Stephanie Sarley fait fruiter des vagins sur la toile
L’artiste Stephanie Sarley fait beaucoup parler d’elle ces temps-ci. Pas pour les travaux et dessins hyper-sexualisés qu’elle réalise depuis quelques années et poste sur son site officiel, mais pour son Instagram des plus fruité. En effet, l’artiste basée à Oakland poste chaque jour une nouvelle analogie sucrée sur le réseau social.
Au point de se voir consacrer un article dans le journal The Guardian auquel elle explique : « Les vidéos parlent essentiellement de la personnification et de l’automatisation du vagin à travers l’humour et l’absurdité ainsi que l’acceptation de la sexualité féminine en général ».
Pour comprendre le travail de Stephanie, il suffit de jeter un coup d’oeil à son oeuvre la plus populaire : une courte et silencieuse vidéo où on la voit insérer lentement son doigt dans le coeur d’une orange sanguine. Les ressemblances avec certaines zones du corps humain ne sont évidemment pas fortuites puisque la majeure partie de sa carrière est centrée sur la représentation presque spirituelle des organes génitaux. En témoigne également son livre de coloriage Dick Dog and friend Coloring book ou sa série de dessins dans laquelle des orchidées fleurissent entre les jambes des femmes baptisée Orcunt.
Tout ça lui a bien évidemment apporté récemment les foudres d’Instagram, qui a bloqué son compte à trois reprises. Cela lui a même valu le droit de se voir faire voler ses travaux par des gens qui s’en sont revendiqués, d’après le magazine AV Club. De quoi rappeler évidemment la guerre qu’avait mené Instagram contre les fameux emoji aubergine, quand le réseau social avait décidé de ne plus faire suivre le hashtag #eggplantfriday, ou plus récemment la campagne anti-banane (pourtant si riche en fer et en potassium) par le doux gouvernement chinois.
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