Pas de décolleté dans ton JRPG : la censure dans les jeux vidéo

Saviez-vous que les versions Or, Argent et Crystal de Pokémon ont été censurées dans leur édition internationale ? D’après le site Movie Censorship, seuls les gamers japonais ont eu droit au jeu tel qu’il a été créé par le studio de développement Game Freak. Leurs semblables français, allemands et états-uniens n’ont jamais vu la cigarette du pêcheur qui traîne du côté de Bourg-Palette ou le simili-chapelet de la petite grand-mère visiblement un peu tarée. Les censeurs ont également rallongé la jupe d’une opposante trop dénudée à leur goût et fait disparaître des clins d’oeil qu’ils jugeaient aguicheurs – tout ça pour protéger la jeunesse. 

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Dieu merci, quelqu’un pense aux enfants

Si tout va bien, vous vous trouvez désormais un peu offusqué. La cigarette, à la limite. Mais le reste ? La jupe au-dessus du genou, les six pixels du clin d’oeil ? Pour vous rassurer, vous pourriez vous dire que les années ont passé, que la situation a changé. Après tout, ces jeux sont sortis en 2001. Les choses ont forcément progressé en quinze ans ! Raté : en 2016, les jeux en provenance du Japon sont toujours censurés à la machette pour les marchés occidentaux. Dans certains cas, on peut comprendre le processus derrière le coup de ciseaux ; dans d’autres, on nage dans le ridicule.

Le problème des polygones mineurs

L’un des cas de censure les plus discutés de l’année 2015 est celui de Xenoblade Chronicles X (vidéo ci-dessus). Dans ce jeu de rôle pour Wii U édité par Nintendo, les joueurs peuvent choisir une courageuse adolescente de 15 ans, Lin Lee Koo, comme coéquipière. La version japonaise de l’aventure, l’originale, permet de lui enfiler de nombreux costumes révélateurs ; dans les versions occidentales, tous ont été édités pour montrer moins de peau virtuelle, du maillot de bain futuriste au plastron décolleté. Un costume basé sur les sous-vêtements traditionnels japonais a même été modifié pour tous les personnages, y compris pour les tas de polygones masculins et ceux qui sont considérés comme majeurs. L’option qui permet de régler la taille des seins des personnages féminins, le fameux breast slider, a également disparu des éditions destinées à l’Europe et aux Etats-Unis. Toutes ces modifications ont beaucoup déplu à certains puristes du jeu de rôle japonais (JRPG).

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Lin Lee Koo et l’un des costumes censurés

Les raisons pour lesquelles les costumes osés et le breast slider ont été soustraits des versions européenne et américaine du jeu sont claires. “Il y a beaucoup de différences culturelles entre le Japon, les Etats-Unis et l’Europe”, rappelle la doubleuse anglophone de Lin Lee Koo, Cassandra Lee Morris, dans le magazine Tech Times. Du côté de l’Archipel, représenter des personnages adolescents dénudés ou sexualisés n’est pas vraiment un problème. Chez les Occidentaux, cependant, ce genre de chose passe facilement pour de la crypto-pédopornographie. Faire le nécessaire pour que ces dissemblances entre publics n’engendrent pas de scandale est un comportement logique pour un gros éditeur comme Nintendo.

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A droite, la version japonaise de Bravely Default ; à gauche, la version internationale

Rallonger les jupes pour élargir le public

Le truc, c’est que l’éditeur bien-aimé des licences Mario, Metroid et Zelda est très cibliste dans ses adaptations. En 2013, il avait déjà réservé les costumes légers du jeu de rôle Bravely Default aux gamers japonais. Dans les versions exportées, disparues les culottes portées bas sur les hanches généreuses, les décolletés profonds et, en général, les accoutrements qui font apparaître beaucoup de polygones couleur chair. Les dialogues du jeu ont également été nettoyés d’éléments considérés comme trop tendancieux. Certains personnages ont même vu leur âge passer de 15 à 18 ans.

