On a fappé pour vous : test du Womanizer W500
Quand Espace Libido m’a proposé de tester le nouveau Womanizer W500 en exclusivité, j’ai bien senti qu’ils étaient surexcités par leur annonce, mais je ne savais pas pourquoi. Et pour cause, je n’avais jamais entendu parler du Womanizer avant cet instant. Ils me l’ont décrit comme LE sextoy à posséder, la révolution du marché ! J’ai d’abord cru à l’habituel discours marketing, mais en fait…
Cela fait quelque temps maintenant que je teste régulièrement des sextoys. Je ne sais pas encore comment ce métier m’est tombé dessus, mais je fais de mon mieux pour garder mon objectivité et mon sérieux pour faire cela dans les règles de l’art. Je ne suis pas encore ce qu’on pourrait appeler une experte, c’est pourquoi j’ai récupéré le Womanizer pleine de curiosité, ne sachant absolument pas à quoi m’attendre.
Comme la plupart des sextoys actuels, la boîte est très sobre, si l’on exclut le print léopard du jouet en lui-même (oui je l’ai choisi comme ça, car il n’y avait pas léopard rose). Vu de haut, on dirait une souris d’ordinateur, mais l’embout situé derrière fait finalement penser à un thermomètre auriculaire. C’est très bizarre comme engin, et surtout, assez moche. Je le branche, l’embout se met à clignoter en vert. Bizarre.
Quand je teste un jouet, je commence toujours de zéro, pour éviter de venir trop vite et vraiment apprécier la qualité du jouet. Je suis donc seule dans mon lit au petit matin, à peine réveillée et je viens de démarrer le Womanizer au niveau minimum. Le gros bouton d’allumage en Swarovski est un peu dur à la détente. L’embout s’allume cette fois en rouge (oui c’est toujours moche) et le bruit, comme un ronronnement mécanique, nous surprend mon chat et moi. Je me souviens que la description du Womanizer m’avait appris que ce n’est pas un vibromasseur mais un jouet qui a la particularité d’aspirer le clitoris sans le frotter ni le toucher réellement. Soit, aspirons-nous le clitoris alors.
Pour ce faire, je suis sensée poser l’embout du Womanizer sur mon clitoris donc. Problème : n’étant pas excitée, ce dernier est encore bien au chaud dans sa cachette et n’a pas tellement envie de montrer le bout de son nez. Du coup, j’écarte moi-même les lèvres et je mets en place le sextoy. Le premier contact est très agréable. Effectivement, on sent une légère aspiration, mais pas de frottement. Tout de suite, je me souviens de ces fois où j’ai abusé du vibro, et que ça commençait à me traumatiser les chairs et à chauffer. Au moins, là ça ne risque pas d’arriver.
Pendant quelques minutes, je teste les 2 ou 3 premiers niveaux d’intensité sur 8, et je profite de l’instant. C’est vraiment différent, j’ai presque l’impression que quelqu’un s’occupe de moi, et ça change complètement le ressenti. Je n’ai pas l’impression de me masturber, et c’est renforcé par le fait que je n’ai pas besoin de faire bouger le jouet. Une fois en place, il travaille tout seul et moi, je fais l’étoile de mer sans me sentir coupable. Par contre, je ne comprends pas pourquoi on m’a tant parlé de révolution, jusque là ça ne casse pas trois pattes à un canard (vibrant)… Reste que mon chat est très intrigué par ce qu’il se passe sous la couette. J’hésite entre le mettre dehors pour qu’il ne me gâche pas l’instant, et ne pas bouger pour rester concentrée. Je me décide à augmenter la puissance d’aspiration en cliquant sur « + » une fois, puis deux. Le ronronnement devient un peu plus fort, la succion suit. C’est toujours aussi agréable, on sent bien les différences entre chaque niveau d’intensité. Mais voilà, il ne se passe rien de plus… Et j’ai pas l’impression que ça va prendre cette fois.
Tout à coup, je sens un énorme poids tomber sur mon ventre. J’ouvre les yeux sous l’effet de la surprise, puis je balance deux ou trois insultes à l’intention de mon chat. Il avait fini par attaquer le monstre ronronnant sous la couette en me sautant allègrement (et lourdement) dessus. Je me tourne vers le côté du lit pour essayer de l’attraper pour lui passer un savon, mais mon geste reste suspendu. En rabattant ma jambe sur le côté, j’ai coincé par mégarde le Womanizer entre mes cuisses, le décalant au passage de quelques millimètres. Mes yeux s’écarquillent, je retiens mon souffle. Le plaisir vient de monter de manière fulgurante et je me force à rester immobile en sentant la vague arriver. J’agrippe le rebord du matelas en haletant, et quelques secondes plus tard, je hurle mon orgasme. Oui, oui, je hurle. J’ai crié comme quand je baise, comme quand quelqu’un d’autre me fait jouir, comme jamais j’avais crié toute seule dans ma chambre.
J’ai éteint le jouet. Je me suis assise sur le lit et je suis restée dans le vague pendant bien cinq minutes, pour enfin éclater de rire. Tu parles d’une révolution ! C’est carrément un miracle oui ! Un cadeau divin ! J’avais sans doute mal calé le Womanizer, ou bien pas appliqué assez de pression, mais une fois qu’il a trouvé son chemin tout seul, ça a pris quoi ? Dix secondes ? Les dix meilleures secondes de ma journée pour sûr !
Depuis, je l’ai ressayé 347 fois pour être vraiment certaine de l’effet. Il donne un plaisir intense et vraiment nouveau pour un sextoy. Des fois j’ai même envie de recommencer juste après avoir fini et d’autres fois, je suis obligée d’arrêter car le plaisir est trop fort et que j’en peux plus de jouir. Alors oui, quand on analyse à froid, c’est sûr qu’il est pas donné… et moche en plus. Mais si je pouvais, je l’offrirais à toutes mes amies, vraiment.
Photos par © Bart
Hahaha… Mais tellement…
Ca devrait être remboursé par la sécu 😉
Il fait que je trouve quelqu’un à qui l’offrir et le voir en action !!