Too Short signe l’hymne de Chaturbate (et autres hymnes dans le genre)
Chaturbate présentera lors des AVN Awards le 23 janvier à Las Vegas (dont ils sont le sponsor principal) leur premier hymne écrit par le rappeur-pimp Too Short. C’est TMZ qui nous sort l’info avec en prime un long extrait d’une minute qui vante les mérites de Chaturbate et des cam girls. C’est écoutable sans être intéressant comme le veut la longue tradition des hymnes commandés par des sites porno.
L’année dernière, le jury du label de musique de PornHub Records composé de T-Pain et Scott Torch avait désigné un autre rappeur – un certain Jordan Royale – comme représentant officiel du tube avec son morceau crossover. S’il est arrivé premier, le reste de la compétition ne devait pas être d’un niveau affolant.
Il succédait d’ailleurs à un certain Brian McKnight, musicien de R’nB un peu oublié qui s’est retrouvé par le hasard de la vie à parler de cul puis de vanter officiellement les mérites de la masturbation sur Youporn.
Performance qui ne marquera pas l’histoire de la musique mais qui a surement inspiré Coolio pour son hymne pour Brazzers, tout aussi inintéressant.
Dans l’Hexagone, vous vous souvenez peut-être de Rap Intégral en 2003, un porno chez Dorcel avec des apparitions peu inspirés de rappeurs français (dont Oxmo Puccino, Zoxea ou Driver). Ou plus récemment La Caillasse avec Alkpote à propos de Jacquie et Michel (bien que ces derniers n’y soient pour rien et n’ont jamais relayé le titre contrairement à leur single officiel, sobrement intitulé Merci qui ?).
Du bon côté de la barrière musicale, on se rappellera évidemment de Necro qui samplait judicieusement les Zombies pour son hymne au porn Who’s Ya Daddy? (et indirectement pour son site porno de l’époque), Tyga qui apparaissait dans la version hardcore de Rack City et bien sûr de Snoop Dogg qui rappait blunt au bec avec Goldie Loc dans Doggystyle, certainement le porn le plus téléchargé sur Kazaa à l’époque.
Le problème du porn n’est finalement pas l’inspiration (car les rappeurs ne se gênent pas pour en parler avec bien plus d’inspiration) mais peut-être le budget qui dépasse difficilement les 5 chiffres pour ce genre de commandes. Une somme un peu dérisoire si on la compare aux 5 millions de dollars proposés en 1983 par Pepsi à Mickael Jackson pour changer les paroles de Billie Jean au profit de la marque.
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