental du départ. Je suis dans un moment où j’ai de la distance vis-à-vis de la scène. Elle est là pour m’exciter et je la regarde dans ce but. Une fois que je commence à sentir l’excitation monter, mon cerveau est prêt à se projeter. Je commence à m’imaginer à la place de l’actrice, voire même de la personne qui la touche (dans le cas d’une scène lesbienne). Enfin, je recherche aussi l’immersion car, pour mater un porno je me mets généralement en conditions particulières pour avoir ce sentiment d’immersion : pas de lumière, mes écouteurs, juste mon écran et moi. C’est comme si durant l’espace-temps de visionnage, j’oubliais le monde autour pour entrer dans ce monde. Mon cerveau se cale sur un mode unique : prendre du plaisir, me toucher et jouir.
Tu penses quoi du porno français ?
Je n’en regarde pas du tout. Ça répond à ta question ? Ironie à part, je n’en regarde pas, non pas parce que je pense que nous n’avons pas de porno de qualité (je ne suis pas assez experte pour juger cela). C’est parce que j’ai réalisé plus jeune, que j’avais du mal à regarder un porno dans lequel les acteurs parlent ma langue. C’est comme si ça ne créait pas assez de distance entre moi et la vidéo. Le porno m’excite, mais uniquement quand je le vis comme un monde à part, où rien ne ressemble à mon quotidien, pas même la langue qui est parlée.
Si tu te lançais dans le porno, tu prendrais quel surnom ?
Lady Shagass me semble adapté aussi pour un surnom d’actrice porno !
Vous pouvez retrouver Lady Shagass sur Twitter, Facebook et bien sûr sur DesCulottées.
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