L'artbook japonais de Bravely Second est à gauche ; à droite, la version occidentale

L’artbook japonais de Bravely Second est à gauche ; à droite, la version occidentale

Ces modifications sont sans doute liées à un souci de correction culturelle mais aussi à des histoires de sous. Le Redditor MonochromeTyrant le pose sèchement : “Si vous n’avez pas encore compris ça, certains changements sont nécessaires lorsqu’on veut décrocher une notation E ou T, l’une de celles que vise Bravely Default.” Les lettres E et T correspondent aux labels “Everyone 10+” et “Teen 13+” de l’Entertainment Software Rating Board (ESRB), l’organisation américaine qui note les jeux en fonction du public auquel elle estime qu’ils peuvent être adressés. Pour un jeu sur console portable comme Bravely Default, mieux vaut que cette notation soit la plus proche du “Tout public” que possible. Les performances commerciales du jeu en dépendent. “Dieu garde les enfants de 12 ans de la vision d’un sein, répond lskjdflk à MonochromeTyrant. Tuer c’est cool par contre.” Bravely Second, la suite de Bravely Default, a été lourdement édulcorée pour les mêmes raisons – et jusque dans son artbook

On ne s'en lasse pas

On ne s’en lasse pas

Toujours une bonne raison

Les versions de Pokemon, Xenoblade Chronicles X et Bravely Default que nous connaissons ont été pensées pour être vendues à des gamers occidentaux et plutôt mineurs. Que leur éditeur les censure fait sens : il y a des émois populaires à s’épargner, des bides commerciaux à éviter. Localiser un jeu, c’est-à-dire l’adapter à un public autre que celui de son pays d’origine, passe nécessairement par ce genre de censure. C’est valable lorsqu’un jeu né au Japon est exporté dans un pays étranger, mais aussi quand une oeuvre de gaijins est importée dans l’archipel. Si nous n’aimons pas leur goût pour le sexe dans les jeux vidéo, les Japonais sont dérangés par notre manière d’y représenter la violence physique. Dans leur version de GTA San Andreas, par exemple, les passants assassinés ne lâchent pas d’argent.

La censure d’éléments considérés comme érotiques dans les jeux vidéo japonais ne manque jamais de déclencher un débat parmi leurs fans occidentaux. Au fond des forums de gamers, les plus engagés dénoncent une trahison de l’oeuvre originale, d’autres multiplient les arguments en faveur de la censure : l’élément élagué faisait passer le titre pour immature, les jeux vidéo sont un produit, l’éditeur a tout à fait le droit de faire ça… Et surtout, Xenoblade Chronicles X et Bravely Default sont des oeuvres destinées à un public jeune. On l’a dit, pas question que des enfants voient un bout de nichon. Le problème, c’est que même les jeux vidéo japonais pour adultes sont censurés avant exportation. 

Des jeux trop adultes pour les adultes

En 2014, le survival horror sur Wii U Fatal Frame : Maiden of Black Water, réservé aux gamers âgés de 17 ans et plus par la Computer Entertainment Rating Organisation (CERO) japonaise, est arrivé aux Etats-Unis et en Europe affublé d’un 18+ bien mérité. Nintendo a tout de même jugé bon de le débarrasser de ses costumes révélateurs, histoire, sans doute, de respecter les sensibilités occidentales. Cet acte de censure a trouvé des défenseurs : c’est un jeu d’horreur, pas un jeu érotique, soutiennent-ils. Et tant pis si cette nouvelle disparition de maillot de bain ruine certaines subtilités du scénario.

Ce n'est pas une blague

Ce n’est pas une blague

Là où ça commence à devenir vraiment grave, c’est quand la censure à l’exportation s’applique à des jeux ouvertement érotiques. Bon nombres de titres japonais sont développés autour d’éléments sexuels : les personnages de Monster Monpiece sur PS Vita peuvent être rendus plus puissants s’ils sont déshabillés par le joueur grâce à un mouvement de va-et-vient sur l’écran. Au motif que certaines des protagonistes semblent mineures, le jeu a été censuré. Un titre similaire, Eternal Destiny, a failli subir le même sort. Dans la version occidentale de Criminal Girls : Invite Only, les séquences BDSM de « motivation » ont été recouvertes d’une épaisse brume rose et débarrassées de leur bande-son. Finis, les petits cris qui faisaient tout leur sel ! Sachant que les seules personnes qui achètent ces jeux de niche sont sans doute prêtes à tolérer ces scènes, pourquoi les censurer ?

