Ask a Porn Star : et mon squirt c’est du pipi ?

« In the VIP with the movie stars / Every good gold digger’s gonna wind up there / Every Playboy Bunny with her bleached blond hair / and well hey hey…I wanna be a pornstar / Hey hey ! I wanna be a pornstar ! » chante-t-on tous à la rédac de bon matin. Les pornstars, c’est précisément ce qui branche WoodRocket et leur émission Ask A Porn Star comme vous le savez déjà, puisque l’on vous sature les oreilles depuis des mois à coups d’humour crasseux façon Farrelly Bros et de jouissance pour l’amour de l’art. Le dernier épisode est sorti et son sujet est des plus appétissants : le SQUIRT, les amis. Et plus précisément, les plus grandes expertes du porn game tentent de répondre à cette interrogation existentielle : Is Squirt Pee ? On aurait préféré des questions sur Jawad, mais personne n’est parfait(e).

Entre l’éjaculation et l’urine, toujours est-il que mon coeur balance. A ce sujet, les plus grands scientifiques de Youtube ne manquent pas d’interprétations raisonnées, tel ce commentateur lucide : « Squirt coming out of the same hole as pee is a pretty bad reason because a guy cums out of the same hole as he pees too« . C’est pas faux. Mais laissons plutôt April O’Neil, Anikka Albrite, Jenna J. Ross, Veruca James ou encore Kimberly Kane en témoigner, c’est plus prudent. April en toute philosophie hédoniste balance : I DON’T KNOW ! I DON’T CARE !, pisse ou non, l’important c’est de jouir, peu importe les circonstances et les substances, cessons d’être obsédés par ces foutues glandes de Skene. Du moment que ça explose en toi, fucking go for it ! Chacune des actrices dissocie ou rapproche le squirting des sempiternels tags #uro et #pissing. Fine sommelière, Rain deGrey affirme que gustativement ce qui éclot de cette performance n’a aucun rapport avec l’amertume de l’urine, car la saveur est totalement différente en bouche.

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De la parole d’Ella Darling (« ça vient des mêmes glandes mais ça n’a aucun rapport !« ) à celle de Kimberly Kane (« I don’t fuckin’ believe it !« ) argumentant l’opposition entre le tag #pee d’une part et le tag #squirt d’autre part, jusqu’aux mots cryptiques d’Annika Albrite (« parfois c’en est, parfois non : j’ai squirté une fois et je ne sais pas du tout comment c’est arrivé !« ) disons au risque de vous décevoir que l’origine du squirting demeure une énigme de la porn culture, tel le succès de Jacquie et Michel. Le vecteur de tous les fantasmes, finalement. Fruit juteux du « pee hole », reverse bukkake selon Daisy Lane, « female ejaculation » en forme de mystère ésotérique projeté en plein visage, le « squirting thing » serait à la fois un « nasty pee » et l’opposé total du « peeing », un mythe qui n’a d’égal que la femme-fontaine. Quelque chose d’indéfini et d’explosif, comme ma teub en fin de compte.

Le porn, ce n’est pas simplement ce questionnement sur notre perception de la sexualité et de l’autre, notre rapport aux images ou la situation économique du business, c’est aussi remettre en cause le fonctionnement complexe de notre propre corps voire l’origine du monde. C’est là tout l’intérêt de la chose. Moi, je suis comme Seth Gueko, je rêve de squirt la nuit, obsession liquide qui ne cesse de traverser les plaines arides de ma psyché. Et je prends au mot Violet Monroe quand elle me balance :

« I don’t care. You can’t pee on me if you’re cool 🙂 « .

 

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