Kendra Sunderland s’installe sur YouTube
Kendra Sunderland a fait du chemin depuis que sa séance de camming dans la bibliothèque de l’Université Publique de l’Oregon l’a emmenée au tribunal. Après s’être acquitté d’une amende de 1 000$ pour « indécence publique », elle a embrassé la carrière de modèle qui la faisait rêver depuis longtemps en posant pour Penthouse et Playboy. Un an après, la hype est un peu retombée. C’est peut-être pour ça que Kendra Sunderland a décidé de s’installer sur YouTube.
Dans la description de son nouveau compte tout public, la Library Girl explique : “J’ai décidé de créer cette chaîne pour vous en apprendre plus sur moi et pour uploader des vidéos qui ne contiennent aucune image de moi nue ou en train de me toucher !” Dans sa toute première vidéo, la jeune femme de 21 ans répond aux questions des internautes pendant un quart d’heure. Certaines sont banales, d’autres très personnelles : quel superpouvoir aimerais-tu avoir ? Et-ce que le camming t’a changée ? Est-ce que tu vas faire des films porno ?
D’une voix tranquille, égraine les réponses. Vient une question qui porte sur l’avenir de cette nouvelle chaîne. La Library Girl affirme qu’elle a prévu de nous montrer “des choses [qu’elle] trouve cool, qui ne sont pas explicites mais qui font partie de ma vie”, notamment la cuisine et la bonne bédave. Apparemment, ce nouveau projet plaît assez aux internautes. D’ordinaire si cruels avec les professionnels de l’industrie sur les plate-formes mainstream, ils ont déjà été plus de 1 000 à s’abonner au compte YouTube de Kendra Sunderland. La camgirl va peut-être se muer en authentique YouTubeuse.
Si ces premiers pas sont encourageants, nous espérons que Kendra Sunderland saura compartimenter ses activités numériques explicites et tout public. YouTube et son propriétaire Google sont réputés pour leur intransigeance vis-à-vis du X et de ses représentants. La semaine dernière, par exemple, le géant chatouilleux de Moutain View a censuré la variante SFW de Do You Find My Feet Suckable. Cette version remontée d’un film d’Erika Lust ne contenait aucune nudité ou détail explicite, mais son atmosphère ouvertement sexuelle a sans doute suffi à la faire éjecter de la plate-forme family-friendly. La réalisatrice a réagi à cette éviction en pointant du doigt les nombreux clips et vidéos autrement plus frontales qui vivotent tranquillement sur YouTube, mais le mal est fait.
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