Camgasm a besoin de vos tokens
Tous les voyeurs ne raffolent pas d’images immédiatement explicites. Certains préfèrent voir leurs modèles préférés se déshabiller doucement : s’il n’y a rien à cacher, il n’y a rien à voir, non ? De la même façon, les modèles n’ont pas forcément envie d’afficher leur nudité en public. C’est pour séduire ces facettes de la cam que l’équipe de Chaturbate a inauguré Camgasm en septembre dernier. Sur ce site de webcamming, la nudité est interdite dans les shows publics. Ceux qui veulent en voir plus n’ont d’autre choix que passer en privé et allonger les tokens. Un modèle calqué sur celui des leaders des shows intimistes, mais qui refuse étrangement d’assumer pleinement son caractère privé (préférant parler de « nouvelle plateforme »).
Quatre mois après son lancement, Camgasm ne semble malheureusement pas convaincre. Quand les shows les mieux placés sur sa page d’accueil grappillent tout au plus quelques dizaines de spectateurs, ceux de Chaturbate en attirent des milliers. Ces mauvaises performances n’empêchent pas Shirley Lara, la directrice de l’exploitation des deux sites, d’évoquer les progrès de Camgasm dans un article publié le vendredi 13 janvier par XBIZ au titre un peu forcé « la montée des cams SFW » : “Comme c’est une nouvelle plateforme, les statistiques générées par son lancement discret (…) sont toujours prises en compte, mais les premiers résultats vont tous dans une direction très positive.”
Pour maintenir ce cap, Camgasm a décidé de faire appel à sa communauté. Dans XBIZ, Shirley Lara incite les utilisateurs à donner leur “commentaires, suggestions et (…) critiques constructives car nous partageons tous le même objectif : faire que la communauté de Camgasm soit la meilleure et la plus vibrante du monde”. En d’autres mots : rendez donc visite à la plateforme.
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