East Boys : Triques & tricks en Czech-Republic
J’ai rencontré mes « East Boys » à l’heure de l’apéro dans un camping ennuyeux au bord de la Vltava, le clocher de la montagne carillonnait. Ou alors était-ce sur les tubes, au détour d’un handjob gay en outdoor ? Je me souviens juste avoir foncé tête baissée, la quête du grand amour bien loin derrière mon fap. C’est pourtant dans ce contexte inamical qu’ils sont venus à moi : la main dans le survêt et le coeur léger.
Amoureuse de mon caravan boy
Je ne connais pas son nom mais on s’est donné rendez-vous plusieurs fois – au pied d’une caravane durant l’été 2013. Je sais qu’on me ment à tour de bras, qu’il n’a pas tout juste 18 ans, et que sa première branlette date de Mathusalem. Je ne crois même pas à ce surnom de « minet », passe partout et réducteur. Toujours est-il que lorsqu’il me parle tchèque une canette de mauvaise bière à la main, je n’ai d’yeux que pour lui.
Il a tout du crush de vacances ou de l’ex du lycée. Son ventre est exquis et je prie pour qu’il garde ses baskets. Ses rares regards complices avec la caméra qui le branle ont le don de me rendre folle ; je ferai des screens jusqu’à demain. Il ne dit rien et apprécie avec retenue. Quand il ferme les yeux il semble penser à moi. À moins que la main énigmatique de cet homme guide ses sursauts imperceptibles ? Seuls soupçons de perversité, excepté le lustre de sa queue : des petits sourires timides qu’il distribue en début de vidéo. Il ira jusqu’à m’offrir l’écartèlement à main nue de son t-shirt blanc. Dans le camping-car des parents d’abord, au jacuzzi un peu plus tard.
Dans le train du retour je repenserai à l’odeur de son sperme, que je n’aurai jamais connu.
En coloc avec mes Mercury Twins
Josef et Roberto ont de bien piètres manies : du concours de pipi sur les cygnes qui passent, aux clins d’oeil répétés face caméra. Chacun de leur gimmick est une gâterie, la branlette entre frangins en devient pacifiée.
Le coeur à la déconnade, le tandem incestueux s’astique en gymnastique. Balade bohême sur fond disco tout droit sortie du Klub Lávka, étirements dans les alpages, et massage au bord de la rivière : les jumeaux vous font le tour de Prague la bite à l’air. C’est un nouvel érotisme qu’ils instaurent, où tattoo tribal sur bras musclés ne rime pas avec hard fucking. Ici le plaisir solitaire est partagé dans une intimité complice, bulle que le fappeur-voyeur se délecte à admirer. Gorgeant les scènes de personnalité, le support masturbatoire devient histoire en compagnie des Mercury Twins. Fratrie impudique, Graal pervers ?
Et je n’hésiterai jamais à leur passer un coup de fil pour réintégrer leurs jeux d’adresse, que ce soit une branlette ou une compèt de crachats en pleine rue.
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