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Nekopara version Steam à gauche, version originale à droite (promis, ce n’est pas du loli)

Steam, la plate-forme de téléchargement de Valve, censure régulièrement les jeux qu’elle juge trop sexuels, elle aussi. Cela concerne même les titres qui ont été pensés pour l’être, comme les productions pornographiques japonaises Neko Para vol. 2 ou Sakura Swim Club. Leur contenu X peut être dévoilé grâce à des patches qui circulent librement sur les forums de Steam, mais tout de même : à quoi bon s’acharner contre des oeuvres qui n’ont jamais visé que les adultes ? Cette fois, cette censure semble avoir été décidée pour préserver le caractère tout public de la plate-forme tout en dégageant une nouvelle source de revenus.

Dead or Alive Xtreme 3

Dead or Alive Xtreme 3

Crier assez fort pour faire fuir

Il y a plus grave et plus absurde encore : les jeux censurés pour plaire à un mouvement idéologique, dans ce cas celui qui entend lutter contre le sexisme dans le jeu vidéo. Une fois de plus, ce sont les productions japonaises qui trinquent. Dead or Alive Xtreme 3, un spin-of sexy de la licence de baston Dead or Alive, propose aux joueurs de prendre le contrôle de jeunes femmes qui se prélassent et s’amusent sur une île paradisiaque. Tout l’intérêt du jeu est évidemment de mater du pixel. Un plaisir raffiné et malheureusement réservé aux joueurs asiatiques : l’éditeur du titre, Tecmo, a décidé de ne pas l’importer en Europe et aux Etats-Unis.

Le problème n’est pas culturel, c’est-à-dire lié à des suspicions de pédopornographie : aucun des personnages du jeu n’a l’apparence d’une mineure. Il a été décidé que le modèle 3D le plus jeune avait 19 ans ; le plus vieux, 1 018. Ce n’est pas non plus un problème de public. La version Xbox 360 de Dead or Alive Xtreme 2 a eu presque trois fois plus de succès en Amérique du Nord qu’au Japon. Le souci vient de l’angoisse que suscitent certains activistes dans les bureaux de Tecmo. A un fan qui lui demandait quand le troisième volet de la série arriverait en Occident, le community manager de la page Facebook du jeu a répondu par la négative et bombardé : « Savez-vous combien de problèmes on a dû faire face au sujet du traitement de la femme dans l’industrie du jeu vidéo ? Nous ne voulons pas parler de ce genre de choses ici. On en a déjà bavé il y a un an ou deux et nous avons pris notre décision. Merci. » 

Summer Lesson

Summer Lesson

Le cas de Dead or Alive Xtreme 3 n’est malheureusement pas unique. Les développeurs du jeu en réalité virtuelle Summer Lesson ont décidé que leur oeuvre ne sortirait pas en Occident pour éviter un scandale. Katsuhiro Harada, le producteur du jeu, a expliqué cette décision au magazine en ligne Siliconera dans un Anglais brisé : « Quand vous pensez à la situation actuelle du jeu vidéo et au climat des différents pays dans lesquels vous devez avoir des personnages de toutes les races et nationalités différentes, quelqu’un va dire « La mienne n’y est pas », ce qui est le climat que nous voyons actuellement dans les jeux. Comme les gens ne sont pas capables de séparer le jeu et les problèmes de société du moment, je ne veux pas ouvrir la boîte de Pandore. » Dans Summer Lesson, le joueur est chargé de donner des cours à une jolie jeune fille. L’aventure ne contient pas de nudité et il ne s’y passe rien qui pourrait être perçu comme pervers ou dégradant.

D’autres jeux japonais bien loin d’être érotiques ont subi une censure de protection contre les accusations de sexisme. Les angles de caméra du jeu de baston Street Fighter V ont été modifiés pour qu’une entrejambe ou une fesse claquée n’apparaisse plus à l’écran. Le président d’Idea Factory, l’éditeur d’Hyperdimension Neptunia, a avoué en décembre 2015 que son entreprise avait cessé d’exporter certains jeux en Occident car elle était lassée de censurer pour éviter les scandales : « Nous ne voulons plus censurer parce que nous savons que cela revient à trahir l’oeuvre telle qu’elle a été développée », a-t-il expliqué au magazine Operation Rainfall. C’est terrifiant.

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Hyperdimension Neptunia

Le X vaut bien un combat

La censure doit être rejetée. Il n’est pas de différence culturelle, de lutte idéologique ou de motivation commerciale qui justifie la modification d’une oeuvre, y compris vidéoludique : le public la mérite telle qu’elle a été produite. En empêchant le scandale, ces amputations étouffent le débat et jugulent les curiosités. Elles privilégient l’immobilisme à la vivacité intellectuelle. Pire, elles propagent l’idée que les représentations doivent être pensées comme le réel. Ceci n’est pourtant pas une pipe ; ceci n’est pas une jeune femme dénudée non plus. Un certain FakkuElite l’a posé un peu brutalement sous une vidéo YouTube consacrée à Criminal Girls : « Putain, pourquoi devrais je me soucier du fait qu’un personnage fictif consente à un coup de fouet ou même à un acte sexuel ? Est-ce que tout le monde a perdu la tête ?! » C’est une bonne question.

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On a frôlé le scandale

Reste un problème : personne n’a envie de se lever et crier « Laissez les nichons virtuels japonais tranquilles, tout ça c’est pour de faux ! » La défense de l’érotisme et de la pornographie n’est pas une cause noble. C’est la raison pour laquelle le gouvernement britannique peut se permettre de piétiner les droits numériques de ses administrés en toute tranquillité. Tout a commencé en 2013 avec la mise en place d’un filtre anti-porno obligatoire et l’interdiction de représenter certaines pratiques, comme le spanking ou l’éjaculation féminine. Aujourd’hui, il est question de bannir tous les sites X qui ne mettent pas en place un système d’identification très indiscret. Dans la foulée, il a été décidé des mettre en place les mesures d’espionnage les plus intrusives « de l’histoire de la civilisation occidentale ». Le Royaume-Uni est sur la liste des ennemis d’Internet de Reporters sans frontières depuis 2014, entre la Chine et l’Arabie Saoudite. Tout ça parce que personne n’a osé dire qu’il aimait le BDSM extrême (on peut comprendre).

Ne laissez pas faire. Achetez vos jeux non-censurés sur des sites spécialisés, importez-les, ou ne les achetez pas du tout. Contactez vos développeurs pour leur faire savoir que vous voulez connaître leurs oeuvres comme ils les ont engendrées. Des pétitions existent. Un simple compromis ferait l’affaire : si les censeurs ont les moyens de créer de nouveaux costumes pour remplacer des bikinis, ils ont les moyens d’ajouter une option qui permet de profiter du jeu original. Vous êtes une grande personne, vous méritez la vérité.

Image en une : Fatal Frame : Maiden of Black Water

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  • Bon, alors alors…
    J’aime bien cet article. J’y ai appris pas mal de choses. Cependant, j’aurais deux remarques :
    – le jeu « Summer Lesson » ne me parait pas avoir réellement subi de censure, plutôt une non commercialisation en Europe. Il me parait être plus une démo pour permettre de se familiariser avec la VR qu’un réel jeu. Ou alors, c’est un vrai jeu de niche. Du coup, le coût de l’exportation (traduction, synchronisation des lèvres,…) me parait être une raison plus plausible (mais moins avouable) à sa non-commercialisation. Donc, pas de censure sexuelle…
    – la censure au Royaume Uni est globale. Elle concerne toutes les pratiques et tous les genres/sexes. Et là on est d’accord, c’est vraiment pas cool surtout si on aime les fessées. La censure sur les jeux vidéos concerne les personnages féminins principalement et leur habillement. Il y a un réel déséquilibre entre les représentations féminines (pixels couleur chair à perte de vue) et masculines (en doudounes et capuches numériques en plein été virtuel). Donc comparer les deux me semble un peu étrange.
    Petite remarque annexe : je pense que dans les jeux vidéos, la censure agit plus pour ré-équilibrer la donne entre les personnages féminins et masculins. On pourrait aussi bien choisir de déshabiller les personnages masculins. Et là, je vote oui ! Libérez les fesses des hommes !

    • Salut Lili, merci pour ton commentaire, c’est cool de pouvoir échanger avec nos lecteurs.

      – A propos de Summer Lesson, le titre devait effectivement n’être qu’une démo technique pour casque de réalité virtuelle mais son succès a convaincu ses créateurs d’en faire un jeu à part entière. La question des coûts de localisation a également été invoquée par son producteur pour justifier sa non-importation en Occident, c’est exact. Par contre, ça me semble être une explication nettement plus avouable que « l’ambiance craint tellement chez vous qu’on ne veut pas venir ». Quoi qu’il en soit, le fait que Katsuhiro Harada ait évoqué cette peur du scandale vis-à-vis d’un jeu aussi pâlot que Summer Lesson me semble très révélateur et inquiétant.

      – La comparaison avec le Royaume-Uni visait plus à placer la censure d’éléments X et érotiques dans un autre contexte pour rappeler à quel point « ce décolleté est trop large, les enfants ne doivent pas voir ça » est la petite source du vilain torrent « coupez tout ce qui est contraire à ma perception de ce qui est bon en ce moment ».

      – Vis-à-vis des différences de représentation des hommes et des femmes dans le jeu vidéo, je suis bien d’accord : tout le monde à poil, tout le temps, partout. Pour chaque costume féminin révélateur, il faudrait un costume masculin révélateur. C’est on ne peut plus logique et c’est, à mon sens, la chose juste à faire. Je rejette l’argument « Couvrons les corps féminins pour lutter contre leur oppression ». Ce genre de réflexion me fait peur et me rend triste. Je crois que plus on montre, mieux c’est. Toujours ouvrir, jamais fermer, surtout dans le domaine culturel.

  • Article très intéressant ! Et extrêmement bien documenté en plus.

    En tant que grand geek devant l’éternel (et même game designer en fait…) je suis totalement d’accord avec ce qui est dit : la censure c’est mal. Et ça dénature. Il n’y a rien d’étonnant à ce que ça choque (essayez de balancer le Marquis de Sade au Vatican, je suis sur qu’ils vont aimer). Pour ce qui est de sortir ces jeux sur le territoire…c’est une autre histoire. Notamment en effet pour toutes les lois et les tabous concernant concernant la pornographie qu’on considérerait comme borderline ou plus particulière chez nous mais est totalement accepté chez eux tant qu’elle reste fictive. La meilleur solutions reste je pense la création d’un marché parallèle en ligne et de l’importation, ce qui est déjà le cas, mais peut être en une version vraiment poussée et conçus pour.

    Et sinon, pour ce qui est des personnages à oilp ou en petite tenue et bien….ca dépend. Personnellement je n’aime pas quand mes personnages ont des tenues aberrante par rapport aux contexte, ça casse totalement l’immersion je trouve. Ce que malheureusement beaucoup de jeu asiatique ont pour habitude de faire. Soyons honnête, un jeu comme Mass Effect ou The Witcher avec des héroines en petite tenues 24h sur 24, ça serait vachement moins bien. Et pourtant ce sont des jeux qui font la part belle à la sexualité. Mais encore une fois, on à là une différence de culture. Je pense que le marché mondial (en dehors de l’asie bien sur) a une démarche plus intéressé par le fond, les joueurs cherche plus la cohérence de l’univers. Avoir des costumes sexy, des maillots de bain ou des scènes totalement absurdes (le Golden Saucer dans Final Fantasy 7) et des scènes de sexe ne dérange pas, tant qu’elles restent dans un contexte « bonus », à côté de l’histoire, ou qu’elles sont alors intégré de manière relativement logique, sans trop ressentir le fameux « fan service ».

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